Publié le 23/03/2015 - Dans le cadre d'un partenariat avec l'association « Famille AJA », la section football de l'Union Sportive Toucy accueillait lundi soir Clément Turpin, l'un des meilleurs arbitres français actuels de la L1 de football.
Tel un VRP parfaitement à l'aise devant son public, le Bourguignon originaire de Montceau-les-Mines est venu à Toucy pour informer, mais aussi faire évoluer le regard du public sur l'arbitrage.
Après une première partie informative sur le métier d'arbitre dans sa globalité, avec toutes ses difficultés, la seconde partie était plus ludique. Elle a permis de mettre en scène le public autour de situations vidéo. L'occasion de constater qu'il n'est pas simple de prendre la bonne décision dans un contexte très complexe.
Pour Clément Turpin, la définition de l'arbitre s'articule autour de quatre pôles. « La dominante physique fait intégralement partie de l'arbitrage, car nous couvrons de 11 à 13 km par match, comme un milieu de terrain. L'arbitre est un vrai sportif. » Après chaque match, les données enregistrées sur cardiofréquencemètre sont envoyées à son préparateur physique, qui, en retour, les commente avec conseils à l'appui. Mais l'arbitre est aussi un juriste.
Tel un VRP parfaitement à l'aise devant son public, le Bourguignon originaire de Montceau-les-Mines est venu à Toucy pour informer, mais aussi faire évoluer le regard du public sur l'arbitrage.
Après une première partie informative sur le métier d'arbitre dans sa globalité, avec toutes ses difficultés, la seconde partie était plus ludique. Elle a permis de mettre en scène le public autour de situations vidéo. L'occasion de constater qu'il n'est pas simple de prendre la bonne décision dans un contexte très complexe.
Pour Clément Turpin, la définition de l'arbitre s'articule autour de quatre pôles. « La dominante physique fait intégralement partie de l'arbitrage, car nous couvrons de 11 à 13 km par match, comme un milieu de terrain. L'arbitre est un vrai sportif. » Après chaque match, les données enregistrées sur cardiofréquencemètre sont envoyées à son préparateur physique, qui, en retour, les commente avec conseils à l'appui. Mais l'arbitre est aussi un juriste.
Un amoureux de foot
« La connaissance des règlements n'est pas difficile en soi, mais ce qui m'intéresse c'est leur application intelligente avec une grande capacité de l'arbitre à s'adapter au contexte » insiste le Bourguignon. Mais ce qui lui tient particulièrement à cœur, c'est le côté médiateur.
« L'arbitre doit savoir s'imprégner du contexte, être souple dans un cadre réglementaire, et posséder une grande capacité à gérer des hommes. Et plus on les connaît, mieux c'est, souligne-t-il. Il est utile de connaître les joueurs qui sont capables de provoquer l'adversaire grâce à leur technique ou d'aller provoquer des duels… Et là, il faut être très proche de l'action. » Et puis l'arbitre est aussi un comédien. À l'image des anciens, Robert Wurtz ou encore Pierluigi Collina, l'arbitre fait vivre des émotions et sait les transmettre. Rien de plus sympa qu'un arbitre qui montre qu'il est bien dans sa peau.
Enfin, l'arbitre est aussi un amoureux de foot comme les joueurs. « Comme eux, nous avons appris, nous avons été formés et nous nous entraînons. Nous savons prendre des responsabilités, nous favorisons le spectacle, et nous avons aussi le droit à l'erreur », se plaît à rappeler Clément Turpin. Il invitait ensuite le public à sortir le carton jaune ou rouge face à neuf situations vidéo.
C'était l'occasion de vérifier que prendre la bonne décision à vitesse réelle, c'est loin d'être simple.
En vrai passionné de foot et d'arbitrage, Clément Turpin a réussi son pari : donner une autre vision de l'arbitre autrement qu'à travers la critique.
« La connaissance des règlements n'est pas difficile en soi, mais ce qui m'intéresse c'est leur application intelligente avec une grande capacité de l'arbitre à s'adapter au contexte » insiste le Bourguignon. Mais ce qui lui tient particulièrement à cœur, c'est le côté médiateur.
« L'arbitre doit savoir s'imprégner du contexte, être souple dans un cadre réglementaire, et posséder une grande capacité à gérer des hommes. Et plus on les connaît, mieux c'est, souligne-t-il. Il est utile de connaître les joueurs qui sont capables de provoquer l'adversaire grâce à leur technique ou d'aller provoquer des duels… Et là, il faut être très proche de l'action. » Et puis l'arbitre est aussi un comédien. À l'image des anciens, Robert Wurtz ou encore Pierluigi Collina, l'arbitre fait vivre des émotions et sait les transmettre. Rien de plus sympa qu'un arbitre qui montre qu'il est bien dans sa peau.
Enfin, l'arbitre est aussi un amoureux de foot comme les joueurs. « Comme eux, nous avons appris, nous avons été formés et nous nous entraînons. Nous savons prendre des responsabilités, nous favorisons le spectacle, et nous avons aussi le droit à l'erreur », se plaît à rappeler Clément Turpin. Il invitait ensuite le public à sortir le carton jaune ou rouge face à neuf situations vidéo.
C'était l'occasion de vérifier que prendre la bonne décision à vitesse réelle, c'est loin d'être simple.
En vrai passionné de foot et d'arbitrage, Clément Turpin a réussi son pari : donner une autre vision de l'arbitre autrement qu'à travers la critique.
Source : l'YONNE RÉPUBLICAINE