Publié le 19/01/2015 - Chaque semaine, notre consultant Bruno Derrien évoque les faits d'arbitrage qui ont marqué le week-end. L'ancien arbitre international revient ce lundi sur le drôle de corner joué par Cédric Barbosa et Daniel Wass lors de PSG-Evian-Thonon (4-2).
"Il faut rappeler la règle. Il y a encore quelques années, il fallait que le ballon ait parcouru sa circonférence pour que le corner ou le coup franc puisse être considéré comme valable, c’est-à-dire qu’il parcourt environ 70 centimètres. Désormais, le fait de toucher le ballon suffit. Le problème avec Barbosa, c’est qu’il touche deux fois le ballon dans l’arc de cercle en le faisant rouler sous son pied, ensuite Wass prend le ballon et s’en va tirer à côté. Si Barbosa n’avait touché qu’une fois ou botté le ballon, l’exécution était normale.
En l’occurrence, dimanche, il touche deux fois le ballon. Donc, l’arbitre aurait dû siffler un coup franc indirect dans l’arc de cercle en faveur du PSG. C’est donc une faute de jugement, le double contact a échappé à M. Varela, heureusement qu’il n’y a pas eu but car cela aurait pu être problématique.
"Il faut rappeler la règle. Il y a encore quelques années, il fallait que le ballon ait parcouru sa circonférence pour que le corner ou le coup franc puisse être considéré comme valable, c’est-à-dire qu’il parcourt environ 70 centimètres. Désormais, le fait de toucher le ballon suffit. Le problème avec Barbosa, c’est qu’il touche deux fois le ballon dans l’arc de cercle en le faisant rouler sous son pied, ensuite Wass prend le ballon et s’en va tirer à côté. Si Barbosa n’avait touché qu’une fois ou botté le ballon, l’exécution était normale.
En l’occurrence, dimanche, il touche deux fois le ballon. Donc, l’arbitre aurait dû siffler un coup franc indirect dans l’arc de cercle en faveur du PSG. C’est donc une faute de jugement, le double contact a échappé à M. Varela, heureusement qu’il n’y a pas eu but car cela aurait pu être problématique.
Mais il faut reconnaître que c’est très compliqué pour l’arbitre qui doit à la fois surveiller où est placé le ballon sur le corner, alors qu’il en est loin, à 20 m au moins, car placé près du but, et regarder ce qui se passe dans la surface. Sa vigilance se concentre sur la surface de réparation, c’est bien normal. Si cela avait été de l’autre côté, cela n’aurait pas posé de problème car l’arbitre de touche aurait été présent au pied du poteau de corner et aurait pu tout vérifier, mais là c’était côté opposé.
Le problème s’est aussi posé mercredi en Coupe de la Ligue lors de Monaco-Guingamp (2-0). Yannick Ferreira-Carrasco a frappé trois corners successifs en plaçant le ballon carrément en dehors de l’arc de cercle et, là encore, le juge de touche était côté opposé. Peut-être doit-il se déplacer pour venir vérifier ou alors l’autre juge de touche, qui s’est arrêté sur la ligne médiane, peut peut-être s’en rendre compte de loin.
Le problème s’est aussi posé mercredi en Coupe de la Ligue lors de Monaco-Guingamp (2-0). Yannick Ferreira-Carrasco a frappé trois corners successifs en plaçant le ballon carrément en dehors de l’arc de cercle et, là encore, le juge de touche était côté opposé. Peut-être doit-il se déplacer pour venir vérifier ou alors l’autre juge de touche, qui s’est arrêté sur la ligne médiane, peut peut-être s’en rendre compte de loin.
Source : SPORTS.fr
