jeudi, août 14, 2014

FOOTBALL - SUISSE : Alain HEINIGER - Arbitre-Assistant FIFA

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,

A 28 ans, Alain Heiniger est un des plus surs espoirs de l’arbitrage suisse. Assistant FIFA depuis cette année, il compte une bonne cinquantaine de matches à la touche en Super League. Actuellement, il se trouve en Chine pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse, avant, il l’espère, de gravir les échelons du football mondial aussi vite qu’il a gravi ceux du football suisse. Lui qui arbitre pour le FC Nord Gros de Vaud et habite Vuarrens sait très bien d’où il vient et admet avoir été très ému en recevant le prix de « meilleur arbitre vaudois » lors de la dernière Nuit du Fooball. Rencontre avec un homme sans prise de tête et extrêmement sympathique.



Alain Heiniger, d’où vous vient cette passion pour l’arbitrage?

Je m’en rappelle très bien, j’avais un match à Echallens, en juniors. Et pour tout vous dire, je n’étais pas très très bon (rires). J’avais 13 ou 14 ans. Et j’ai vu une annonce comme quoi ils recherchaient des arbitres. Comme j’en avais marre de me faire crier dessus pour mon jeu, mais que j’adorais le foot, je me suis dit: « Ca, c’est pour toi! ».

Vous avez commencé par les petits, forcément…

Oui, bien sûr. J’avais les juniors D le samedi matin, puis les C l’après-midi. Et puis, dès 18 ans, j’ai commencé en 4e ligue. J’ai apprécié et je n’ai jamais lâché. En fait, je me suis vite aperçu, pour reprendre ce que je disais il y a quelques instants, que je me faisais moins engueuler en sifflant plutôt qu’en tapant dans le ballon! Le football m’a beaucoup apporté.

Vous avez régulièrement gravi les échelons, devenant aujourd’hui arbitre-assistant FIFA! A quel moment avez-vous décidé de vous retrouver à la touche?

En fait, cela s’est décidé assez vite dans la formation. J’ai su très vite que j’étais fait pour ce poste. J’avais un petit souci de personnalité à l’époque. Vous savez, je ne suis pas très grand, je n’étais pas sûr de moi. Comme arbitre central, cela posait un problème (rires). Là, à la touche, je suis épanoui. J’aime beaucoup ce que je fais et je ne regrette absolument rien.

Mais vous avez un rôle très compliqué à assumer, non? Les arbitres sont souvent médiatisés, en bien ou en mal, mais les assistants restent dans l’ombre…

Oui, mais cela ne me dérange pas. J’ai tout autant d’importance qu’un central, mais pas les mêmes responsabilités, simplement. Mais je vous garantis que quand vous levez le drapeau pour un hors-jeu, suivant où vous êtes, on se rappelle de vous (sourire). On a notre mot à dire, en tant qu’assistant, un vrai rôle à jouer dans le déroulement d’un match.

On vous a vu en préparation lors de Lausanne-Sion, sur le terrain de Saint-Sulpice…

Oui, et j’ai bien aimé! Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas retrouvé aussi près des spectateurs! Ca m’a un peu rappelé mes débuts… En fait, au début, je dois dire que ça m’a vraiment surpris. On entend tout ce que les spectateurs disent, les critiques, les blagues… J’avais vraiment oublié à quel point!

Dans un stade comme Saint-Jacques, vous n’entendez rien?

Non, les gens sont vraiment trop loin. J’entends un brouhaha, bien sûr, la foule qui gronde. C’est extrêmement motivant.



Plus que pour un simple match dans un stade vide?

Oui, mais ça c’est normal. Chaque footballeur vous dira la même chose… Quand vous arrivez dans un stade plein, le boulot est le même que dans un stade vide, c’est sûr. Mais au fond de vous-même, il y a quelque chose en plus. C’est le football, sa beauté.

Mais arbitrer un match, ou être à la touche, c’est la même chose en 2e ligue ou en ligue nationale?

Fondamentalement, oui. Mais la qualité amène la vitesse, c’est sûr. Et le contraire est aussi vrai!

Jusqu’à quel point pouvez-vous arriver? Une Coupe du Monde, c’est un rêve inaccessible?

Non, ce n’est pas inaccessible, mais, nous les assistants, on dépend des arbitres centraux. Si l’un d’eux est pris, alors oui, il y aura des assistants avec, je ne vous apprends rien. Mais c’est impossible de planifier quelque chose comme ça. Si cela dépendait de moi uniquement, je pourrais vous répondre plus précisément. Mais là, déjà, je dois être très bon sur le plan individuel, mais aussi espérer qu’un central le soit… et qu’il me choisisse pour aller avec!

