Publié le 28/11/2014 : BRANDAO…..VOUS AVEZ DIT AFFAIRE….
Dans l'affaire Brandao, la justice vient de donner son verdict. Le "décalage" avec les sanctions infligées aux agresseurs d'arbitre, pourtant "chargés de mission de service public" par une loi (la loi Lamour) ne pouvait que faire réagir notre Président Bernard Saules.
Le joueur Brandao vient d’être condamné à un mois de prison ferme et de 20.000 € d’amende pour avoir donné « un coup de boule » à Thiago Motta, après la rencontre PSG – Bastia du 16 août 2014. Il faut rappeler que la commission de discipline de la LFP l’avait condamné à 6 mois de suspension.
La justice a frappé, fortement en l’espèce, d’autant plus et c’est à souligner qu’il n’y avait aucune partie civile constituée. Les joueurs de football, en outre, ne bénéficient pas de la « mission de service public » conférée par la Loi Lamour aux arbitres notamment, pour ce qui concerne le domaine du football. Le côté médiatique et médiatisé de l’agression par Brandao et les images passées en boucle sur toutes les chaînes de télévision ont fait leur effet.
Si cette sanction fait reculer la violence sur les terrains de football, nous ne pouvons que nous en réjouir, le football professionnel ayant été suffisamment stigmatisé pour ne pas donner une bonne image au football amateur.
Il reste à espérer que nombre de juges en France aient entendu ou lu ce jugement quand ils en viendront à juger des agresseurs d’arbitre. Nombre de nos adhérents agressés par des joueurs ou dirigeants clairement identifiés n’ont vu leurs agresseurs que simplement rappelés à la loi ou à des sanctions avec sursis pour des blessures bien plus graves que celle subie par Thiago Motta…
Il est aussi à signaler que certains juges considèrent que la sanction sportive est déjà une peine…. Ils feront bien de s’inspirer de leur collègue Président du tribunal de Paris, M. Yves Madre.
En outre, nos victimes sont « protégées » par la loi Lamour qui devrait générer des sanctions bien plus fortes pour leurs agresseurs.
L’UNAF, par l’intermédiaire de ses avocats, saura faire savoir ce jugement aux confrères de Me Madre dans de prochaines affaires.
Il paraît que tous les citoyens sont égaux devant la loi… Certains plus que d’autres aurait dit Coluche !
Dans l'affaire Brandao, la justice vient de donner son verdict. Le "décalage" avec les sanctions infligées aux agresseurs d'arbitre, pourtant "chargés de mission de service public" par une loi (la loi Lamour) ne pouvait que faire réagir notre Président Bernard Saules.
Le joueur Brandao vient d’être condamné à un mois de prison ferme et de 20.000 € d’amende pour avoir donné « un coup de boule » à Thiago Motta, après la rencontre PSG – Bastia du 16 août 2014. Il faut rappeler que la commission de discipline de la LFP l’avait condamné à 6 mois de suspension.
La justice a frappé, fortement en l’espèce, d’autant plus et c’est à souligner qu’il n’y avait aucune partie civile constituée. Les joueurs de football, en outre, ne bénéficient pas de la « mission de service public » conférée par la Loi Lamour aux arbitres notamment, pour ce qui concerne le domaine du football. Le côté médiatique et médiatisé de l’agression par Brandao et les images passées en boucle sur toutes les chaînes de télévision ont fait leur effet.
Si cette sanction fait reculer la violence sur les terrains de football, nous ne pouvons que nous en réjouir, le football professionnel ayant été suffisamment stigmatisé pour ne pas donner une bonne image au football amateur.
Il reste à espérer que nombre de juges en France aient entendu ou lu ce jugement quand ils en viendront à juger des agresseurs d’arbitre. Nombre de nos adhérents agressés par des joueurs ou dirigeants clairement identifiés n’ont vu leurs agresseurs que simplement rappelés à la loi ou à des sanctions avec sursis pour des blessures bien plus graves que celle subie par Thiago Motta…
Il est aussi à signaler que certains juges considèrent que la sanction sportive est déjà une peine…. Ils feront bien de s’inspirer de leur collègue Président du tribunal de Paris, M. Yves Madre.
En outre, nos victimes sont « protégées » par la loi Lamour qui devrait générer des sanctions bien plus fortes pour leurs agresseurs.
L’UNAF, par l’intermédiaire de ses avocats, saura faire savoir ce jugement aux confrères de Me Madre dans de prochaines affaires.
Il paraît que tous les citoyens sont égaux devant la loi… Certains plus que d’autres aurait dit Coluche !
Source : UNAF