jeudi, avril 02, 2015

LIGUE D'AQUITAINE : Les premières réactions après la grève du week-end ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 02/04/2015 - Dossier: les dérives du football, halte à la violence !

Pour combattre ce fléau, des arbitres ont rangé leur sifflet. 152 matches de Ligue d'Aquitaine ont été remis. Les dossiers sur la violence s'empilent. Réactions avant les sanctions...

Menaces, insultes, coups, tout y passe. Les arbitres sont exposés à une recrudescence de la violence. Deux affaires lot-et-garonnaises, espacées  en un mois et demi, ont déclenché un mouvement de colère de la part des arbitres… Pour repousser ce fléau, certains ont refusé de prendre le sifflet. Unique en France, la Ligue d’Aquitaine a remis tous les matches. « Fils de pute, on va te faire la peau ». L’arbitre est devenu la cible de « pseudo-footballeurs » prenant le terrain pour un ring de boxe.

« Avant, on nous attribuait tous les noms d’oiseau. Aujourd’hui, l’arbitre est effrayé. Il a peur pour son intégrité physique. Un jour, çà finira très mal. Il est urgent d’apporter des remèdes à ces violences à répétition », affirme Claude Barrière, président de la commission d’arbitrage de la Ligue d’Aquitaine.

Le conflit s’est durci. Résultat, la Ligue d’Aquitaine de football a été au chômage technique. 152 matches (70 de seniors, 82 de jeunes et féminines) ont été renvoyés à une date ultérieure. Le président Amador Carreras a promis que des mesures disciplinaires exceptionnelles seront prises contre les auteurs de ces actes de violence. Un comité directeur se réunit le mardi 7 avril. Le patron de la Ligue d’Aquitaine entend soumettre au vote ces nouvelles directives et mesures d’aggraver les sanctions. Comme par exemple exclure une équipe de toutes compétitions régionales…

Dans son journal papier de ce jeudi 2 avril, Le Républicain aborde le dossier: “les dérives du football, halte à la violence”.  Etat des lieux sur des faits répétés, interviews du président Carreras, du jeune arbitre agressé à Marmande… L’auteur de l’agression, licencié à Pessac-Alouette, a été l’objet d’une première sanction ordonné par le préfet de Gironde: interdiction de fréquenter les stades pendant six mois, interdiction de participer à aucun match de son club.

Source : LE RÉPUBLICAIN