Publié le 30/04/2015 - Le football est son passe-temps, et il siffle sa passion. Frank Reinel est l'un des arbitres (environ 80.000 en Allemagne) qui voyagent le week-end sur les sites amateurs. Mais il est tout sauf un arbitre ordinaire. Le jeune homme âgé de 33 ans, en raison d'une ankylose congénitale, se déplace dans un fauteuil roulant. Néanmoins, il est capable de gérer un match de football seul.
Avec son 12 km/heure en fauteuil roulant Reinel progresse rapidement. "On m'a même dit que je me déplace souvent plus que beaucoup d'autres arbitres qui ne sont que dans le cercle central," dit-il avec un clin d’œil.
Le football a toujours été un élément important dans la vie de Frank Reinel. Ce supporter N°1 du FC Nuremberg a déjà regardé les matchs de son équipe préférée dans sa petite enfance. Idéalement, au stade, sinon au moins à la télévision, son plus grand désir était de faire partie de l'action et c'est pour cela qu'il a embrassé la carrière d'arbitre, grâce en fin de compte à son professeur à l'école secondaire. "Bien que je ai été exempté d'éducation physique, car je ne peux pas suivre un cours complet, un professeur d'éducation physique est venu avec l'idée de m'utiliser comme arbitre ", rappelle Reinel .
Le premier point fort de l'arbitre n'est pas long à venir. C'est lors du traditionnel match de football entre les diplômés du secondaire et les enseignants, que Reinel a appris la gestion du jeu. Près de 1 000 élèves et les parents se tenaient autour du terrain de jeu, cela le dérangeait un peu. Mais cela a été le déclencheur pour lui, qui devait désormais prendre seul une décision.
Avec son 12 km/heure en fauteuil roulant Reinel progresse rapidement. "On m'a même dit que je me déplace souvent plus que beaucoup d'autres arbitres qui ne sont que dans le cercle central," dit-il avec un clin d’œil.
Le football a toujours été un élément important dans la vie de Frank Reinel. Ce supporter N°1 du FC Nuremberg a déjà regardé les matchs de son équipe préférée dans sa petite enfance. Idéalement, au stade, sinon au moins à la télévision, son plus grand désir était de faire partie de l'action et c'est pour cela qu'il a embrassé la carrière d'arbitre, grâce en fin de compte à son professeur à l'école secondaire. "Bien que je ai été exempté d'éducation physique, car je ne peux pas suivre un cours complet, un professeur d'éducation physique est venu avec l'idée de m'utiliser comme arbitre ", rappelle Reinel .
Le premier point fort de l'arbitre n'est pas long à venir. C'est lors du traditionnel match de football entre les diplômés du secondaire et les enseignants, que Reinel a appris la gestion du jeu. Près de 1 000 élèves et les parents se tenaient autour du terrain de jeu, cela le dérangeait un peu. Mais cela a été le déclencheur pour lui, qui devait désormais prendre seul une décision.
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| Franck REINEL en compagnie d'un collègue : Félix BRYCH, Arbitre International FIFA (Photo ALTRO) |
A 27 ans, il a pris les cours pour devenir arbitre afin de démontrer ses compétences. "Si quelqu'un me critique, je voulais passer les cours pour au moins être sûr de mes connaissances" dit-il. Quelques mois plus tard Reinel réalise son premier match en jeunes à Ratisbonne. Des regards sceptiques au début ne lui échappent pas. "Mais après le match, les gens sont souvent venus vers moi et ont dit qu'ils n'avaient pas pensé que l'arbitre dans un fauteuil roulant pouvait fournir un tel sentiment d'autorité."
Accident douloureux
Les terrains de football ne sont pas nécessairement faits pour les utilisateurs de fauteuils roulants. Mais, Frank Reinel a appris au fil des ans comment il doit se déplacer sur le terrain. Quand il pleut, il ne faut pas trop ralentir, par exemple, parce que sinon les roues bloquent. Si la balle est trop près de lui, il voit moins bien l'action. Des accidents, il peut y en avoir encore. Franck Reinel raconte qu'en Juin 2013: "Pendant le match, La balle est venu vers mon fauteuil roulant. En conséquence, mon fauteuil roulant a mal réagi, et j'ai été coincé dans l'herbe avec ma jambe. Je me suis cassé la rotule et déchiré le muscle de la cuisse".L’arbitre a du interrompre toute activité pendant neuf mois. Au début, il pensait même arrêter définitivement. Mais seulement trois jours après l'accident son envie était à nouveau présente. "Par conséquent, il était clair que je ne peux pas arrêter avec le football ".
Néanmoins, il a tiré ses propres conclusions de l'incident et le fauteuil également : Barres de fer auto-assemblés pour s'assurer que la balle n'atteindra plus les roues. «J'aimerais siffler dans la ligue du Comté, Cela me rendrait encore plus heureux ".
Source : FUSSBAAL.de
