Âgée de 30 ans, Stéphanie Frappart est devenue cette saison la première femme à être arbitre centrale en Ligue 2. Vendredi, elle a dirigé un match de l'AJA pour la première fois. Après la rencontre, tous les Ajaïstes ont salué sa bonne prestation.
Souvent taxé de machisme, le milieu du football, et plus particulièrement celui de la Ligue 2, a vu débarquer deux femmes cet été. Outre la nomination de Corinne Diacre sur le banc de Clermont, Stéphanie Frappart est devenue la première femme à arbitrer des rencontres de L2.
Alors que Nelly Viennot, Corinne Lagrange et Ghislaine Perron-Labbé avaient été des pionnières en devenant par le passé arbitres-assistantes en L1, Stéphanie Frappart a fait encore plus fort.
Celle qui a débuté l'arbitrage à 17 ans et qui est depuis plusieurs années arbitre international de football féminin, a donc gagné sa place dans l'antichambre de l'élite du football français cet été grâce à ses bonnes performances en National ces dernières années. Un championnat où elle avait déjà croisé Jean-Luc Vannuchi. Un entraîneur auxerrois satisfait de la prestation de Stéphanie Frappart vendredi. « Je l'ai trouvé très intéressante, sans aucune erreur majeure. Elle n'a pas influé sur le jeu. C'est ce que l'on demande aux arbitres, d'être propre, et elle a vraiment été très bien du début à la fin. Elle a sanctionné quand il le fallait, cartonné quand cela s'imposait, à juste titre », reconnaît le coach avant de conclure : « L'ensemble des joueurs ont été très respectueux de Mme Frappart, alors était-ce dû au fait que c'était une femme ? »
Qu'en pensent les joueurs ? « C'était comme d'habitude, femme ou pas femme. On a abordé le match de la même manière et elle a fait un bon match au final. Il y avait le même respect envers elle qu'envers les autres arbitres. Elle nous a parlé comme tous les autres arbitres et franchement ça n'a rien changé du tout », insiste Ruben Aguilar.
« Avant le match, au moment d'aller signer la feuille, ça m'a fait bizarre car je n'avais pas fait attention que c'était une femme qui allait nous arbitrer », avoue en souriant Sébastien Puygrenier. « Mais tout s'est bien passé, le dialogue a été parfait. Je trouve qu'elle a bien arbitré. J'ai dit une fois sur le terrain, Monsieur l'arbitre ( sourire) alors j'ai vite rectifié par un Madame l'arbitre. Au final, elle n'a pas arbitré plus mal qu'un mec, on a eu beaucoup d'arbitres bien pires… »
Source : L'YONNE - Julien Ben Bouali
Souvent taxé de machisme, le milieu du football, et plus particulièrement celui de la Ligue 2, a vu débarquer deux femmes cet été. Outre la nomination de Corinne Diacre sur le banc de Clermont, Stéphanie Frappart est devenue la première femme à arbitrer des rencontres de L2.
Alors que Nelly Viennot, Corinne Lagrange et Ghislaine Perron-Labbé avaient été des pionnières en devenant par le passé arbitres-assistantes en L1, Stéphanie Frappart a fait encore plus fort.
Celle qui a débuté l'arbitrage à 17 ans et qui est depuis plusieurs années arbitre international de football féminin, a donc gagné sa place dans l'antichambre de l'élite du football français cet été grâce à ses bonnes performances en National ces dernières années. Un championnat où elle avait déjà croisé Jean-Luc Vannuchi. Un entraîneur auxerrois satisfait de la prestation de Stéphanie Frappart vendredi. « Je l'ai trouvé très intéressante, sans aucune erreur majeure. Elle n'a pas influé sur le jeu. C'est ce que l'on demande aux arbitres, d'être propre, et elle a vraiment été très bien du début à la fin. Elle a sanctionné quand il le fallait, cartonné quand cela s'imposait, à juste titre », reconnaît le coach avant de conclure : « L'ensemble des joueurs ont été très respectueux de Mme Frappart, alors était-ce dû au fait que c'était une femme ? »
Qu'en pensent les joueurs ? « C'était comme d'habitude, femme ou pas femme. On a abordé le match de la même manière et elle a fait un bon match au final. Il y avait le même respect envers elle qu'envers les autres arbitres. Elle nous a parlé comme tous les autres arbitres et franchement ça n'a rien changé du tout », insiste Ruben Aguilar.
« Avant le match, au moment d'aller signer la feuille, ça m'a fait bizarre car je n'avais pas fait attention que c'était une femme qui allait nous arbitrer », avoue en souriant Sébastien Puygrenier. « Mais tout s'est bien passé, le dialogue a été parfait. Je trouve qu'elle a bien arbitré. J'ai dit une fois sur le terrain, Monsieur l'arbitre ( sourire) alors j'ai vite rectifié par un Madame l'arbitre. Au final, elle n'a pas arbitré plus mal qu'un mec, on a eu beaucoup d'arbitres bien pires… »
Source : L'YONNE - Julien Ben Bouali
