Publié le 29/05/2015 - Le Bailleulois Antony Gautier arbitrera demain soir pour la première fois la finale de la Coupe de France de football entre le PSG et l’AJ Auxerre. Nous l’avons rencontré avant ce grand rendez-vous du football Français.
Cette finale est une belle récompense. Comment avez-vous accueilli cette bonne nouvelle ?
« Ce que je retiens, c’est d’abord la joie et le plaisir d’avoir été retenu par arbitrer cette fête du football, ce match particulier que tous les amoureux de sport, comme moi, attendent. Je sais que je suis un privilégié car beaucoup aimeraient être à ma place. Mais ce privilège, je l’ai acquis depuis l’âge de 12 ans lorsque j’ai commencé à être arbitre sur les rencontres UFOLEP de mon père, à force de travail, de sérieux, de temps consacré à mes entraînements, à mes déplacements en France et à l’étranger. Alors oui, cette désignation pour la finale de la Coupe de France, c’est évidemment la reconnaissance d’un long parcours sportif, la reconnaissance de performances au haut niveau. »
Comment se prépare-t-on pour une rencontre si médiatisée et où la moindre de vos décisions seront décryptées ?
« Qu’on le veuille ou non, la médiatisation est liée au sport de haut niveau. Aujourd’hui, cela fait huit ans que j’arbitre en Ligue 1, dont six ans d’arbitre international. C’est cette expérience qui me permet d’avoir désormais une préparation technique, physique et mentale adaptée, en occultant les parasites. J’ai toujours revendiqué le droit à l’erreur, comme tout être humain. L’erreur ne m’effraie pas, et je crois que c’est une force. Mais l’essentiel pour moi, c’est évidemment de prendre les bonnes décisions au bon moment. Voilà ce qui m’anime car j’ai toujours dit qu’une finale, ça ne s’arbitre pas, ça se réussit. »
Vous allez vous retrouver devant 80 000 spectateurs. Ça impressionne ?
« J’ai la chance de connaître le Stade de France pour y avoir arbitré la finale de la Coupe de la Ligue en 2011, la chance d’avoir déjà arbitré partout en Europe dans des stades pleins, surchauffés. La pression est pour moi une ressource, un élément supplémentaire sur lequel je m’appuie pour avoir encore davantage de motivation, de détermination. Ce que je retiens autour de cette finale, c’est surtout la fierté pour moi de représenter devant toute la France ma région, le Nord-Pas-de-Calais, et de représenter mes villes de cœur, Bailleul et Lille, auxquelles je suis profondément attaché. »
Cette finale est une belle récompense. Comment avez-vous accueilli cette bonne nouvelle ?
« Ce que je retiens, c’est d’abord la joie et le plaisir d’avoir été retenu par arbitrer cette fête du football, ce match particulier que tous les amoureux de sport, comme moi, attendent. Je sais que je suis un privilégié car beaucoup aimeraient être à ma place. Mais ce privilège, je l’ai acquis depuis l’âge de 12 ans lorsque j’ai commencé à être arbitre sur les rencontres UFOLEP de mon père, à force de travail, de sérieux, de temps consacré à mes entraînements, à mes déplacements en France et à l’étranger. Alors oui, cette désignation pour la finale de la Coupe de France, c’est évidemment la reconnaissance d’un long parcours sportif, la reconnaissance de performances au haut niveau. »
Comment se prépare-t-on pour une rencontre si médiatisée et où la moindre de vos décisions seront décryptées ?
« Qu’on le veuille ou non, la médiatisation est liée au sport de haut niveau. Aujourd’hui, cela fait huit ans que j’arbitre en Ligue 1, dont six ans d’arbitre international. C’est cette expérience qui me permet d’avoir désormais une préparation technique, physique et mentale adaptée, en occultant les parasites. J’ai toujours revendiqué le droit à l’erreur, comme tout être humain. L’erreur ne m’effraie pas, et je crois que c’est une force. Mais l’essentiel pour moi, c’est évidemment de prendre les bonnes décisions au bon moment. Voilà ce qui m’anime car j’ai toujours dit qu’une finale, ça ne s’arbitre pas, ça se réussit. »
Vous allez vous retrouver devant 80 000 spectateurs. Ça impressionne ?
« J’ai la chance de connaître le Stade de France pour y avoir arbitré la finale de la Coupe de la Ligue en 2011, la chance d’avoir déjà arbitré partout en Europe dans des stades pleins, surchauffés. La pression est pour moi une ressource, un élément supplémentaire sur lequel je m’appuie pour avoir encore davantage de motivation, de détermination. Ce que je retiens autour de cette finale, c’est surtout la fierté pour moi de représenter devant toute la France ma région, le Nord-Pas-de-Calais, et de représenter mes villes de cœur, Bailleul et Lille, auxquelles je suis profondément attaché. »
Antony Gautier sera assisté à la touche de Michael Annonier et Philippe Jeanne. Les deux arbitres additionnels (de surface) seront Freddy Fautrel et Mikaël Lesage. Le quatrième arbitre sera Philippe Kalt.
Source : LA VOIX DU NORD
