"Merci M’sieur l’arbitre"
500 personnes en haleine à l’Embarcadère
Il y avait sûrement moins de monde que pendant un match de foot de ligue 1, mais Clément Turpin a tout de même tenu 500 personnes en haleine à l’Embarcadère pour sa conférence « M’Sieur l’arbitre ».
Beaucoup de jeunes joueurs des clubs alentours, mais aussi de coachs, d’entraîneurs, de membres de la ligue de football et de parents s’étaient donné rendez-vous pour venir écouter l’arbitre de matchs de haut niveau, fort de 16 années de pratique et également conseiller technique régional en arbitrage. Objectif de cette conférence, qui était la 85e du genre (mais la première avec autant de monde et dans une salle de spectacle) : sensibiliser à l’arbitrage pendant deux mi-temps de 45 minutes !
Au cours de la première mi-temps, Clément Turpin a donné sa vision de la profession qui, selon lui, est avant tout une véritable passion et un amour du beau jeu. Ainsi, il a expliqué qu’un arbitre était avant tout un sportif, parcourant en moyenne 11 à 13 km par match, mais qu’il devait avoir bien d’autres compétences : être bon juriste pour connaître parfaitement le règlement et sa mise en application, médiateur, et aussi un peu comédien. Entendez par là être capable d’offrir, en plus du reste, des instants de plaisir aux supporters et spectateurs.
Il y avait sûrement moins de monde que pendant un match de foot de ligue 1, mais Clément Turpin a tout de même tenu 500 personnes en haleine à l’Embarcadère pour sa conférence « M’Sieur l’arbitre ».
Beaucoup de jeunes joueurs des clubs alentours, mais aussi de coachs, d’entraîneurs, de membres de la ligue de football et de parents s’étaient donné rendez-vous pour venir écouter l’arbitre de matchs de haut niveau, fort de 16 années de pratique et également conseiller technique régional en arbitrage. Objectif de cette conférence, qui était la 85e du genre (mais la première avec autant de monde et dans une salle de spectacle) : sensibiliser à l’arbitrage pendant deux mi-temps de 45 minutes !
Au cours de la première mi-temps, Clément Turpin a donné sa vision de la profession qui, selon lui, est avant tout une véritable passion et un amour du beau jeu. Ainsi, il a expliqué qu’un arbitre était avant tout un sportif, parcourant en moyenne 11 à 13 km par match, mais qu’il devait avoir bien d’autres compétences : être bon juriste pour connaître parfaitement le règlement et sa mise en application, médiateur, et aussi un peu comédien. Entendez par là être capable d’offrir, en plus du reste, des instants de plaisir aux supporters et spectateurs.
La seconde mi-temps, beaucoup plus interactive, avait un objectif bien précis : inviter chaque personne dans la salle à se confronter à une situation d’arbitrage et lui demander de prendre la « bonne » décision. Car l’arbitre, comme le joueur, peut commettre des erreurs qui risquent d’influencer négativement l’issue d’un match, ou compromettre l’intégrité physique des joueurs. Il doit donc, dans l’instant, et même de manière anticipée, décortiquer l’action, comprendre le jeu et imposer sa décision.
Munis de trois cartons jaune, blanc et rouge, les spectateurs ont attentivement regardé des actions en vidéo et, dans l’instant, levé le carton correspondant à leur choix d’arbitrage. Clément Turpin a perdu beaucoup de monde dans la salle pendant cette expérience ! En effet, au ralenti, force est de constater que nombre d’actions se sont avérées différentes de ce que l’on a cru voir. Difficile de faire la part des choses entre siffler un pénalty et laisser jouer pour simulation ? Pourtant on s’y laisse prendre. Si un match avait eu lieu hier à l’Embarcadère, les arbitres se seraient fait lyncher pour erreurs répétées !
Munis de trois cartons jaune, blanc et rouge, les spectateurs ont attentivement regardé des actions en vidéo et, dans l’instant, levé le carton correspondant à leur choix d’arbitrage. Clément Turpin a perdu beaucoup de monde dans la salle pendant cette expérience ! En effet, au ralenti, force est de constater que nombre d’actions se sont avérées différentes de ce que l’on a cru voir. Difficile de faire la part des choses entre siffler un pénalty et laisser jouer pour simulation ? Pourtant on s’y laisse prendre. Si un match avait eu lieu hier à l’Embarcadère, les arbitres se seraient fait lyncher pour erreurs répétées !
Mais comme l’a expliqué le conférencier : « Vous comprenez maintenant la difficulté notre mission : nous sommes critiqués, nous sommes conspués, mais souvent, vous ne voyez pas les choses en plein, et vous ne connaissez pas tous les points du règlement et de l’appréciation qui est nécessaire pour faire du match une vraie partie sportive ».
A voir l’attention des jeunes à ses propos, et l’enthousiasme pour décider du carton à donner, il est probable que dimanche, sur les stades, beaucoup auront retenu que l’arbitre remplit sa mission du mieux qu’il le peut et seront moins tentés de le critiquer. Un peu de diplomatie et de politesse sur le terrain, Clément Turpin n’en demande pas plus !
DERNIÈRE MINUTE : Une seconde date est prévue le 1er décembre à Mâcon.
Source : MONTCEAU NEWS
