Zoom, aujourd’hui, sur un fidèle serviteur de l’arbitrage, ce secteur ingrat du foot, avec le portrait de Patrick Quéniart, un homme de la Flandre venu s’établir sur la Côte d’Opale.
L’ex-directeur de jeu et actuel président de la commission d’éthique du DCO désigne et supervise inlassablement ses successeurs chaque semaine.
Il est l’une des « figures» arbitrales du District Côte d’Opale mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il est né à Lille et a porté d’autres nombreuses casquettes.
Responsable du service social d’un cabinet comptable, Patrick Quéniart (45 ans) a contracté le virus du ballon rond dans « ses » Flandres avec les pupilles de l’US Wavrin puis au FC Fournes-en-Weppes (dont il sera le trésorier durant deux ans), des cadets aux seniors où il fit apprécier sa polyvalence (gardien, défenseur et milieu de terrain).
Le déclic se produit lorsqu’il dirige un match des poussins du club.
Dès l’âge de 18 ans
Ce dernier n’ayant pas d’arbitre, Patrick, conquis, passe l’examen à 18 ans et raccroche les crampons trois ans plus tard pour officier en District.
Sa vie professionnelle le conduit alors sur la Côte d’Opale où il est promu arbitre de Ligue en 1995 : « Mon premier match était à Labeuvrière mais celui qui m’a le plus marqué est La Gorgue-Lambersart. Un huissier était présent car la mairie avait posé un arrêté municipal mais la Ligue jugé le terrain praticable. »
Blessure rédhibitoire
Stoppé net par une blessure au genou, le gaillard, déjà observateur au District depuis 2002, se reconvertit un an secrétaire général de l’AS Etaples et devient, en 2007, celui de la Commission des Arbitres du DCO puis président de la commission d’éthique en 2011.
Multicartes
Après une parenthèse de président-délégué du FC Conti la saison passée (ex-arbitre elle-aussi, son épouse est la fille de la présidente du club), il poursuit sa mission d’observateur.
Mais comme beaucoup, il déplore l’évolution des mentalités : « Elles reflètent une société qui ne respecte plus l’autorité. Les arbitres sont bien plus décriés qu’à mon époque alors que la majorité des spectateurs ne connaissent pas les règles. Pour beaucoup de joueurs, le foot n’est plus une passion mais une source de revenus alors qu’auparavant, ils le considéraient davantage comme un jeu. Les arbitres doivent aussi se remettre en question lorsqu’ils font des erreurs. J’ai assumé les miennes pour rebondir et je ne regrette rien. J’ai gardé de beaux souvenirs (dont un LOSC-Hajduk Split au Touquet en qualité d’assistant) et j’espère encore continuer un moment. »
Vous avez dit sacerdoce ?
L’ex-directeur de jeu et actuel président de la commission d’éthique du DCO désigne et supervise inlassablement ses successeurs chaque semaine.
Il est l’une des « figures» arbitrales du District Côte d’Opale mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il est né à Lille et a porté d’autres nombreuses casquettes.
Responsable du service social d’un cabinet comptable, Patrick Quéniart (45 ans) a contracté le virus du ballon rond dans « ses » Flandres avec les pupilles de l’US Wavrin puis au FC Fournes-en-Weppes (dont il sera le trésorier durant deux ans), des cadets aux seniors où il fit apprécier sa polyvalence (gardien, défenseur et milieu de terrain).
Le déclic se produit lorsqu’il dirige un match des poussins du club.
Dès l’âge de 18 ans
Ce dernier n’ayant pas d’arbitre, Patrick, conquis, passe l’examen à 18 ans et raccroche les crampons trois ans plus tard pour officier en District.
Sa vie professionnelle le conduit alors sur la Côte d’Opale où il est promu arbitre de Ligue en 1995 : « Mon premier match était à Labeuvrière mais celui qui m’a le plus marqué est La Gorgue-Lambersart. Un huissier était présent car la mairie avait posé un arrêté municipal mais la Ligue jugé le terrain praticable. »
Blessure rédhibitoire
Stoppé net par une blessure au genou, le gaillard, déjà observateur au District depuis 2002, se reconvertit un an secrétaire général de l’AS Etaples et devient, en 2007, celui de la Commission des Arbitres du DCO puis président de la commission d’éthique en 2011.
Multicartes
Après une parenthèse de président-délégué du FC Conti la saison passée (ex-arbitre elle-aussi, son épouse est la fille de la présidente du club), il poursuit sa mission d’observateur.
Mais comme beaucoup, il déplore l’évolution des mentalités : « Elles reflètent une société qui ne respecte plus l’autorité. Les arbitres sont bien plus décriés qu’à mon époque alors que la majorité des spectateurs ne connaissent pas les règles. Pour beaucoup de joueurs, le foot n’est plus une passion mais une source de revenus alors qu’auparavant, ils le considéraient davantage comme un jeu. Les arbitres doivent aussi se remettre en question lorsqu’ils font des erreurs. J’ai assumé les miennes pour rebondir et je ne regrette rien. J’ai gardé de beaux souvenirs (dont un LOSC-Hajduk Split au Touquet en qualité d’assistant) et j’espère encore continuer un moment. »
Vous avez dit sacerdoce ?