mercredi, juin 18, 2014

DROIT DE REPONSE à l'article de Alexandre PAUWELS du 14.06.2014



L'article en Question paru sur FOOT MERCATO : Trois jours après son top départ, la Coupe du Monde ne fait pas encore parler d'elle que pour le beau jeu. L'arbitrage est en effet au cœur des débats, alors que plusieurs erreurs sont à déplorer.

L’incroyable victoire des Pays-Bas face à l’Espagne hier soir a permis de reparler football. Mais force est de constater qu’avant le premier artifice de cette Coupe du monde, la compétition ne faisait parler d’elle, quasi-exclusivement, que pour l’arbitrage. Le Japonais Yuichi Nishimura a commencé fort dès le match d’ouverture entre le Brésil et la Croatie, entre un pénalty inexistant accordé à la Seleçao et une autre décision curieuse en défaveur des hommes de Niko Kovac – sans parler de but refusé, les Brésiliens s’étant arrêtés de jouer auparavant. Ce même sélectionneur avait lancé une première salve au sortir de la rencontre, invitant les officiels à directement « donner la Coupe du monde » à son adversaire du soir.
Les Mexicains auraient également pu parler de honte après leur rencontre face au Cameroun. Leur victoire face aux Lions Indomptables (1-0) les a sans doute découragés à entretenir la polémique. Il y avait pourtant matière : l’arbitre de la rencontre, le Colombien Wilmar Roldan, a injustement refusé deux buts marqués par Giovani dos Santos, pour des positions de hors-jeu inexistantes. On pourrait également parler du pénalty accordé à Diego Costa lors de la rencontre d’hier soir. Quoi qu’il en soit, cela fait déjà beaucoup.

L’arbitrage est déjà pointé du doigt, et gâche le début de la compétition. La théorie de « l’erreur est humaine » ne comble pas le chagrin des peuples et ne suffit plus à l’heure où la technologie pourrait permettre de réduire ces erreurs à néant. Peut-être faut-il y voir un avantage, malgré tout. Cet arbitrage catastrophique est une occasion donnée aux progressistes au sein des instances, alors que les réunions approchent. Ce Mondial permettra-t-il, à l’instar du dernier qui avait été suivi de la mise en place de la technologie sur la ligne de but, de faire une nouvelle avancée en matière d’arbitrage ? En attendant les réponses, il n’y a qu’à espérer que les erreurs ne se répèteront pas…


L'arbitre Yuichi Nishimura concentre les critiques



Réponse de la rédaction de  ARBITREZ-VOUS :

Voilà bien un article polémique dans toute sa splendeur. Décomposé en trois grands axes : Constat de critique et d'erreur, réaction sur la théorie de l'erreur humaine et conclusion pour nous enchanter sur une éventuelle progression de la technologie au bénéfice du jeu.

C'est tout l'art du journaliste-supporter moyen de réagir à chaud sur des problèmes connus et reconnus depuis longtemps, sans apporter un début de réponse à ces problèmes. Nous allons, sans être donneur de leçon, d'ébaucher un début de réponse.

Tout d'abord, OUI, et cela ne déplaise à quiconque, l'ARBITRE (n')est (qu')un homme; avec ses défauts, ses qualités, et sa propre culture footballistique entretenue depuis sa tendre enfance de par le pays d'où il vient. Les occidentaux, les asiatiques, les africains ont des conceptions différentes du jeu, alors pourquoi pas les arbitres. Je pense que sur "l'affaire" du pénalty que l'on reproche au japonais Yuichi Nishimura, tout est question de culture. Un joueur a t-il le droit de tenir ou simplement de faire mine de tenir un adversaire dans la surface, sans que cela n'ai de conséquences. Doit-on permettre sous prétexte qu'il s'agit du pays organisateur, d'ignorer toute faute faite contre un brésilien. En conclusion : "Y avait-il pénalty sur l'action litigieuse citée plus haut ?".
Pour notre part, nous pensons qu'il n'y avait pas faute, et donc pas de pénalty. Alors me direz-vous pourquoi en faire tout un plat ?
En fait nous pensons, jusqu'à ce que l'on nous prouve le contraire, qu'un arbitre est foncièrement HONNÊTE et INTÈGRE. Donc, nous nous moquons pas mal du résultat, seule compte l'intention. Monsieur Nishimura est il un voleur ? Nous ne nous posons même pas la question, la réponse et NON... Milles fois NON !!
Sous prétexte d'une simple erreur de jugement, que l'on pourrait mettre sur le même plan qu'une passe ratée, ou d'un but manqué alors que l'on est seul devant les buts, l'arbitre lui, a le droit à l’opprobre de la Presse et de l'équipe lésée, alors que l'on pardonne et même on oublie que le joueur (professionnel) lui s'est radicalement "LOUPÉ".
Au final la même erreur humaine, à l'arrivée deux sons de cloches concernant le jugement.
Heureusement, depuis ce match BRÉSIL- CROATIE, d'autres rencontres ont eu lieu. D'autres erreurs ont été commises. D'autres arbitres, possédant leur propre culture, ont jugés. Quelquefois bien, Quelquefois mal !!
L'arbitrage a deux vitesses qui semblent se profiler dans les futures années, ne nous réjouit pas plus que cela, mais ne nous créé pas de problème non plus. Bien sûr, les petits clubs ne pourront jamais se payer la technologie du but validé par ordinateur. Par contre c'est eux qui participent activement à la formation des arbitres de demain. Nous disons donc que tant que l'homme restera Maître à bord et ne défaussera pas ses responsabilités sur une machine, il restera un HOMME, et donc un ARBITRE digne de ce nom.

LA RÉDACTION DE "ARBITREZ-VOUS"