vendredi, novembre 14, 2014

BASKET-BALL : Claude BERGEAUD crie à l'injustice contre l'Arbitrage !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Il fallait que ça sorte. Encore une fois. Hier jeudi, Claude Bergeaud est revenu sur la défaite de son équipe à Gravelines (95-86), qui s'est une nouvelle fois délitée au cours du dernier acte alors qu'elle possédait une avance confortable et semblait maîtriser les événements avant cette décompression coupable.


Et l'entraîneur des Béarnais, d'un ton posé, n'a pas épargné l'arbitrage : « Après avoir visionné le match, il y a quelque chose que je ne peux pas m'empêcher de dire, même s'il ne faudrait pas parce qu'on a un devoir d'exemplarité. On a fait des montages sur tout et notamment l'arbitrage : je suis scandalisé par ce qui s'est passé. Sur la fin ce sont des toutes petites choses avec des grands sourires… Je comprends la frustration des joueurs qui en ont parlé d'ailleurs. J'avais balayé ça du revers de la main parce que ce ne sont pas les arbitres qui ratent les lancers francs, mais sur la fin, c'est odieux. »

« Sami est volé »


Ce coup de gueule pourrait ressembler à une tentative de diversion classique s'il n'avait pas été suivi d'un long examen de conscience. Et s'il en veut aux officiels, Claude Bergeaud souligne également les déficiences de son collectif : « Ceci, on doit continuer à travailler pour ne pas reproduire ce genre de scénario : il est dans une approche mentale de ce genre de situation. Parce qu'au moment où le match se joue, on arrête de jouer comme on le fait depuis le début, c'est-à-dire avec agressivité. Et cela ne se traduit pas seulement dans le jeu avec ballon : sans ballon, on n'occupe pas les espaces, on devient spectateurs du match. Tout cela est regrettable, parce que ça annihile un investissement formidable. Gravelines est seulement à 68 points sur le temps réglementaire, et encore parce qu'on leur donne des lancers francs. »

Alors qu'il semblait se détourner du corps arbitral, ce point à donner l'occasion à Claude Bergeaud d'en remettre une couche : « Et d'ailleurs, jamais les six derniers ne doivent y être : Sami (Driss) est volé sur l'interception qu'il fait. C'est imaginaire, il n'y a pas contact : on ne peut pas donner un match comme ça. »

L'entraîneur palois est le premier à la souligner, cela ne dédouane pas l'Élan : « On regrette de se contracter au moment de la décision finale. » Le bon côté, c'est que ça alimentera peut-être un sentiment d'injustice qui ne pourrait que faire du bien face à un adversaire tel que Nanterre…

Source : SUD-OUEST