« Quand on m'a appelé pour me l'annoncer, j'ai cru à une blague. Je suis ensuite resté scotché pendant une semaine. Aujourd'hui, je suis pressé d'y être. » Baptiste Zywiecki ne doit pourtant pas se pincer pour y croire. Oui, cet arbitre du district nord 77, licencié à Quincy-Voisins, près de Meaux, va bien officier à la Coupe du monde de football au Brésil. Petite précision, toutefois : Baptiste a 16 ans et, côté compétition, on parle là de la Cmefe, traduisez la « Coupe du monde des établissements français à l'étranger », une épreuve réunissant les lycées français de la planète (Singapour, Emirats, Irlande, Brésil, Kenya...), qui débute aujourd'hui et se termine samedi, avec pour cadre les valeurs fondamentales du sport, telles que le respect et la solidarité.
« J'y adhère totalement, raconte le lycéen, qui va suivre la filière scientifique en 1 re. J'y vais aussi pour faire des rencontres, visiter Brasília (NDLR : la capitale accueille l'épreuve), parler l'anglais, peut-être aller voir le match Suisse-Equateur (NDLR : dimanche, dans le cadre du « vrai » Mondial) et m'éclater ! Sans oublier de progresser dans l'arbitrage. Quand je pense qu'il y a un an, je passais juste mon diplôme... »
« J'y adhère totalement, raconte le lycéen, qui va suivre la filière scientifique en 1 re. J'y vais aussi pour faire des rencontres, visiter Brasília (NDLR : la capitale accueille l'épreuve), parler l'anglais, peut-être aller voir le match Suisse-Equateur (NDLR : dimanche, dans le cadre du « vrai » Mondial) et m'éclater ! Sans oublier de progresser dans l'arbitrage. Quand je pense qu'il y a un an, je passais juste mon diplôme... »
Une tenue sur mesure
Car tout a été très vite pour Baptiste. Au début de la saison 2012-2013, il est encore gardien de but en moins de 19 ans. A la fin de l'année, il intègre la section sportive -- filière arbitrage -- au lycée Coubertin de Meaux. En mars dernier, il devient jeune arbitre UNSS. Jusqu'à la bonne nouvelle, le 19 avril : « C'était juste avant la finale de la Coupe de la Ligue, explique le fan de l'OL. Cela devait rester secret au début, sauf que je mourais d'envie de l'annoncer à mes potes. A la maison, ma petite soeur est un peu jalouse. Moi, je me demande comment cela va se passer. Bizarrement, je ne suis pas angoissé. Je suis même super décontracté. »
Plusieurs jours avant le grand départ, sa valise était fin prête, de la tenue d'arbitre livrée sur mesure au premier passeport, établi en avril afin de suivre un voyage scolaire aux Emirats arabes unis, en mai. « Baptiste est mature et intelligent pour son âge, analyse Frédéric Rabelle, son référent arbitre au club de Quincy-Voisins. A chaque fois que je viens le voir officier, il est à l'écoute des joueurs et des éducateurs. Je me souviens que lors de son premier match, il avait remis à sa place un dirigeant un peu énervé. L'envie est là. Il faut dire qu'il est très bien structuré par ses parents. »
Son père Robert confirme : « Je suis très fier de la manière dont mon fils gère sa passion. » Et gagné déjà une belle expérience au pays de la Coupe du monde.
Car tout a été très vite pour Baptiste. Au début de la saison 2012-2013, il est encore gardien de but en moins de 19 ans. A la fin de l'année, il intègre la section sportive -- filière arbitrage -- au lycée Coubertin de Meaux. En mars dernier, il devient jeune arbitre UNSS. Jusqu'à la bonne nouvelle, le 19 avril : « C'était juste avant la finale de la Coupe de la Ligue, explique le fan de l'OL. Cela devait rester secret au début, sauf que je mourais d'envie de l'annoncer à mes potes. A la maison, ma petite soeur est un peu jalouse. Moi, je me demande comment cela va se passer. Bizarrement, je ne suis pas angoissé. Je suis même super décontracté. »
Plusieurs jours avant le grand départ, sa valise était fin prête, de la tenue d'arbitre livrée sur mesure au premier passeport, établi en avril afin de suivre un voyage scolaire aux Emirats arabes unis, en mai. « Baptiste est mature et intelligent pour son âge, analyse Frédéric Rabelle, son référent arbitre au club de Quincy-Voisins. A chaque fois que je viens le voir officier, il est à l'écoute des joueurs et des éducateurs. Je me souviens que lors de son premier match, il avait remis à sa place un dirigeant un peu énervé. L'envie est là. Il faut dire qu'il est très bien structuré par ses parents. »
Son père Robert confirme : « Je suis très fier de la manière dont mon fils gère sa passion. » Et gagné déjà une belle expérience au pays de la Coupe du monde.
Source : LE PARISIEN