mercredi, août 17, 2016

RIO 2016 : Julie, Charlotte, Alexandre, Eddie et Stéphanie vivent aussi leur rêve olympique...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,


Publié le 17/08/2016 - Acteurs essentiels des Jeux, les sifflets aussi nouent un lien particulier avec la grand-messe du sport internationale. Les arbitres français racontent.
« Comme tous les athlètes, les arbitres aussi rêvent des Jeux. » D’emblée, Julie Bonaventura plante le décor. Alors qu’elle s’apprête à vivre ces seconds Jeux en compagnie de sa sœur jumelle Charlotte, l’arbitre en handball rappelle une évidence que certains auraient pu oublier : il n’y a pas que pour les sportifs que cette compétition constitue un graal.

« C’est la consécration d’une carrière, un rêve énorme, poursuit-elle. Avec ma sœur, nous avons déjà eu la chance de pouvoir le vivre à Londres. Nous pensions que c’était trop tôt pour nous et nous n’osions y croire, de peur que cela s’évanouisse. De le revivre à Rio, c’est comme si on nous offrait un deuxième énorme gâteau et nous allons le savourer pleinement. »



Et la Française de se replonger dans sa boîte à souvenirs : « Le gâteau de Londres, j’en garde toujours un savoureux goût en bouche. De la cérémonie d’ouverture à celle de clôture, cela avait été extraordinaire. J’avais vécu une compétition géniale, aussi bien au niveau de l’ambiance que de son déroulement. Et puis, même dans nos rêves les plus fous, nous n’aurions jamais imaginé arbitrer une finale olympique. » Ce qui fut le cas lorsqu’elles dirigèrent la victoire de la Norvège contre le Monténégro (26-23). Mais aussi un match du tournoi masculin. « Au handball, on n’est pas sectaire, sourit-elle. Certes, le monde du sport reste assez macho et la tendance reste, pour des arbitres femmes, à arbitrer des féminines. Mais il y a quelques ouvertures, car on se rend compte qu’à compétence égale, il est bien aussi de nous donner notre chance. »

L’enthousiasme de la sœur Bonaventura est partagé par son homologue en rugby à 7, Alexandre Ruiz : « J’ai ce sentiment un peu égoïste de me sentir privilégié, car c’est la plus grande compétition au monde, bien au-delà d’une Coupe du monde. Y participer est quelque chose d’exceptionnel ! » 

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