dimanche, novembre 09, 2014

Marc PLANUS critique l'arbitrage... encore un qui n'a rien compris !!

Marc Planus, comment analysez-vous cette victoire face à Lens (1-2) ?
On a fait un gros match. On aurait mérité de le finir à 2-0 pour emmagasiner plus de confiance mais ce soir (samedi), il y en avait un qui n’était pas à la hauteur et c’était l’arbitre (ndlr : M.Lesage a notamment accordé un penalty à Lens à la 73eme minute de jeu pour une faute inexistante de Marc Planus sur Pablo Chavarria). C’est honteux ce qu’il a fait de siffler un penalty comme ça… Il est face au jeu et il voit tout ce qu’il se passe. C’est juste dans la panique alors quand il va falloir arbitrer au Vélodrome et qu’il y aura 60 000 personnes, je peux vous dire que ça sera compliqué pour lui à ce moment-là.

C’est la première fois que vous concédez un penalty aussi étrange ?
Oui car il n’y a rien qui pouvait le justifier : la direction du ballon, le fait que j’y aille de la tête en plus… Je pensais qu’il sifflait faute pour moi au départ. Ce soir, c’est incompréhensible.

Ce penalty concédé a-t-il gâché votre plaisir ?

Bien sûr car on faisait un bon match. Avec le coach (Willy Sagnol), on avait insisté sur le fait de ne pas prendre de but. On commençait à avoir la mainmise sur le jeu et cela a tout gâché. Certes, le coach est content parce qu’il dit : « Pendant vingt minutes, j’ai vu onze guerriers qui se sont arrachés pour garder le résultat. » Moi, ce que je vois, c’est qu’on avait le match en main et qu’on avait tout pour s’éclater ce soir. Après, c’est un sentiment personnel. Il y a de la frustration. C’était mon deuxième match cette saison et je voulais rendre une copie quasi-parfaite. On peut faire des erreurs sur des choses qui sont litigieuses. Là, c’est inexplicable.

Physiquement, vous êtes-vous mieux senti qu’il y a une semaine ?
Oui, c’est sûr, notamment au niveau des repères. Cela fait deux fois qu’on joue à trois derrière. Cédric (Yambere) a encore fait un énorme match ce soir. Il nous a bien aidés. Nico (Pallois) aussi. Il est à l’aise et monte en puissance au fur et à mesure des matchs. Au milieu, on a Yaro (Plasil) et Greg (Sertic) qui font un travail énorme. Ils font la liaison et viennent nous donner un coup de main. C’est eux qui font tout le jeu. C’est vrai que moi, je suis quasiment assis dans un petit fauteuil. Il y a un confort important. J’ai plus de jambes et j’espère pouvoir continuer à aligner les matchs car je sens que plus je joue, plus j’ai de bonnes sensations.

Cela a été une semaine très lourde pour le coach et le staff. Avez-vous ressenti une pression supplémentaire avant le match ?
On avait une grosse envie de faire quelque chose pour le coach (ndlr : Willy Sagnol a été très critiqué pour ses propos concernant les joueurs africains). La seule chose que je dirai à ce sujet, c’est qu’on a montré les limites intellectuelles de ce milieu. Les gens qui ne sont pas dans le milieu du foot nous dénigrent et ont énormément de préjugés sur nous. Certains, en créant la polémique, se sont montrés à la hauteur de ces préjugés et des amalgames qu’on fait dans le football. C’est une honte que certaines personnes, qui ne sont plus sous le feu des projecteurs, en aient profité pour se glisser dans cette affaire-là.

Willy Sagnol a pleuré après le deuxième but…

Oui. Il était très ému quand on est allé le voir. C’est normal, il a des enfants, une famille. Quand vous êtes attaqué comme ça, ça touche tout le monde et ça peut avoir des répercussions énormes sur une vie familiale. Ça dépasse le cadre du football. 

Source : 365FOOTBALL