Football : des arbitres pros à l'horizon 2016
C'est, hélas, devenu un thème récurrent de cette page prolongations : l'arbitrage. Parce que les hommes en noir ou en jaune doivent faire face, chaque lundi, aux critiques de 60 millions d'arbitres de salon. Ce week-end, c'était au tour de Nicolas Rainville d'être dans l'œil du cyclone. Le Nîmois s'est attiré les foudres de tous bords en distribuant trois cartons rouges dans les dernières minutes du match Lens - PSG (1-3) vendredi. Dont un double jaune au Parisien Cavani. Un premier pour avoir mimé le geste “provocateur” d'un sniper en direction du kop lensois après son but. Un deuxième dans la foulée pour avoir saisi le poignet de l'arbitre. L'expulsion peut sembler excessive. Justifie-t-elle pour autant la curée et la chasse aux sorcières qui a suivi, notamment sur le plateau du Canal Football Club ?
C'est, hélas, devenu un thème récurrent de cette page prolongations : l'arbitrage. Parce que les hommes en noir ou en jaune doivent faire face, chaque lundi, aux critiques de 60 millions d'arbitres de salon. Ce week-end, c'était au tour de Nicolas Rainville d'être dans l'œil du cyclone. Le Nîmois s'est attiré les foudres de tous bords en distribuant trois cartons rouges dans les dernières minutes du match Lens - PSG (1-3) vendredi. Dont un double jaune au Parisien Cavani. Un premier pour avoir mimé le geste “provocateur” d'un sniper en direction du kop lensois après son but. Un deuxième dans la foulée pour avoir saisi le poignet de l'arbitre. L'expulsion peut sembler excessive. Justifie-t-elle pour autant la curée et la chasse aux sorcières qui a suivi, notamment sur le plateau du Canal Football Club ?
Source : MIDI-LIBRE
Note de la Rédaction : On a le droit de se poser la question. A quoi servirait-il d'avoir des arbitres professionnels dans le football moderne aujourd'hui. La plupart des arbitres de l’Élite bénéficient à ce jour d’aménagement d'emploi du temps pour pouvoir s'entraîner, se déplacer à leurs matchs et exercer leur fonction en toute quiétude, en étant pour certain salarié de leur Ligue ou District. Bien sûr tout n'est pas parfait, et leur statut réclame encore d'autres réformes. Mais enfin, comparons à ce qui se fait aujourd'hui et ce qui se faisait il y a trente ans en arrière, il n'y a pas photo : Une indemnisation mensuelle, une indemnité de match de plus de 2500 €, des frais kilométriques en hausse, une indemnité d'hôtel et de repas.... j'en passe et des meilleures. Nous pensons pour notre part, que la PROFESSIONNALISATION du Corps arbitral de l’Élite n’empêchera en rien le fait de se tromper ou pas sur le terrain. Le fait d'avoir un travail à côté doit constituer un bulle de décompression face aux aléas de la vie d'arbitre et un havre de paix, pour se ressourcer parmi les siens et en famille.
Le grand Michel VAUTROT disait : "Si je touchais 50 francs à chaque fois que je me trompe, je serais aujourd'hui Milliardaire". Ne tirons pas trop sur la corde, elle risquerait de nous rester dans les mains !!