Aujourd’hui, arrivez-vous vivre de l’arbitrage?

Non, non! J’ai un employeur à côté, à 100%.

A 100%! Mais vous arrivez vous entraîner tous les jours pour être au niveau qui est le votre?


Oui, je m’entraîne tous les jours. Je fais des entraînements spécifiques, envoyés par notre médecin sportif de l’ASF. On lui envoye les données physiques, il regarde et analyse tout ça. Le plus dur, ce n’est pas vraiment la préparation, c’est plutôt la récupération, qui est tout aussi importante.

Parce que vous pouvez être un mardi soir à Chiasso pour la Challenge League et le mercredi matin au boulot?

Oui, tout à fait. Bon, mon employeur est très flexible, pas de soucis de ce côté-là. Mais je n’ai pas beaucoup de vacances, ça c’est clair. En fait, mes vacances, je les utilise pour partir en stages ou sur des tournois.

Vous avez quelque chose de prévu à ce niveau-là, bientôt?

Oui, et je m’en réjouis beaucoup! Je suis depuis la mi-août aux Jeux Olympiques de la Jeunesse, en Chine, c’est déjà un événement extraordinaire, mais j’en espère évidemment encore plus.

Vous aimeriez être professionnel? Vous estimeriez cela juste pour arbitrer des équipes de haut niveau?

Qui n’aimerait pas vivre de sa passion? Bien sûr qu’être professionnel ce serait un rêve pour moi. Mais à quoi cela sert que j’y pense? Aujourd’hui, il n’y a pas cette possibilité en Suisse. Donc, on fait sans. Dans un monde idéal, vous connaissez ma réponse, mais dans celui que je connais, c’est impossible. Alors, voilà.

Etes-vous favorable à la « Goal-Line Technology »?

Oui, j’y suis très favorable. Convaincu à 100%. Prenez le match entre la France et le Honduras à la Coupe du Monde: elle a servi à bon escient. Même moi, en regardant ma télévision, je n’arrivais pas à me convaincre que le ballon était entré. Là, en dix secondes, on vous apporte la solution. Parfait.

Et la vidéo?

Non. Clairement non. Le football doit être le même pour tous, des juniors à la FIFA. Ca a l’air contradictoire avec ce que je viens de dire concernant la Goal-Line Technology, je sais…

On allait vous le dire…

Mais en fait, pas du tout. La vidéo, c’est autre chose, c’est bien plus compliqué à mettre en place et on n’arrivera jamais au 100% de fiabilité. Avec la technologie sur la ligne de but, on peut y arriver.

Comment jugez-vous le niveau de l’arbitrage en Suisse?

Sincèrement, il est très bon. Mais pas seulement en ce qui concerne l’élite! Déjà à l’ACVF, la formation est très bonne. On est encadré comme il le faut, la qualité d’instruction est excellente. Des anciens grands arbitres nous enseignent la marche à suivre, les écueils à éviter. Nous sommes bien suivis, dès l’ACVF, j’insiste.

Il y a quand même une marge d’amélioration, non?

Oui, bien sûr, comme dans tout.

Par quoi passe-t-elle cette amélioration potentielle?

On y revient, bien sûr: par le professionnalisme. On ferait un grand pas en avant avec cela, mais de nouveau, ça ne sert à rien d’en parler tant que ce n’est pas en place. Je préfère me dire qu’on fait le maximum avec la situation actuelle.

On entend toujours parler du FC Bâle, qui serait avantagé par les arbitres. Sa position dominante en Suisse, ses supporters bruyants, son influence en coulisses… Vous qui vivez les matches de l’intérieur, vous nous confirmez que vous levez plus facilement le drapeau en faveur du FC Bâle?

Mais évidemment que non (rires)! Tout ça, ça vient de l’extérieur, des journaux… Tout le monde parle du FC Bâle, le moindre petit truc prend des proportions énormes, mais moi, je peux vous dire que je vais arbitrer là-bas comme dans n’importe quel club.

Excusez-nous d’insister, mais quand vous avez tout Saint-Jacques qui réclame un hors-jeu, le hurlement de milliers de fans… Ca influence un être humain, même le plus honnête et le plus incorruptible qui soit, non?

