Arbitrage des mêlées, soutien offensif, temps accordé aux buteurs: découvrez quelles seront les nouvelles directives mises en place cette saison.
Et si les arbitres favorisaient enfin le jeu cette saison ? L’an passé, le Top 14 nous a offert un suspense peu commun, de sorte qu’il a fallu attendre les ultimes secondes pour distribuer les bons et mauvais points, que ce soit pour le maintien ou les phases finales. Seulement voilà, les enjeux financiers étant de plus en plus importants et le niveau homogène, le spectacle a été peu souvent au rendez-vous. Rajoutez à cette pression de nouvelles consignes arbitrales concernant notamment les mêlées ou les en-avant et vous obtiendrez un cocktail détonnant. Joueurs, entraîneurs voire présidents s’en sont donnés à cœur joie pour pointer du doigt les directeurs du jeu. A chaque semaine sa polémique avec comme point d’orgue la bataille entre Laurent Cardona et Bernard Laporte. Pour éviter l’escalade, les sanctions à ce sujet devraient être plus sévères cette saison. En outre, pour faciliter le dialogue, chaque structure professionnelle devra avoir un arbitre référent issu de son comité, comme le rapporte Midi Olympique ce lundi.
45% des mêlées ont permis d'amorcer des actions
Sauf que cette saison, Didier Mené, président de la Commission Centrale des Arbitres (CCA), a décidé de faire bouger les choses. La semaine passée, une réunion de travail "entraîneurs-arbitres" a été organisée, histoire de rappeler les "directives et dominantes de la saison à venir" mais également échanger avec les techniciens de Top 14 et Pro D2. Suivant le mouvement initié par la Ligue avec son "New Deal", Didier Mené a promis "on va jouer le jeu", tout en précisant "Plus de souplesse amène plus de subjectivité, et peut nuire à la cohérence de l’arbitrage". Des propos relayés, là aussi chez nos confrères de Midi Olympique. En clair, les arbitres devraient favoriser l’équipe qui attaque en lui laissant plus de temps pour le soutien offensif.
Gros sujet de discorde, la mêlée devrait également subir une petite révolution. Le patron des arbitres français a dévoilé une statistique assez révélatrice d’un mal de notre championnat : l’an passé, dans seulement 45% des mêlées les équipes pouvaient amorcer des actions. Une misère en comparaison avec la Coupe du monde U20 et ses 70%. Conséquence, des parties hachées et une nouvelle vision de l’épreuve de force que constitue la mêlée fermée. Là où certains cherchaient à marquer au fer rouge leurs adversaires et les faire reculer avant de laisser les trois-quarts s’exprimer, désormais, les packs ne cherchent qu’à faire pénaliser leurs vis-à-vis. Le rythme et le temps de jeu étant décidément l’une des principales préoccupations des dirigeants français, les buteurs seront tenus de respecter le laps de temps imparti : une minute pour les pénalités, trente secondes de plus pour les transformations. En Top 14, une horloge sera d’ailleurs rajoutée sur les tableaux d’affichage pendant qu’en Pro D2, l’arbitre veillera, seul, au respect de cette règle.
Source : EUROSPORTEt si les arbitres favorisaient enfin le jeu cette saison ? L’an passé, le Top 14 nous a offert un suspense peu commun, de sorte qu’il a fallu attendre les ultimes secondes pour distribuer les bons et mauvais points, que ce soit pour le maintien ou les phases finales. Seulement voilà, les enjeux financiers étant de plus en plus importants et le niveau homogène, le spectacle a été peu souvent au rendez-vous. Rajoutez à cette pression de nouvelles consignes arbitrales concernant notamment les mêlées ou les en-avant et vous obtiendrez un cocktail détonnant. Joueurs, entraîneurs voire présidents s’en sont donnés à cœur joie pour pointer du doigt les directeurs du jeu. A chaque semaine sa polémique avec comme point d’orgue la bataille entre Laurent Cardona et Bernard Laporte. Pour éviter l’escalade, les sanctions à ce sujet devraient être plus sévères cette saison. En outre, pour faciliter le dialogue, chaque structure professionnelle devra avoir un arbitre référent issu de son comité, comme le rapporte Midi Olympique ce lundi.
45% des mêlées ont permis d'amorcer des actions
Sauf que cette saison, Didier Mené, président de la Commission Centrale des Arbitres (CCA), a décidé de faire bouger les choses. La semaine passée, une réunion de travail "entraîneurs-arbitres" a été organisée, histoire de rappeler les "directives et dominantes de la saison à venir" mais également échanger avec les techniciens de Top 14 et Pro D2. Suivant le mouvement initié par la Ligue avec son "New Deal", Didier Mené a promis "on va jouer le jeu", tout en précisant "Plus de souplesse amène plus de subjectivité, et peut nuire à la cohérence de l’arbitrage". Des propos relayés, là aussi chez nos confrères de Midi Olympique. En clair, les arbitres devraient favoriser l’équipe qui attaque en lui laissant plus de temps pour le soutien offensif.
Gros sujet de discorde, la mêlée devrait également subir une petite révolution. Le patron des arbitres français a dévoilé une statistique assez révélatrice d’un mal de notre championnat : l’an passé, dans seulement 45% des mêlées les équipes pouvaient amorcer des actions. Une misère en comparaison avec la Coupe du monde U20 et ses 70%. Conséquence, des parties hachées et une nouvelle vision de l’épreuve de force que constitue la mêlée fermée. Là où certains cherchaient à marquer au fer rouge leurs adversaires et les faire reculer avant de laisser les trois-quarts s’exprimer, désormais, les packs ne cherchent qu’à faire pénaliser leurs vis-à-vis. Le rythme et le temps de jeu étant décidément l’une des principales préoccupations des dirigeants français, les buteurs seront tenus de respecter le laps de temps imparti : une minute pour les pénalités, trente secondes de plus pour les transformations. En Top 14, une horloge sera d’ailleurs rajoutée sur les tableaux d’affichage pendant qu’en Pro D2, l’arbitre veillera, seul, au respect de cette règle.