samedi, septembre 27, 2014

RUGBY - OPERATION "AUTOUR DES ARBITRES" : Le RC NARBONNE ...

Le Racing Club Narbonne Méditerranée respecte l'arbitrage et les hommes qui le pratiquent. Pour preuve, il vient d'organiser l'opération «Autour des arbitres»

En association avec la commission centrale des arbitres et de la Fédération française de rugby, le RCNM vient d'organiser l'opération «Autour des arbitres». Elle a pour vocation d'aller à la rencontre des supporters de rugby pour définir le rôle de l'arbitre et de faire la promotion de l'arbitrage. Mardi, l'opération s'était déroulée à Toulon en présence de l'arbitre Mathieu Raynal et des Toulonnais Bernard Laporte et Jacques Delmas. Mercredi soir, au Palais du Travail, pratiquement une centaine de personnes avait tenu à entendre les explications d'un arbitre du Top 14. En l'occurrence, c'était le Biterrois Alexandre Ruiz qui s'y est collé. Tandis que Jean Paul Cazeneuve faisait office de M. Loyal. Jean-Paul Cazeneuve a été longtemps la voix du rugby sur «Sud-Radio». Mais jeudi soir, il avait repris le micro afin de placer l'arbitre au centre des discussions avec le public, et ce en présence de Justin Harisson (entraîneur de Narbonne) et des joueurs Ted Postal et Christopher Ruiz. Dans la salle, Éric Doria, directeur des arbitres du Languedoc, accompagné de quelques arbitres dont le Nouvellois Thomas Dejean, lequel est juge de touche dans le Top 14.

Il s'agissait donc d'aller à la rencontre du public, d'expliquer la règle et de faire un mea culpa. L'arbitre reste avant tout un homme et l'arbitrage d'un match de rugby est devenu tellement complexe. Trois thèmes furent donc abordés comme le jeu au sol (très incompris par tous), la mêlée (et ses trucages) et enfin les situations de jeu. Alexandre Ruiz expliqua alors longuement le rôle de l'arbitre qui juge d'abord le plaqueur et l'assistant plaqueur. Sur l'écran, des images d'Agen-Narbonne défilent. Les fautes sont décortiquées comme ces mêlées où la position des bras des piliers informe l'arbitre. Le public réagit et pose des questions. La discussion public-arbitre, à bâtons rompus, est intéressante. La passe légèrement en avant ? «Si c'est clair, on siffle sinon on laisse jouer». Arbitre d'en-but ? «C'est la place la plus ingrate». Après deux heures de réflexion, Justin Harisson avouait : «Je sais que l'arbitrage est difficile».

Source : LA DÉPÊCHE