Publié le 12/03/2015 - Victorieux de Noisy-le-Sec (1-0) ce mercredi soir, le Sporting va-t-il perdre le bénéfice de son succès sur le plan administratif ? Un joueur finésien a été aligné alors qu’il ne figurait pas sur la feuille de match. Le club de Noisy-le-Sec a déposé une réserve. Les joueurs sambriens ne méritaient pas ça.
On joue la 28e minute d’un match banal, entre deux équipes qui se neutralisent. Soudain, le banc finésien est pris d’une agitation étrange. Des dirigeants des deux camps, staffs techniques compris, engagent une conversation avec le délégué de la rencontre. L’arbitre, M. Louvet, s’en mêle. Il réunit les deux capitaines. L’interruption se prolonge, le public s’interroge. Le match s’est peut-être joué pendant ces dix minutes d’interruption. Que s’est-il passé ?
« Johnny Simon (un dirigeant finésien) est venu nous dire que Jérémy Posluszny était inscrit sur la feuille de match », raconte Patrice Selle. L’entraîneur finésien tombe des nues. Il sait que « Popo » est absent, puisqu’il lui a envoyé un texto le matin même pour lui annoncer qu’il était malade. À 9 h 33, puis à 11 h 09, il prévient Johnny Simon par mail, qui est chargé de remplir la feuille de match. Il faut modifier la composition d’équipe. Cela ne sera pas fait. « Il me dit qu’il n’a plus consulté ses mails ensuite… ». L’arbitre, le délégué, puis les capitaines de chaque équipe n’y voient que du feu. La feuille de match est signée avec le nom de Posluszny dessus, alors qu’en réalité c’est Axel Golinval qui porte le numéro 2.
« Bonne foi »
Patrice Selle plaide la bonne foi : « On s’est aperçu de notre erreur. On s’est tout de suite rapproché du banc de Noisy pour la leur stipuler. » Les Noiséens n’en ont cure. Ils déposent une réserve immédiatement. Le match reprend, puis l’arbitre siffle la mi-temps. Elle va durer trente-quatre minutes au lieu des quinze imparties : « L’arbitre a appelé la fédération pour voir ce qu’il devait faire, car il a bien vu qu’on était de bonne foi. Il a rédigé un rapport. »
Le match ira à son terme. Dangereux avant l’incident sur une tête de Neuville qui percute la barre (20e), les Finésiens reviennent sur le terrain, remontés comme jamais : « On gagne quand même », harangue le capitaine, Jérémy Denquin, à l’attention de ses équipiers. Et d’une frappe magnifique en demi-volée, Medhy Lachaab trouve la faille (1-0, 47e). La suite est entre les mains de la commission de la fédération.
On joue la 28e minute d’un match banal, entre deux équipes qui se neutralisent. Soudain, le banc finésien est pris d’une agitation étrange. Des dirigeants des deux camps, staffs techniques compris, engagent une conversation avec le délégué de la rencontre. L’arbitre, M. Louvet, s’en mêle. Il réunit les deux capitaines. L’interruption se prolonge, le public s’interroge. Le match s’est peut-être joué pendant ces dix minutes d’interruption. Que s’est-il passé ?
« Johnny Simon (un dirigeant finésien) est venu nous dire que Jérémy Posluszny était inscrit sur la feuille de match », raconte Patrice Selle. L’entraîneur finésien tombe des nues. Il sait que « Popo » est absent, puisqu’il lui a envoyé un texto le matin même pour lui annoncer qu’il était malade. À 9 h 33, puis à 11 h 09, il prévient Johnny Simon par mail, qui est chargé de remplir la feuille de match. Il faut modifier la composition d’équipe. Cela ne sera pas fait. « Il me dit qu’il n’a plus consulté ses mails ensuite… ». L’arbitre, le délégué, puis les capitaines de chaque équipe n’y voient que du feu. La feuille de match est signée avec le nom de Posluszny dessus, alors qu’en réalité c’est Axel Golinval qui porte le numéro 2.
« Bonne foi »
Patrice Selle plaide la bonne foi : « On s’est aperçu de notre erreur. On s’est tout de suite rapproché du banc de Noisy pour la leur stipuler. » Les Noiséens n’en ont cure. Ils déposent une réserve immédiatement. Le match reprend, puis l’arbitre siffle la mi-temps. Elle va durer trente-quatre minutes au lieu des quinze imparties : « L’arbitre a appelé la fédération pour voir ce qu’il devait faire, car il a bien vu qu’on était de bonne foi. Il a rédigé un rapport. »
Le match ira à son terme. Dangereux avant l’incident sur une tête de Neuville qui percute la barre (20e), les Finésiens reviennent sur le terrain, remontés comme jamais : « On gagne quand même », harangue le capitaine, Jérémy Denquin, à l’attention de ses équipiers. Et d’une frappe magnifique en demi-volée, Medhy Lachaab trouve la faille (1-0, 47e). La suite est entre les mains de la commission de la fédération.
