mercredi, avril 15, 2015

LFP - GOAL LINE TECHNOLOGY : La LIGUE 1 en rêve... la LFP y pense...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 15/04/2015 - Les membres du conseil d'administration de la LFP vont étudier jeudi la possibilité d'installer la "goal ligne technology" à compter de la saison prochaine.

Cela aurait pu faire deux points de plus pour l'Olympique de Marseille, qui aujourd'hui serait toujours sur le podium, voire toujours en course pour le titre. On ne revient pas là sur la dernière polémique arbitrale en date, l'oubli de M. Varela dimanche, le seul à ne pas avoir vu la faute dans sa surface de Pallois sur Alessandrini lors de Bordeaux-Marseille (1-0), mais sur le but refusé à Ocampos le 15 mars dernier face à l'Olympique Lyonnais (0-0). Un but que M. Bastien, l'arbitre du match, aurait très certainement validé avec l'aide de la "goal line technology" (même si certains s'accordent encore à dire que le ballon n'a pas totalement franchi la ligne).

"Inutile de critiquer le travail des arbitres, s'était ému notre consultant en arbitrage, Bruno Derrien. A l'évidence, il était difficile pour eux de voir si ce ballon avait franchi intégralement ou non la ligne de but. C'est le cas typique où la "goal line technology" devrait être utilisée - ça nous aurait épargné toute cette polémique. Un tel système aurait permis de dissiper tout doute, ça aurait pris dix secondes et le but d'Ocampos aurait été validé."

Une aide technologique qui a fait ses preuves lors de la dernière Coupe du monde au Brésil et qui sera opérationnel la saison prochaine dans les stades de Bundesliga. De quoi donner à réfléchir aux membres du conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP), lesquels auront droit jeudi, révèle L'Equipe, à une présentation de tous les détails logistiques et financiers propres à cette fameuse "goal line technology".

"Cela implique un lourd investissement financier que seuls la Ligue et les clubs professionnels peuvent éventuellement assumer. Lors de la dernière Coupe du monde, il fallait compter 200 000 euros par stade", nous rappelait Bruno Derrien, séduit par cette aide à l'arbitrage. Un coût auquel s'ajoutent les frais de fonctionnement puisque du personnel dédié est nécessaire. Mais il faudra certainement en passer par là pour s'éviter des polémiques inutiles. Et pour ne pas donner du grain à moudre à ceux qui se sentent lésés, voire victimes d'un complot arbitral.

Source : ORANGE SPORT