Non, je ne trouve pas que le public ait de l’influence sur une de mes décisions. Je suis sûr du contraire. Il y a de l’adrénaline, c’est sûr, mais on apprend à gérer cette pression. Avant un match, je suis nerveux, je suis concentré, et j’entre dans ma bulle. Sincèrement, quand vous avez une longue balle et l’attaquant hors-jeu d’un demi-mètre, vous n’avez pas le temps de vous demander si c’est un joueur de Bâle ou d’YB ou de Lausanne… Vous n’y pensez même pas. Hors-jeu, vous levez. Point.

Vous vous concentrez comme un joueur de football avant un match?

Oui, je crois. Pour moi, le match commence dès l’arrivée au stade. Il y a diverses étapes, l’échauffement, l’avant-match… Après, ça dépend des personnes. En ce qui me concerne, j’entre en « hyper-concentration » cinq à dix minutes avant le match. Comme je vous l’ai dit, je mets dans ma bulle, et je n’entends plus rien d’autre que les sons du match.

Vous avez une bonne relation avec les joueurs?

Dans l’ensemble, oui. En Suisse, il y a un bon état d’esprit.

Vous les tutoyez? Si vous croisez un joueur dans un bar ou en vacances, vous allez discuter avec lui?

Non, ça ne m’est jamais arrivé. On ne se voit que lors des matches, on peut parler un peu avant, se dire bonjour, mais c’est tout. Dans l’ensemble, ça se passe très bien. Tout le monde est professionnel. Mais ce ne sont pas des relations amicales, non. De bonnes relations de travail, c’est tout.

Tiens, d’ailleurs, vous parlez en quelle langue aux joueurs?

Cela dépend… On peut passer de l’une à l’autre en une seconde. Un Sion-Lausanne, je vais parler en français, mais tout d’un coup dire quelque chose en allemand à l’arbitre. Et on peut parler en anglais avec un étranger. Lors d’un Sion-GC, par exemple, c’est comme ça vient. Je peux demander à un joueur de se calmer en français pendant qu’il m’engueule en allemand, ou le contraire (rires). On n’a pas de consignes à ce niveau-là. Ce sont les beautés de la Suisse (sourire).

Comment ça se passe dans votre tête, quand vous faites une erreur manifeste? Enfin, pas sur le moment, mais quand vous vous en rendez compte, après la partie?

C’est un très mauvais sentiment. Sur le moment, vous vous dites: « Mais qu’est-ce que j’ai fait? » Et après, vous regardez la vidéo, vous essayez de comprendre pourquoi vous avez levé, ou pourquoi vous n’avez pas levé. On peut apprendre de chaque erreur.

Comment pouvez-vous progresser? Mal juger un hors-jeu, ce n’est pas « améliorable », si?

Si. Vous savez, on est inspecté à chaque match, il y a un débriefing après. On parle de ce qui a été, de nos erreurs, d’où on peut progresser. D’ailleurs, on a une sorte de forum privé sur internet, où l’on peut analyser et discuter de nos erreurs à tête reposée. Pour un hors-jeu montré à tort, je dois être plus attentif, mieux anticiper, regarder partout. Chaque match est différent, il ne faut pas se prendre la tête avec les erreurs, mais il faut chercher à aller de l’avant. Comme on dit dans le canton de Vaud, « quand c’est fait, c’est fait », mais bon, on peut faire en sorte que cela se reproduise le moins souvent possible (sourire).

En cas de doute…

Je ne lève pas! C’est clair et net. Si je ne sais pas, je ne lève pas le drapeau. Allez, je vais vous donner un scoop…

Magnifique!

9 fois sur 10, si vous avez un doute, c’est que l’attaquant n’est pas hors-jeu.

Ce qui veut dire qu’à chaque fois ou presque que vous ne savez pas, c’est qu’il n’y a pas hors-jeu.

Voilà.

C’est fou, ça!

C’est le fruit des observations, de nos débriefings.

D’accord, mais il y a aussi la connaissance des attaquants qui intervient, non? Vous nous disiez ne pas savoir si Bâle ou une autre équipe jouait, mais vous savez quand même où vous êtes, non? Ca fait partie de la préparation de match d’un arbitre d’élite de savoir si GC joue en 4-3-3 ou en 4-4-2?

Mais bien sûr, c’est évident. Puisque vous aimez parler du FC Bâle, je sais bien, avec l’expérience, que Marco Streller est toujours à la limite. Ca fait partie du job, comme de savoir qu’une équipe a un ailier rapide, qui aime partir dans le dos du défenseur.

Il y a une grande solidarité entre les arbitres suisses?

