Publié le 02/02/2015 - La semelle de Wallace sur Umtiti, si elle avait été décelée par les arbitres, aurait permis à l'OL de bénéficier d'un penalty, comme l'explique Bruno Derrien. Notre consultant revient aussi sur la farce du match Metz-Nice.
"Il faut rappeler une règle que les gens ne comprennent pas: pour qu’il y ait penalty, il faut que la faute soit une des neuf concernées par un coup franc direct et que le ballon soit en jeu, donc sur le terrain, et ce quel que soit son endroit. Si on est dans le rond central et qu’un défenseur met un coup de tête à un attaquant dans la surface, c’est penalty. Si l’assistant de M. Millot, qui était de l’autre côté, avait vu le geste de Wallace sur Umtiti, c’était penalty et rouge car le ballon n’était pas arrêté. Nul doute que l’arbitre reverra les images et établira un rapport. Wallace sera donc convoqué dans un délai de trois semaines, il n’échappera pas à la patrouille.
Il y a aussi un coup franc indirect de Moutinho qui est entré directement, c’était donc une sortie de but. Si un joueur avait touché le ballon, il y avait but. Ce n’était pas un hors-jeu mais bien une sortie de but. C’était une très bonne décision, il fallait la voir car c’était ric-rac. L’arbitre a dû l’expliquer aux joueurs, de même que le quatrième arbitre au journaliste de Canal+ sur le bord du terrain. Dans l’ensemble, M. Millot ne s’en est pas mal tiré. Sinon, M. Bien peut siffler deux penalties pour Evian à Marseille, peut-être plus encore sur l’action d’entrée de jeu que sur celle juste avant la pause. En revanche, il a raison de donner un penalty à l’OM car le joueur est déséquilibré alors qu’il est lancé. On remarquera la retenue des joueurs et du coach d’Evian dans les déclarations, même s’ils savent qu’ils ne peuvent plus rien dire… Leur frustration était contenue.
"Il faut rappeler une règle que les gens ne comprennent pas: pour qu’il y ait penalty, il faut que la faute soit une des neuf concernées par un coup franc direct et que le ballon soit en jeu, donc sur le terrain, et ce quel que soit son endroit. Si on est dans le rond central et qu’un défenseur met un coup de tête à un attaquant dans la surface, c’est penalty. Si l’assistant de M. Millot, qui était de l’autre côté, avait vu le geste de Wallace sur Umtiti, c’était penalty et rouge car le ballon n’était pas arrêté. Nul doute que l’arbitre reverra les images et établira un rapport. Wallace sera donc convoqué dans un délai de trois semaines, il n’échappera pas à la patrouille.
Il y a aussi un coup franc indirect de Moutinho qui est entré directement, c’était donc une sortie de but. Si un joueur avait touché le ballon, il y avait but. Ce n’était pas un hors-jeu mais bien une sortie de but. C’était une très bonne décision, il fallait la voir car c’était ric-rac. L’arbitre a dû l’expliquer aux joueurs, de même que le quatrième arbitre au journaliste de Canal+ sur le bord du terrain. Dans l’ensemble, M. Millot ne s’en est pas mal tiré. Sinon, M. Bien peut siffler deux penalties pour Evian à Marseille, peut-être plus encore sur l’action d’entrée de jeu que sur celle juste avant la pause. En revanche, il a raison de donner un penalty à l’OM car le joueur est déséquilibré alors qu’il est lancé. On remarquera la retenue des joueurs et du coach d’Evian dans les déclarations, même s’ils savent qu’ils ne peuvent plus rien dire… Leur frustration était contenue.
J'aurais imposé un ballon rouge
La Ligue a un contrat avec un fournisseur de ballons, O.K. Mais qu’il y ait du soleil en été et de la neige en hiver, ce n’est pas choquant. A mon époque pas si lointaine, lorsque le terrain était enneigé, on traçait les lignes en rouge et on jouait avec un ballon rouge ou orange. A Metz, les spectateurs, téléspectateurs et entraîneurs ne voyaient pas le ballon ! Est-ce que le gardien le voyait ? Le marketing a pris le pas sur le jeu. Quitte à prendre une amende, à payer un dédommagement au fournisseur, j’aurais imposé un ballon rouge ou orange, quelle que soit la marque. S’il y a un ballon de l’équipementier, tant mieux, sinon tant pis et j’assume ! Il faut respecter le jeu. Ce n’est pas au délégué de décider, c’est l’arbitre le patron. J’ai vu que cette solution d’un ballon de couleur avait été proposée et refusée parce que ce n’était pas la bonne marque…
A Nantes, il y a deux mains lilloises dans la surface. Après, la main en soi n’est pas répréhensible… Ça reste la vraie difficulté pour l’arbitre: juger de l’intention d’une main. C’est impossible, c’est à son initiative. Il faudrait que les arbitres aient une espèce d’uniformité dans la sanction des mains. C’est la hantise: c’est parfois une demi-main, un quart de main… C’est compliqué, on l'a vu lors de Saint-Etienne-PSG où Jérémy Clément met le haut du bras. Si on estime que le joueur a le bras totalement écarté et donc qu’il augmente sa surface de corps, il faudrait que tout le monde ait la même approche. Ou on siffle, ou on ne siffle pas. A la Beaujoire, sur la deuxième main, à savoir le tir à bout portant, il faut prendre en considération la distance entre le tireur et le défenseur. C’est un réflexe. Par contre, sur le centre, le bras est écarté et l’arbitre aurait pu siffler."
Source : SPORTS.fr