jeudi, mars 17, 2016

URUGUAY - Claudia UMPIERREZ : la Stéphanie FRAPPART uruguayenne....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 17/03/2016 - La croissance constante du football féminin est une terre fertile pour de nombreuses amoureuses du sport roi. L'Uruguayenne Claudia Umpiérrez ne fait pas exception à la règle. Avec un grand-père arbitre, un père entraîneur, un oncle footballeur professionnel et une tante elle aussi arbitre, il était quasiment obligatoire pour Umpiérrez que le ballon rond joue un rôle important dans sa vie.

Mais alors que de nombreuses adolescentes rêvaient de taper dans le cuir, elle a choisi l'arbitrage. Bien lui en a pris : elle est entrée dans l'histoire nationale en devenant la première femme à arbitrer un match de football professionnel masculin en Uruguay. À cette occasion, Central Español a battu devant son public Tacuarembó (3:2) lors de la première journée du championnat de deuxième division.

La nouvelle a fait grand bruit. Et pour cause : la chose n'était pas gagnée d'avance, dans un milieu qui n'évolue que lentement vers l'égalité entre les sexes. "Je n'ai pas encore réalisé ce que cela signifie, mais je suis consciente de tout ce que j'ai dû traverser pour en arriver là et pour pouvoir profiter de l'opportunité", confie Umpiérrez avec le sourire à FIFA.com.

"Pour moi, c'est un épisode dans mon travail et je suis restée la même femme que celle qui arbitrait l'an passé dans la catégorie inférieure. Si on veut voir ça comme une porte supplémentaire ouverte aux femmes qui souhaiteraient arbitrer dans le football professionnel uruguayen, tant mieux", ajoute la Charrúa de 33 ans.

Pourquoi arbitre ? "Je jouais comme numéro 9 et je ne me débrouillais pas trop mal. L'arbitrage est arrivé plus par curiosité. J'ai d'abord voulu suivre la formation avec ma tante dans mon village, Pan de Azúcar, mais j'avais 16 ans et je n'ai pas pu car il fallait être majeure", se souvient-elle. Plus récemment à Montevideo, où elle s'est installée pour étudier le droit, l'envie est revenue. On est en 2002. "Mon père, qui sait comment on traite les arbitres, n'était pas chaud. Je l'ai convaincu en lui disant que ça ferait entrer un peu d'argent et que ça l'aiderait à payer mes études."

Sur les 12 femmes qui débutent la formation, trois seulement sont reçues, en 2004....

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http://fr.fifa.com/womens-football/news/y=2016/m=3/news=umpierrez-un-pas-de-plus-vers-l-egalite-entre-les-sexes-2770830.html