mardi, octobre 17, 2017

FFF / LFP - Alexandre PERREAU NIEL : La rétrogradation que j'ai connue m’a permis de prendre du recul...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,


Publié le 17/10/2017 - La section Régionale BOURGOGNE - FRANCHE-COMTÉ de l'UNAF a interviewé Alexandre PERREAU NIEL, arbitre Fédéral 2 qui nous livre quelques pensées sur sa carrière, ses fonctions et la préparation de ses rencontres...


Quand as-tu commencé l'arbitrage ? Et qu'est ce qui t’a motivé pour être arbitre ?

J'ai commencé l'arbitrage en 1998, j'effectue donc cette année ma 20ème d'arbitrage. J'étais joueur à l'AS Précy Football, et le président du club m'a proposé d'essayer l'arbitrage car il pensait que j'avais une personnalité qui pouvait convenir. Et il ne s'est pas trompé...

Il y a 2 saisons, tu étais F2, tu es descendu à la fin de cette même saison puis remonté l'année dernière pour rejoindre une nouvelle fois le 2ème plus haut niveau de France (Ligue 2), un message à faire passer aux arbitres aux niveaux plus bas pour nous dire que derrière un échec il est toujours possible de réussir ?

Un jeune essayiste, Idriss ABERKANE a dit : "l'échec est un diplôme". Je partage complètement sa pensée. La rétrogradation que j'ai connue m’a permis de prendre du recul, de voir les choses différemment et de progresser pour devenir meilleur. Ce qui m'a permis de remonter en Ligue 2. Malgré la descente, il faut continuer à y croire et se remettre au travail, car le travail paie toujours. Être déterminé et se donner des objectifs élevés.

Chaque match pour toi, est souvent un long déplacement, comment abordes-tu la rencontre ?

Je me prépare toute la semaine en amont physiquement, psychologiquement et techniquement. J'arrive toujours la veille et je passe la soirée avec mes assistants afin de commencer à créer l'équipe qui officiera le lendemain. J'ai toujours une bonne pression et je dois dire que la rétrogradation m'a permis d'être encore plus serein aujourd'hui. Je n'ai pas d'habitude car je me dis toujours qu'avec des habitudes, il suffit qu'une fois l'habitude ne puisse être mise en place et tout s'écroule.

En plus d'être arbitre d'un très haut niveau, tu as un métier qui te prends du temps, tu es professeur des sports/études dans l'école d'arbitrage au lycée Fourier à Auxerre : parles nous en ?

Lire la suite de l'interview sur
http://bourgognefranchecomte.unaf-arbitres.com/article/2939/unaf-89-rencontre-alexandre-perreau-niel-arbitre-federal-2