dimanche, juillet 19, 2015

BURKINA FASO - Les arbitres menacés doivent sortir sous protection policière..

Publié le 19/07/2015 - Le match des quarts de finale de la Coupe du Faso 2015 entre l’ASFA Yennenga et l’Union Sportive des Forces Armées (USFA) a failli déraper après que des supporters de l’ASFA Yennenga aient tenté d’envahir le Stade Municipal suite à l’expulsion du portier Mohamed Kaboré.

L’Union Sportive des Forces Armées (USFA) et l’ASFA Yennenga étaient à la 66ème min lorsque le gardien de l’ASFA Yennenga Mohamed Kaboré dans un duel aérien boxe le meneur de jeu de l’équipe militaire Mohamed Sylla en ratant le ballon. Le joueur tombe net inerte dans la surface de réparation lors de ce match des quarts de finale de la Coupe du Faso 2015 au Stade Municipal de Ouagadougou.

Il a fallu recourir aux soigneurs lorsque les joueurs ont pensé que le joueur était inconscient. L’arbitre international Juste Ephrem Zio sanctionne la faute d’un penalty et donne un deuxième carton jaune à Mohamed Kaboré, expulsé du match. Des supporters de l’une des tribunes solaires adossées au palais du Mogho Naba tentent alors d’envahir le terrain. Un gendarme sort son gaz lacrymogène et le pulvérise sur les supporters qui tentaient de plier les barres de sécurité. Ces derniers libèrent les tribunes. Le match est interrompu pendant près de 25 minutes. Au même moment, Mohamed Sylla est évacué par une ambulance.

Les supporters de l'ASFA Yennenga voulaient en découdre avec les arbitres du match
A la reprise Mickayoul Dramé porte le score à 2 à 1 pour l’USFA en transformant le penalty. Avant l’incident, l’USFA avait ouvert le score à la 3ème minute. Jérémie Bakari Junior a égalisé à la 53ème mn pour l’ASFA Yennenga sur un corner direct.

Malgré les tentatives de l’ASFA Yennenga menée et évoluant désormais à 10, elle pèche dans la dernière passe. L’USFA qui a eu les meilleures occasions du match concrétise l’une d’entre elle (1-3) dans les derniers instants par l’intermédiaire de Ibrahim Sanfo.

Le quatuor arbitral a quitté le Stade grâce à la protection des gendarmes.
Source : BURKINA 24