Publié le 28/12/2014 - Comme on dit aujourd'hui : il n'est pas de ceux qui se la jouent. Humble, modeste, très accessible, Thierry Alibert, 43 ans, n'est pas de ceux qui veulent attirer sur eux les feux de la rampe.
Pourtant, ce Lescurien pur sucre, qui a traversé le Tarn pour s'établir à Saint-Juéry, à peine à trois kilomètres du lieu de son enfance, a connu un destin assez extraordinaire dans son sport de prédilection, le rugby à XIII.Il est en effet devenu arbitre international, avec 3 Coupes du Monde à son actif.
Thierry, comment êtes vous venu au rugby à XIII?
J'allais à l'école à Lescure. Jeannot Carayon (qui a fondé le club en 1964), n'était pas mon instituteur, mais dans la cour de l'école, il était un redoutable sergent-recruteur! J'avais 7 ans. On s'entrainait sur l'ancien terrain Jean Vidal, où se trouvent aujourd'hui les courts de tennis.
Jusqu'à quel âge avez vous joué?
Jusqu'en juniors, où je me suis cassé le bras gauche à l'entrainement. Un an de rééducation, çà marque, quand on n'a pas encore 20 ans. Comme physiquement, je n'avais pas la morphologie pour faire un joueur de haut niveau, et que j'avais déjà touché à l'arbitrage, j'ai continué dans cette voie. Le lendemain de mon accident, je devais débuter comme arbitre de touche pour le match Saint-Estève- XIII Catalan, quelle déception!
Quand avez vous pu reprendre?
La saison suivante, en 1990. J'ai arbitré de la fédérale : Saint Pierre de Trivisy-Puygouzon, un sacré derby! Après 1 an de fédérale, j'ai fait une saison en Elite 2, puis j'ai attaqué l'Elite 1 par XIII Catalan-Villeneuve.
Pourtant, ce Lescurien pur sucre, qui a traversé le Tarn pour s'établir à Saint-Juéry, à peine à trois kilomètres du lieu de son enfance, a connu un destin assez extraordinaire dans son sport de prédilection, le rugby à XIII.Il est en effet devenu arbitre international, avec 3 Coupes du Monde à son actif.
Thierry, comment êtes vous venu au rugby à XIII?
J'allais à l'école à Lescure. Jeannot Carayon (qui a fondé le club en 1964), n'était pas mon instituteur, mais dans la cour de l'école, il était un redoutable sergent-recruteur! J'avais 7 ans. On s'entrainait sur l'ancien terrain Jean Vidal, où se trouvent aujourd'hui les courts de tennis.
Jusqu'à quel âge avez vous joué?
Jusqu'en juniors, où je me suis cassé le bras gauche à l'entrainement. Un an de rééducation, çà marque, quand on n'a pas encore 20 ans. Comme physiquement, je n'avais pas la morphologie pour faire un joueur de haut niveau, et que j'avais déjà touché à l'arbitrage, j'ai continué dans cette voie. Le lendemain de mon accident, je devais débuter comme arbitre de touche pour le match Saint-Estève- XIII Catalan, quelle déception!
Quand avez vous pu reprendre?
La saison suivante, en 1990. J'ai arbitré de la fédérale : Saint Pierre de Trivisy-Puygouzon, un sacré derby! Après 1 an de fédérale, j'ai fait une saison en Elite 2, puis j'ai attaqué l'Elite 1 par XIII Catalan-Villeneuve.
Et quand est venue la consécration internationale?
En 94, des matches universitaires, en 97 des matches amicaux, et en 2000, ma première Coupe du Monde en Angleterre. A partir de là, j'étais le N°1 français, j'avais 29 ans. J'ai fait 3 Coupes du Monde : Australie en 2008, et donc Angleterre en 2000 et 2013.
Il arrive que le métier d'arbitre soit dangereux?
- J'ai connu une très grave blessure à Lézignan où, aveuglé par le soleil, je me suis télescopé avec un joueur. C'était en 2007, j'ai eu une dent cassée, une arrachée, la lèvre fendue.J'en termine seulement aujourd'hui avec la pose d'un dernier implant.
En 94, des matches universitaires, en 97 des matches amicaux, et en 2000, ma première Coupe du Monde en Angleterre. A partir de là, j'étais le N°1 français, j'avais 29 ans. J'ai fait 3 Coupes du Monde : Australie en 2008, et donc Angleterre en 2000 et 2013.
Il arrive que le métier d'arbitre soit dangereux?
- J'ai connu une très grave blessure à Lézignan où, aveuglé par le soleil, je me suis télescopé avec un joueur. C'était en 2007, j'ai eu une dent cassée, une arrachée, la lèvre fendue.J'en termine seulement aujourd'hui avec la pose d'un dernier implant.
Source : LA DÉPÊCHE