Oui, on est un « team », mais il y a un côté « compétiteur », bien sûr. De nouveau, ça ressemble à une équipe de foot. Vous êtes soudés pour gagner sur le plan collectif, mais vous souhaitez aussi le meilleur pour vous-même à un niveau individuel. C’est humain et très sain, à mon avis. En ce qui me concerne, je suis souvent sur les matches avec Alain Bieri. A force, on se connaît bien. On a nos petites habitudes, les gestes, les regards… On se connaît par coeur.

Donc, si on vous suit bien… Si Alain Bieri est pris pour aller disputer une Coupe du Monde, vous avez de fortes chances d’y aller aussi?


Rien n’est acquis et cela dépend aussi et surtout de soi. Je dois être bon, déjà, avant de penser au reste. Durant chaque match, on donne le meilleur de nous-mêmes, en équipe, mais aussi individuellement. Par exemple, au mois de mars, nous sommes allés arbitrer Pologne-Ecosse, en match officiel, c’était génial.

Les A?

Oui, les équipes nationales. C’était à Varsovie, devant 45’000 personnes, dans le stade qui a accueilli la finale de l’Euro 2012. Forcément, ça marque.

Ca donne envie, surtout…

Il faut prendre tous les matches qu’on nous donne, avec humilité. Et travailler, encore et toujours. C’est la clé, je ne vous apprends rien. Vous me parliez de Coupe du Monde, mais ça ne vient pas comme ça. Là, je suis arbitre assistant FIFA, je suis allé en Youth League, j’ai les JO de la Jeunesse aujourd’hui… Il faut que je fasse mes preuves là avant de penser à la suite. Je ne me mets pas de pression, c’est déjà très beau ce que je suis en train de vivre…

Vous, le gamin du Gros-de-Vaud…

Oui, c’est fou, hein?

Vous avez été désigné « meilleur arbitre vaudois » lors de la dernière Nuit du football. Ca vous touche ce genre de choses ou ça passe loin de l’arbitre FIFA que vous êtes aujourd’hui?

Vous rigolez, j’espère! Quand j’ai reçu le courrier m’avertissant de cet honneur, j’ai eu pendant quelques fractions de seconde le fil de mon histoire qui m’est passé devant les yeux. Le gamin du Gros-de-Vaud, comme vous l’avez justement dit… J’ai été très ému, je vous prie de le croire. Et vous savez ce qui m’a particulièrement frappé?

Non?

Que l’ACVF pense encore à moi. Je m’explique: je n’ai plus beaucoup de contacts avec cette association qui m’a formé et permis d’être où je suis aujourd’hui. Vu que j’ai quitté ce niveau-là, je n’ai plus besoin de participer aux causeries d’avant-saison et je n’y vais pas forcément. Pas parce que je ne veux pas, mais ça tombe souvent pendant d’autres activités au niveau suisse et je ne peux évidemment pas me dédoubler. C’est pour ça que recevoir cette récompense m’a surpris, mais surtout fait énormément plaisir. J’en suis très fier.

Mais c’est normal que l’ACVF pense à vous, non? Vous êtes un de ses plus dignes représentants au plus haut niveau du football mondial!

Sincèrement, je ne m’en rendais pas compte et j’en suis très fier. Si, au travers de cet article, j’arrive faire passer le message que l’ACVF m’a apporté énormément au travers de sa formation et que mon passage là-bas a été une école de vie fantastique, je vous en serais très reconnaissant.

Source ; FOOTVAUD.ch

mercredi, août 13, 2014

HANDBALL : DEPART IMMINENT POUR LES ARBITRES

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ,


Les arbitres de Handball nationaux s'apprêtent dans quelques jours à reprendre le chemin des gymnases, mais avant cela, passage obligé par  le stage de début de saison, avec son lot de questionnaire et d'exercices physiques permettant à la CCA de prendre le pouls de ses troupes.

Arbitres de Handball : Une Équipe qui réagit en même temps
Le GROUPE 1 sera cette année scindé en deux, pour permettre à une partie d'entre eux d'arbitrer les habituels tournois de rentrée à travers toute la France. Rendez vous donc pour eux, à Valence (du 29 au 30 août) et à Montpellier (du 22 au 23 août). Le GROUPE 2 sera également à Montpellier (du 23 au 24 août) pour y effectuer les épreuves de début de saison et valider ainsi leur grade. Les GROUPES 3 et 4 seront réunis un peu plus tard sous la houlette de leur Responsable de Secteur respectif du 6 au 7 septembre à SAINTE-TULLE (Secteur Sud-Est), à NANCY (Secteur Nord-Est), à ANGERS (Secteur Nord-Ouest) et à ARTIGUES-LES-BORDEAUX (Secteur Sud-Ouest).

