Publié le 09/06/2015 - Historique. Arthur Ménager est devenu, début mai, le premier Aveyronnais à accéder à la catégorie Jeune arbitre fédéral, en football. «C’est même la première fois depuis Bernard Saules qu’un arbitre licencié dans le département accède à un niveau fédéral», ajoute Jean-Louis Caumes, président de la commission arbitrage au district de l’Aveyron.
Le précédent a de quoi flatter. Mais le jeune Primaubois est conscient que le chemin est encore long avant de marcher dans les pas de son aîné, ancien arbitre international dans les années quatre-vingt-dix.
«Arbitrer en Ligue 1, ce serait bien, mais j’en suis encore loin. D’ailleurs, c’est plus un rêve qu’un objectif.» Un discours humble, qui colle avec le personnage, à en croire Jean-Louis Caumes : «C’est un jeune d’une gentillesse remarquable et qui n’a pas la grosse tête.»
«Difficile d’être professionnel»
Arthur Ménager a su développer d’autres qualités pour accéder à la catégorie Jeune arbitre fédéral, qui regroupe les meilleurs sifflets de France âgés de moins de 23 ans. Il a été reçu après avoir passé un test sur les lois du jeu il y a un an et trois contrôles en match effectués par un observateur. C
ette promotion lui permettra d’arbitrer la saison prochaine des rencontres de U17 et U19 nationaux, l’élite nationale chez les jeunes. Il devrait également officier lors de rencontres de niveau régional chez les seniors. Avant d’aller plus haut ? «Ce serait bien d’être professionnel, mais ce sera difficile.» D’ailleurs, le Primaubois a prévu ses arrières, puisqu’il suit des études pour devenir ingénieur dans l’environnement.
Le déclic en 2012
«Sur le terrain, l’objectif est avant tout de prendre du plaisir», assure celui qui est arrivé au sifflet un peu par hasard. Après quatre ans de foot en tant que joueur au club de Luc-Primaube, Arthur Ménager prend du recul en 2008, «déçu par le manque d’envie et de motivation de ses équipiers.» Il se met alors au taekwondo. «Et puis mon père, qui s’occupait d’une équipe de jeunes à Luc-Primaube, avait besoin d’un arbitre. J’y suis allé pour rendre service.»
Et petit à petit, il y a pris goût. Il est nommé arbitre officiel du club en 2009, puis décroche l’écusson du district un an plus tard. Le déclic définitif a lieu en 2012. «C’était lors d’un tournoi de foot à 7 à Troyes. J’y ai côtoyé des Jeunes arbitres fédéraux et j’ai eu envie de faire comme eux.» Histoire de continuer à s’éclater avec le maillot noir. «Il y a plusieurs aspects intéressants dans l’arbitrage, explique le jeune homme de 20 ans. J’apprécie le challenge sportif. Nous sommes censés courir plus que les joueurs afin de suivre le ballon. Je m’entraîne toute la semaine pour cela.»
Arthur Ménager apprécie également les responsabilités conférées par le sifflet. «L’arbitre est garant de la bonne tenue du match. Il faut faire preuve d’autorité mais pas d’autoritarisme. Pour cela, j’essaye d’être souriant, calme et respectueux.» Et question autorité, il peut d’ailleurs compter «sur son charisme et son élégance naturels», loués par Jean-Louis Caumes. Deux qualités de plus…
Le précédent a de quoi flatter. Mais le jeune Primaubois est conscient que le chemin est encore long avant de marcher dans les pas de son aîné, ancien arbitre international dans les années quatre-vingt-dix.
«Arbitrer en Ligue 1, ce serait bien, mais j’en suis encore loin. D’ailleurs, c’est plus un rêve qu’un objectif.» Un discours humble, qui colle avec le personnage, à en croire Jean-Louis Caumes : «C’est un jeune d’une gentillesse remarquable et qui n’a pas la grosse tête.»
«Difficile d’être professionnel»
Arthur Ménager a su développer d’autres qualités pour accéder à la catégorie Jeune arbitre fédéral, qui regroupe les meilleurs sifflets de France âgés de moins de 23 ans. Il a été reçu après avoir passé un test sur les lois du jeu il y a un an et trois contrôles en match effectués par un observateur. C
ette promotion lui permettra d’arbitrer la saison prochaine des rencontres de U17 et U19 nationaux, l’élite nationale chez les jeunes. Il devrait également officier lors de rencontres de niveau régional chez les seniors. Avant d’aller plus haut ? «Ce serait bien d’être professionnel, mais ce sera difficile.» D’ailleurs, le Primaubois a prévu ses arrières, puisqu’il suit des études pour devenir ingénieur dans l’environnement.
Le déclic en 2012
«Sur le terrain, l’objectif est avant tout de prendre du plaisir», assure celui qui est arrivé au sifflet un peu par hasard. Après quatre ans de foot en tant que joueur au club de Luc-Primaube, Arthur Ménager prend du recul en 2008, «déçu par le manque d’envie et de motivation de ses équipiers.» Il se met alors au taekwondo. «Et puis mon père, qui s’occupait d’une équipe de jeunes à Luc-Primaube, avait besoin d’un arbitre. J’y suis allé pour rendre service.»
Et petit à petit, il y a pris goût. Il est nommé arbitre officiel du club en 2009, puis décroche l’écusson du district un an plus tard. Le déclic définitif a lieu en 2012. «C’était lors d’un tournoi de foot à 7 à Troyes. J’y ai côtoyé des Jeunes arbitres fédéraux et j’ai eu envie de faire comme eux.» Histoire de continuer à s’éclater avec le maillot noir. «Il y a plusieurs aspects intéressants dans l’arbitrage, explique le jeune homme de 20 ans. J’apprécie le challenge sportif. Nous sommes censés courir plus que les joueurs afin de suivre le ballon. Je m’entraîne toute la semaine pour cela.»
Arthur Ménager apprécie également les responsabilités conférées par le sifflet. «L’arbitre est garant de la bonne tenue du match. Il faut faire preuve d’autorité mais pas d’autoritarisme. Pour cela, j’essaye d’être souriant, calme et respectueux.» Et question autorité, il peut d’ailleurs compter «sur son charisme et son élégance naturels», loués par Jean-Louis Caumes. Deux qualités de plus…
Source : http://www.centrepresseaveyron.fr