Élu meilleur arbitre de jeunes Midi-Pyrénées 2014, Anthony Lac est voué à un bel avenir dans le corps arbitral de rugby.
Anthony Lac, meilleur jeune arbitre de rugby Midi-Pyrénées 2014 est convaincu que la connaissance parfaite de ce sport et de ses règles favorise l'envie de passer à l'arbitrage «tout aussi attractif que de jouer» affirme le jeune arbitre. C'est l'occasion de faire connaissance avec un Aveyronnais à l'avenir certain au plus haut niveau.
Anthony Lac, présentez-vous ?
J'ai 19 ans, je suis natif de Decazeville. Après avoir été scolarisé à François d'Estaing à Rodez, je suis actuellement dans ma 1re année à l'école d'infirmier.
Arbitre de rugby, c'est un rêve d'enfant ?
Non, pas du tout. Je suis dans une famille de rugby. Mon père a joué dans le bassin, Viviez, Decazeville, Maurs… Mes frères, plus jeunes, jouent à Decazeville. J'avais 15 ans, parfois il manquait un arbitre, moi, le grand je mis suis collé pour aider. Beaucoup de monde me disait que je me débrouillais plutôt bien. Ces encouragements aidants je me suis pris au jeu. J'ai trouvé ce que je cherchais dans le sport. Quand on assimile bien le jeu et les règles, c'est tout aussi captivant que de jouer.
Vous avez été nommé meilleur jeune arbitre Midi-Pyrénées 2014 ?
Ce sont les clubs qui notent les arbitres selon les critères précis. Communication, connaissance des règles, direction du match… Nous sommes 12 en France à être nommés dans les régions. Pour la finale du TOP 14 en 2015 on sera à Paris, je vais me battre pour être le premier national.
De grosses ambitions ?
Oui, je veux atteindre le niveau TOP 14 et plus tard l'international.
Un parcours rapide. Vous allez diriger des matchs en Honneur la prochaine saison ?
Cela fait 4 ans que j'arbitre. Cette saison j'ai fait des matchs de nationale B (réserve de fédéral 1). L'année qui vient, je vais arbitrer le niveau régional senior.
Comment s'entraîne un arbitre, quelle est sa préparation ?
Souvent c'est de l'entraînement individuel. Il faut bien se connaître. Physiquement il ne faut pas tricher avec soi-même. Une fois par mois on a des réunions de secteur et 3 fois par an des stages. J'ai aussi intégré le groupe de développement, une formation faite par des arbitres pro D2. Personnellement j'ai été suivi depuis le début par Bernard Filhol au niveau départemental et Maxime Rouquié au niveau régional. Ils m'ont énormément aidé.
Quel genre d'arbitre êtes-vous ?
J'encourage l'équipe qui veut créer du jeu. Je réprimande sévèrement les joueurs qui trichent, je n'aime pas le jeu déloyal. sinon je suis assez décontracté et sûr de ma connaissance du jeu. L'important est de ne pas se laisser déborder par le jeu et les enjeux des équipes.
Un souhait ?
Réussir mon oral, l'an prochain pour être le 1er des 12 arbitres sélectionnés et un jour arbitrer des matchs internationaux.
Source : La Dépêche.fr