Publié le 30/07/2015 - Quelques semaines avant la Coupe du monde de soccer féminine, la Longueuilloise Marie-Han Gagnon a reçu l’appel tant attendu de la Fédération internationale de football association (FIFA), lui annonçant qu’elle avait été sélectionnée comme arbitre pour les matchs de soccer regroupant les meilleurs joueurs au monde.
Par contre, étant aux prises avec un torticolis, elle n'a pu prendre part à son premier match de calibre international. Mais d'ici décembre, elle pourrait arbitrer des matchs de la Coupe du Monde U17 au Chili et de la Coupe des clubs de la FIFA.
Pour continuer à se développer et s'assurer d'être au meilleur de sa forme physique lorsqu'elle recevra le second appel de la FIFA, la Longueuilloise s'entraîne un peu plus de 20 heures chaque semaine et arbitre des matchs de niveaux provincial et national.
«Il faut faire beaucoup d'entraînement personnel pour être le plus en forme possible. Il faut faire un peu de tout, autant de la musculation, du renforcement musculaire, des changements de directions et du cardiovasculaire, explique celle qui est aussi coordonnatrice à l'arbitrage de l'Association régionale de soccer de la Rive-Sud (ARSRS). En ce moment, je concentre mes efforts sur les entraînements sur piste.»
Avant d'entrer dans le monde de l'arbitrage, Gagnon a joué au soccer quelques années. À la suite d'une coupure qui l'a empêchée de participer aux Jeux du Québec, elle s'est tournée définitivement vers l'arbitrage.
«Je n'avais plus envie de m'investir comme joueuse et j'avais commencé à arbitrer. Au début, tu fais ça un peu pour l'argent et l'ambiance de groupe, mais ensuite, j'ai vraiment développé une passion et l'envie de progresser», explique-t-elle.
Par contre, étant aux prises avec un torticolis, elle n'a pu prendre part à son premier match de calibre international. Mais d'ici décembre, elle pourrait arbitrer des matchs de la Coupe du Monde U17 au Chili et de la Coupe des clubs de la FIFA.
Pour continuer à se développer et s'assurer d'être au meilleur de sa forme physique lorsqu'elle recevra le second appel de la FIFA, la Longueuilloise s'entraîne un peu plus de 20 heures chaque semaine et arbitre des matchs de niveaux provincial et national.
«Il faut faire beaucoup d'entraînement personnel pour être le plus en forme possible. Il faut faire un peu de tout, autant de la musculation, du renforcement musculaire, des changements de directions et du cardiovasculaire, explique celle qui est aussi coordonnatrice à l'arbitrage de l'Association régionale de soccer de la Rive-Sud (ARSRS). En ce moment, je concentre mes efforts sur les entraînements sur piste.»
Avant d'entrer dans le monde de l'arbitrage, Gagnon a joué au soccer quelques années. À la suite d'une coupure qui l'a empêchée de participer aux Jeux du Québec, elle s'est tournée définitivement vers l'arbitrage.
«Je n'avais plus envie de m'investir comme joueuse et j'avais commencé à arbitrer. Au début, tu fais ça un peu pour l'argent et l'ambiance de groupe, mais ensuite, j'ai vraiment développé une passion et l'envie de progresser», explique-t-elle.
Expérimentée malgré son jeune âge
En obtenant son grade de la FIFA à seulement 24 ans, Gagnon est devenue une des rares arbitres à atteindre ce titre à un aussi jeune âge.
«La nomination dépend des pays, mais c'est vrai qu'au Canada, c'est plutôt rare d'obtenir ce titre à mon âge. Je pense que c'est mon travail qui a porté fruit, et j'ai travaillé très fort.»
L'attitude sur et en dehors du terrain, ainsi que la persévérance et l'ouverture d'esprit à la critique et aux conseils sont les meilleures alliées des arbitres de haut niveau, selon Marie-Han Gagnon.
«Il ne va jamais y avoir un match parfait! Il va toujours arriver quelque chose qui va faire en sorte que tu vas pouvoir t'améliorer au prochain match. Ce ne sont jamais des situations similaires; donc, il faut être prêt à apprendre et être ouvert à tous les commentaires pour progresser à chaque match», explique-t-elle.
Une pression constante
Comme dans la plupart des sports, les arbitres de soccer subissent une pression très forte. Une situation qui pousse Gagnon à se dépasser et à toujours vouloir faire mieux.
«Il faut faire bonne figure à chaque match! La pression, il faut être capable de la gérer pour ne pas se laisser influencer. Par contre, ce n'est pas un mauvais stress; dans mon cas, c'est un stress très positif», explique-t-elle.
«Nous devons être capables de suivre le rythme des joueurs, poursuit la Longueuilloise. Parfois, les gens oublient cet aspect du jeu. Il y a des blessures chez les joueuses, mais aussi chez les arbitres puisque nous nous entraînons beaucoup», ajoute Gagnon.
Son premier match télévisé
Le premier match qu’elle arbitra dans la FIFA restera certainement gravé dans la mémoire de Marie-Han Gagnon. En attendant cette journée, la jeune arbitre se remémore son premier match télévisé, une expérience inoubliable.
«Lors des Jeux du Canada à Sherbrooke, j'ai arbitré la demi-finale et c'était mon premier match télévisé en tant qu'arbitre. Je me souviens que des amis partout au Canada m'ont vue à la télévision et m'appelaient pour m'en parler!»
Source : le Courrier du Sud