mercredi, avril 05, 2017

LFP/FFF - Finale de la Coupe de la Ligue - Nicolas RAINVILLE : "On ne peut pas être blasé, il y a 26000 arbitres qui aimeraient être là..."

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 05/04/2017 - C'est assez rare pour qu'on puisse le souligner, un Nîmois était en finale de la Coupe de la Ligue de football qui opposait le week-end dernier l'ogre parisien au magique monégasque au Parc OL. Sur la pelouse, Nicolas Rainville officiait non pas en tant que joueur mais comme arbitre additionnel.


Arbitre international depuis 2013, c'est en 2010 que Nicolas Rainville arrive à se hisser au sein de l'élite du football national. En 2014 et en 2016, il était déjà dans le coup pour une finale de Coupe de la Ligue qui opposait (en 2014) le PSG à l'Olympique Lyonnais. Là aussi dans un "second rôle", il dispensait alors ses conseils avisés et tenait son rang. Nous revoilà quelques jours après cette dernière finale. Pour le Nîmois, l'émotion est encore là. C'est une "Fierté qu'on fasse une fois de plus appel à moi pour ce match important. On ne peut pas être blasé, il y a 26000 arbitres qui aimeraient être là. C'est ce que je me suis efforcé de dire à mes collègues avant le match, on doit être à 110% et ne pas perdre le fil de la rencontre tout en profitant au maximum de cette finale. La préparation a été très riche et s'est faite dans un club local avec des jeunes qui nous ont aidé à travailler le tactique et la technique. Ce changement de préparation nous coupe un peu du rythme quotidien mais il ne faut pas trop perdre d'influx, d'énergie. Pour les finales, il y a beaucoup de sollicitations mais nous devons rester dans le match. C'est dans ces moments qu'on sait la chance qu'on a" explique Nicolas Rainville.

C'est en quelque sorte l'aventure d'une vie, d'une carrière. Tanqué derrière la ligne de but, c'est l'arbitre additionnel qui doit éveiller les soupçons de l'arbitre principal si une faute est commise dans la surface de réparation. Une paire d'yeux supplémentaire, une manière de repousser l'arbitrage vidéo un peu plus loin et de laisser la place à l'humain. "Ça fait pas mal d'années que j'arbitre à six, notamment en coupe d'Europe et c'est une tâche à part entière. On a des responsabilités importantes, nous sommes là pour intervenir et pour aider un maximum le corps arbitral. La décision cruciale peut être prise par un arbitre additionnel" poursuit l'arbitre, qui lui aussi est reparti avec une coupe de la Ligue individuelle en miniature.


Car le football c'est aussi ça! La part d'humanité dans des décisions incroyablement importantes. Le foot est le sport médiatique par excellence et les décisions arbitrales font beaucoup parler autour des comptoirs mais aussi en direct des tribunes ou devant les écrans. Même si l'équipe arbitrale n'avait encore jamais arbitré ensemble, "Nous passons 22 semaines par an ensemble à Clairefontaine, on se connaît parfaitement. Il nous faut communiquer et discuter des stratégies mais l'essentiel est d'avoir confiance et d'être solidaires. Nous sommes six mais le copain qui est à côté n'a peut-être pas vu la faute... Comme sur le terrain quand un joueur loupe un contrôle, son coéquipier va le récupérer" note l'arbitre nîmois.....



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