lundi, octobre 13, 2014

DISTRICT DE LA VIENNE : Une fin de match dans la plus grande confusion...

La fin du match de foot entre Valdivienne et le Baroc s’est déroulée dans la confusion samedi : insultes avec les supporters, jets de bouteilles et claques.

Le match de championnat de quatrième division opposant, samedi soir, les équipes première de l'AS Valdivienne et du Baroc de Poitiers s'est achevé dans la confusion et la violence sur le stade de Saint-Martin-la-Rivière.

Les pompiers de Chauvigny ont dû intervenir après des coups portés à trois personnes de Valdivienne, dont deux femmes. Des claques ont été données ainsi qu'un coup dans le dos d'une femme.
La gendarmerie est intervenue sur place en nombre depuis Chauvigny, Lussac et Montmorillon, ainsi que le maire de la commune, Michel Bigeau, pour déterminer comment un match émaillé par aucun incident entre les joueurs, a pu s'achever ainsi.

Un match gagné par le Baroc 2 à 0

« Nous attendons de recueillir les plaintes pour y voir plus clair dans le déroulement des événements », indiquait, hier, le commandant Cochois, commandant la compagnie de gendarmerie de Montmorillon.

Des dépôts de plaintes étaient annoncés hier, par la mairie pour une vitre de vestiaire cassée, par les supporters de Valdivienne frappés et par le club du Baroc.
Difficile de savoir réellement ce qui a pu mettre le feu aux poudres. Toujours est-il que la situation a vite dégénéré après que des insultes ont fusé de part et d'autre, entre les joueurs du Baroc et les supporters de l'ASV.

« On a passé notre temps à se faire insulter, on a reçu des bouteilles dans la gueule, l'arbitre l'a noté, raconte le président du Baroc, Mario Pennetault.

 Nous sommes venus à quatorze joueurs et deux supporters. En face, ils étaient soixante. Sur le terrain, ça s'est bien passé entre les joueurs. On a gagné, alors, quand l'arbitre a sifflé la fin du match, un de mes joueurs a chambré une supportrice. Il lui a touché l'oreille en lui faisant comprendre qu'il avait bien entendu tout ce qui avait été dit comme insultes. Elle lui a mis une claque. C'est comme ça que c'est parti ! Ils nous ont sauté dessus à soixante contre quinze. Il fallait faire quoi ? Continuer à sourire ! Ils veulent porter plainte, très bien, on va faire pareil pour agression physique et morale et insultes racistes. On parle toujours de nous, mais venez donc voir comment on est accueillis en campagne ! »

Du côté de l'ASV, son vice-président, Gérard Chédanne, souligne que « ce sont les dirigeants du club qui ont réussi à ramener le calme. Le président de l'ASV est allé de lui-même dans les vestiaires du club adverse pour discuter avec les joueurs, notamment avec certains qu'il connaissait. Ils sont repartis sans autre problème. L'arbitre a parfaitement géré la rencontre, il a consigné l'incident sur la feuille de match. Nous souhaitons qu'une décision exemplaire soit prise au niveau du District. »

Le match retour est programmé pour le 15 mars. Espérons que, d'ici là, les esprits se seront calmés.

Source : LA NOUVELLE REPUBLIQUE