Publié le 28/11/2014 : «Le pire pour un arbitre, c'est de se tromper», a lancé en préambule Romain Poite, arbitre professionnel, au cours d'une réunion de «sensibilisation» qui s'est tenue, au Stade Toulousain, mardi en fin d'après -midi, en présence de William Servat et d'Imanol Harinordoquy. Pour le «roi» du sifflet hexagonal, il s'agit d'aller porter la bonne parole dans les clubs professionnels et dès l'année prochaine, en Fédérale 1, a-t-on appris. Activité fondamentalement humaine, l'arbitrage n'existe que «par la rapidité et la justesse du jugement, ce qui n'exclut pas non plus l'erreur.
Aujourd'hui, l'arbitage-vidéo a, sans doute, permis de mieux appréhender les actions obscures», devait rappeler le referee. Pour le troisième ligne du Stade, «les interventions vidéo sont vraiment trop longues» a-t-il regretté. Même si trop d'images vidéo ont rendu l'arbitre «prisonnier» de cette abondance. Qui fait qu'aujourd'hui, fini le car vidéo du diffuseur bien connu, et retour à la solitude d'une salle du stade, avec un seul et unique écran. Cela amène l'arbitre, ainsi isolé, à juger… un peu comme l'homme de terrain dans des conditions similaires.
«Un rôle fondé sur la confiance»
À coups d'exemples, Romain Poite s'est livré à un rapide survol de situations de jeu déloyal, des mêlées et du jeu au sol. Avec des remarques de William Servat autour de «l'application de la règle, arrêtée en début de saison et qui est du ressort des arbitres. Mais que l'essentiel demeure. Que le ballon vive… même dans une mêlée.» Mais au-delà, de l'application de la règle stricto sensu, tatillonne, voire exaspérante pour les spectateurs, le rugby est un sport complexe. «Acteur de terrain, notre rôle est fondé sur la confiance. Tant de la part des joueurs que des techniciens», a-t-il fait remarquer. Pédagogue, Romain Poite a donné libre cours à sa passion du rugby. Expliquant, justifiant une décision et un bon mot, il a réussi son examen, dans la mesure où il n'a cherché et à aucun moment, n'a sombré dans le mea culpa.
«Un rôle fondé sur la confiance»
À coups d'exemples, Romain Poite s'est livré à un rapide survol de situations de jeu déloyal, des mêlées et du jeu au sol. Avec des remarques de William Servat autour de «l'application de la règle, arrêtée en début de saison et qui est du ressort des arbitres. Mais que l'essentiel demeure. Que le ballon vive… même dans une mêlée.» Mais au-delà, de l'application de la règle stricto sensu, tatillonne, voire exaspérante pour les spectateurs, le rugby est un sport complexe. «Acteur de terrain, notre rôle est fondé sur la confiance. Tant de la part des joueurs que des techniciens», a-t-il fait remarquer. Pédagogue, Romain Poite a donné libre cours à sa passion du rugby. Expliquant, justifiant une décision et un bon mot, il a réussi son examen, dans la mesure où il n'a cherché et à aucun moment, n'a sombré dans le mea culpa.
Source : LA DÉPÊCHE