En attendant, la pré-saison des clubs professionnels ayant repris depuis pas mal de temps, les arbitres officient sur les matchs amicaux organisés par ceux-ci, histoire de remettre petit à petit le pied à l'étrier.

Nous vous communiquons ci-après les TOURNOIS de début de saison, sur lesquels vous risquez de croiser nos amis arbitres, et vivre la passion du Handball à travers le spectacle qui vous est offert.

LA RÉDACTION DE ARBITREZ-VOUS



CHALLENGE GEORGES MARRANE
Samedi 30 – Dimanche 31 août 2014
Samedi : ROUEN & DREUX - Dimanche: PARIS
Équipes : IVRY – TOULOUSE - KRISTIANSTADT (SUEDE) – HCM CONSTANTA (ROUMANIE)
Arbitres : MM. BRIANCEAU / MONLLOR & MEYER / OUDIN











CHALLENGE CHRISTOPHE CARATY
Samedi 30 – Dimanche 31 août 2014
Lieu : PLOUGASTEL-DAOULAS et BREST
Équipes  : CESSON-RENNES – SAINT-RAPHAËL – DUNKERQUE - NANTES
Arbitres : MM. KLEIN / ROLLAND & BUY / DUCLOS











FEMINA HAND CUP
Vendredi 29 - Samedi 30 - Dimanche 31 août 2014
Lieu : PLAN-DE-CUQUES
Équipes : TOULON - NICE - NIMES - METZ - MERIGNAC
DIJON - LE HAVRE - PLAN DE CUQUES
Arbitres : Mles PARADIS / TOURNANT & COCHARD / HERY
MM. KLEIN / ROLLAND & BUY / DUCLOS




TOURNOI DES DUCS DE BOURBON
Vendredi 29 - Samedi 30 août 2014
Lieu : MONTLUCON
Équipes : GIRONDINS DE BORDEAUX - SARAN - CHARTRES METROPOLE - VALENCE
Arbitres :  MM. MARLOVIC / VASSERE & FERBUS / VAUJANY












EUROTOURNOI
Samedi 30 – Dimanche 31 août 2014
Lieu : STRASBOURG
Équipes : MONTPELLIER – CHAMBÉRY – PARIS SG – VESZPREM (ALL) – KIELCE (POL) - EL JAISH SC (QAT)
Arbitres : PICHON / REVERET - DENTZ / REIBEL & GASMI / GASMI





TROPHÉE COTENTIN HANDBALL
Vendredi 29 - Samedi 30 - Dimanche 31 août 2014
Lieu : CHERBOURG
Équipes : EN COURS
Arbitres : MM. LAHACHE/SOUBRIE & CHAMI/MILI








TROPHÉE MORBIHAND
Samedi 23 - Dimanche 24 août 2014
Lieu : VANNES et LORIENT
Équipes : DUNKERQUE – NANTES – CELJE (SLO) – PLOCKS (POL)
Arbitres : MM. BADER / WEBER & BOUNOUARA / THOBIE











MASTERS HANDBALL
Samedi 23 - Dimanche 24 août 2014
Lieu : GRENOBLE
Équipes : BERNE (SUI) - PORTO (POR) - TOULOUSE - CHAMBERY
Arbitres : Mles BONAVENTURA / BONAVENTURA
MM. BOURGEOIS / MORENO



VENDEE HAND TROPHÉE
Vendredi 22 - Samedi 23 août 2014
Équipes : MONTPELLIER – SAINT-RAPHAËL – PARIS SG - ZAGREB (CRO)
Arbitres : MM BOUNOUARA / SAMI & LANGEVIN / RAGAINE

FOOTBALL - Plus jamais ça !! - Un arbitre presque lynché

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,


Un match de Jeunes dans un pays du Nord de l'Afrique....



