Publié le 28/07/2015 - RWC2015 : Trois questions à Didier Méné, président de la CCA.
Interview de Didier Méné, Président de la Commission Centrale des Arbitres.
L’arbitrage Français vient de placer la barre très haute avec 4 sélectionnés pour le prochain Mondial. Comment maintenir ce leadership dans l’avenir ?
Ce sera, à n’en pas douter, difficile de faire mieux et peut -être même aussi bien. Au-delà du côté historique qui nous conforte dans notre politique de l’arbitrage, il faut convenir que nous profitons des faiblesses conjoncturelles de certains pays.
Mais tous les pays seront donc revanchards pour les prochaines éditions, à l’image de l’Afrique du Sud et l’Angleterre qui disposent d’un réservoir identique au nôtre mais ne seront représentés que par deux arbitres sur cette Coupe du Monde. Pour rester incontournable il est donc important de faire émerger un 5ème voire un 6ème arbitre du niveau des 4 qui ont été désignés. Cela nous permettrait, je parle au conditionnel, de palier, une méforme, une blessure, une éventuelle disgrâce ou une retraite à l’intérieur de ce «Groupe Elite». Autrement dit 4 arbitres en 2019, c’est possible ! Ce qui est sûr c’est que nous allons tout mettre en œuvre pour y parvenir.
En évoquant le quatuor Garcès / Poite / Gaüzère / Raynal, le président de la FFR parle d’une deuxième équipe de France. Qu’en pensez- vous ?
C’est une belle image et je l’en remercie. J’adhère complètement à cette idée, car non seulement, l’arbitre est acteur à part entière de ce jeu et donc de cet événement, mais aussi parce que cela correspond à ma conception de l’arbitrage. Nous sommes une équipe, un groupe soudé, bien que concurrentiel. Il ne peut pas y avoir de star dans l’arbitrage français: la star c’est notre groupe d’arbitres. La starisation dans l’arbitrage, c’est tout simplement contraire à l’esprit même de notre mission qui est avant tout une école de l’humilité.
Qu’allez-vous leur dire avant leurs départs pour l’Angleterre ?
Je vais leur rappeler les vertus de l’équipe, de la solidarité dont ils ne pourront pas faire l’économie. Je vais leur demander de faire bloc de se comporter en équipe. Une Coupe du Monde réclame beaucoup de concentration, de régularité dans la performance, de contrôle permanent. Autant d’ingrédients indispensables pour que s’expriment le talent et l’expérience. De toute manière ils auront droit à quelques coups de fils durant la compétition ... je suis leur premier supporter.
Interview de Didier Méné, Président de la Commission Centrale des Arbitres.
L’arbitrage Français vient de placer la barre très haute avec 4 sélectionnés pour le prochain Mondial. Comment maintenir ce leadership dans l’avenir ?
Ce sera, à n’en pas douter, difficile de faire mieux et peut -être même aussi bien. Au-delà du côté historique qui nous conforte dans notre politique de l’arbitrage, il faut convenir que nous profitons des faiblesses conjoncturelles de certains pays.
Mais tous les pays seront donc revanchards pour les prochaines éditions, à l’image de l’Afrique du Sud et l’Angleterre qui disposent d’un réservoir identique au nôtre mais ne seront représentés que par deux arbitres sur cette Coupe du Monde. Pour rester incontournable il est donc important de faire émerger un 5ème voire un 6ème arbitre du niveau des 4 qui ont été désignés. Cela nous permettrait, je parle au conditionnel, de palier, une méforme, une blessure, une éventuelle disgrâce ou une retraite à l’intérieur de ce «Groupe Elite». Autrement dit 4 arbitres en 2019, c’est possible ! Ce qui est sûr c’est que nous allons tout mettre en œuvre pour y parvenir.
En évoquant le quatuor Garcès / Poite / Gaüzère / Raynal, le président de la FFR parle d’une deuxième équipe de France. Qu’en pensez- vous ?
C’est une belle image et je l’en remercie. J’adhère complètement à cette idée, car non seulement, l’arbitre est acteur à part entière de ce jeu et donc de cet événement, mais aussi parce que cela correspond à ma conception de l’arbitrage. Nous sommes une équipe, un groupe soudé, bien que concurrentiel. Il ne peut pas y avoir de star dans l’arbitrage français: la star c’est notre groupe d’arbitres. La starisation dans l’arbitrage, c’est tout simplement contraire à l’esprit même de notre mission qui est avant tout une école de l’humilité.
Qu’allez-vous leur dire avant leurs départs pour l’Angleterre ?
Je vais leur rappeler les vertus de l’équipe, de la solidarité dont ils ne pourront pas faire l’économie. Je vais leur demander de faire bloc de se comporter en équipe. Une Coupe du Monde réclame beaucoup de concentration, de régularité dans la performance, de contrôle permanent. Autant d’ingrédients indispensables pour que s’expriment le talent et l’expérience. De toute manière ils auront droit à quelques coups de fils durant la compétition ... je suis leur premier supporter.
Source : FFR