LA RÉDACTION D'ARBITREZ-VOUS

mardi, août 12, 2014

FOOTBALL - NATIONAL - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 3 [22/08/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,











FOOTBALL - LIGUE 2 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 4 [22/08/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,












FOOTBALL - LIGUE 1 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 3 [22-23/08/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,












lundi, août 11, 2014

FOOTBALL - Clément TURPIN : Candidat au Groupe Elite de l'UEFA

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,

Sur demande, les médias du département de l'UEFA et d'autres sources ont confirmé qu'il n'y aura pas de changements dans les catégories d'arbitres de l'UEFA cet été, sauf l'élimination de responsables russes Maksim Layushkin et Vladimir Kazmenko, qui ont été suspendus par le département de l'arbitre de la FA russe il ya quelques mois.
Le premier semestre sans aucun changement depuis des années est peut-être causée par la Coupe du Monde et l'incertitude durable, à savoir si Jonas Eriksson, Pedro Proença et Howard Webb finiront leur carrière internationale ou non.

Dans le contexte de Premier groupe de l'UEFA, les arbitres suivants seront suivis de près au cours des prochains mois et doivent être considérés comme des candidats plus que de solides pour une promotion à l'Elite Group et, comme conséquence logique, pour l'EURO 2016.

Programme Talent:

Ivan Bebek (Croatie) - mentor: Bertrand Layec (France)
Ovidiu Alin Hategan (Roumanie) - mentor: Vítor Pereira de Melo (Portugal)
Matej Jug (Slovénie) - mentor: Jan Wegereef (Pays-Bas)
Sergei Karasev (Russie) - mentor: Manuel Mejuto González (Espagne)
Szymon Marciniak (Pologne) - mentor: Frank de Bleeckere (Belgique)
Tasos Sidiropoulos (Grèce) - mentor: Peter Fröjdfeldt (Suède)
Clément Turpin (France) - mentor: Roberto Rosetti (Italie)

Du 13 au 15 Août 2014, ces arbitres et tous les autres arbitres de l'UEFA Elite et Premier groupe se réuniront lors du séminaire d'été annuel au siège de l'UEFA: Nyon.

Source : UEFA

"Nous les avons tant aimés" - MICHEL VAUTROT : L'inspiration de toute une génération

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 11/08/2014 - Lorsqu'on parle de Michel Vautrot, ne vous y trompez pas, on parle du meilleur arbitre de l'histoire du football français. Au delà de deux phases finales de Coupe du monde, d'une finale de championnat d'Europe et de cinq finales de coupe de France (record à battre), la personnalité autant que les compétences du Bisontin en font encore aujourd'hui une référence. Lorsqu'on parle avec Michel Vautrot, on replonge avec délectation au cœur des années 80 avant que les arbitres ne soient pris en otage par l’œil impudique de la télévision, avant que les petits chefs des sifflets français ne commettent l'irréparable et jettent l'opprobre sur le meilleur d'entre eux. (Johann CRUYFF)

Durant sa carrière, il a dirigé cinq matches de Coupe du monde de football, dont deux en 1982 (Italie-Pologne au premier tour et Belgique-URSS au deuxième tour) et trois en 1990 (matches de poule Pays-Bas-Irlande et Argentine-Cameroun et demi-finale Argentine-Italie). Il détient également le record du nombre de finales de Coupe de France arbitrées avec un total de cinq : 1979, 1982, 1983, 1984, 1987. Il arbitre la finale de l'Euro 1988 qui voit les Pays-Bas l'emporter sur l'URSS. Il arbitre également la finale de la Coupe des clubs champions européens 1985-1986 remportée par le Steaua Bucarest aux dépens du FC Barcelone.

PAYS-BAS / URSS : Michel VAUTROT avec Gérard BIGUET et Rémi HARREL
Il a été classé deux fois, en 1988 et 1989, meilleur arbitre du monde, titre décerné par l'IFFHS (International Federation of Football History & Statistics), qu'il est le seul arbitre français à avoir obtenu.

En 1990, il est lauréat du Prix Pierre-Paul Heckly de l'Académie des sports.

Il est l'ancien Directeur Technique National de l'Arbitrage français, ancien membre de la commission d'arbitrage de la FIFA et de l'UEFA, instructeur FIFA depuis 1991. Son nom a été donné au "Challenge Vautrot", qui réunit chaque année dans la bonne humeur, les arbitres de football franc-comtois. Il est d'ailleurs le président d'honneur de l'AFAF Franche-Comté, amical français des arbitres de football.

En 2003, il est mis à l'écart par toutes les instances sportives de la FFF, après avoir dénoncé une affaire de corruption.

En 2006, Michel Vautrot est fait chevalier de la Légion d'honneur. La décoration lui est remise par Nicolas Sarkozy le 30 novembre 2009 à l'Élysée.


Une interview : 20 minutes de bonheur avec Michel VAUTROT



LA RÉDACTION D'ARBITREZ-VOUS /  Source : WIKIPEDIA