Publié le 08/08/2015 - L'arbitre Régis Gaillard remonte en Ligue 1
Régis Gaillard, licencié à Balazé et domicilié à Janzé est de retour au sommet, en L1. L'arbitre assistant espère conserver sa place dans l'élite à l'issue de la saison.
Il est resté fidèle à Balazé. Lui ne foule plus la pelouse du stade municipal, son frère encore un peu. Régis Gaillard, 35 ans en novembre, aujourd’hui installé à Janzé, est le seul arbitre du club de football.
« Je ne me suis jamais dit que je serai arbitre en Ligue 1 »
Le maillot noir, il l’a enfilé pour la première fois en 1998. À mi-temps d’abord. « J’avais 17-18 ans, se rappelle-t-il. J’étais, et je le suis toujours, un mordu de foot. Je jouais en district. L’arbitrage, c’était un moyen d’évoluer plus haut, mais je ne me suis jamais dit que je serai arbitre en Ligue 1. »
Un championnat qu’il a pourtant rejoint dix ans plus tard. Sans sifflet à la bouche. Plutôt drapeau de touche à la main. « J’ai été présent au bon moment », estime Régis Gaillard. Unique représentant breton, le Balazéen d’origine a réussi avec succès le concours exclusivement réservé aux arbitres assistants. « J’ai échoué à ma première tentative », souffle-t-il avant de monter sur les podiums des prétendants la saison suivante. « Je suis désormais arbitre à plein-temps à la Fédération, mais tous les ans le niveau est remis en cause. »
Sans carton dans les poches, Régis a franchi progressivement les étapes. Du CFA 2… à la Ligue 1 à l’été 2011. La consécration. L’arbitre brétillien est resté trois ans dans l’élite hexagonale avant d’être rétrogradé en Ligue 2 à l’issue de la saison 2013-2014. Le purgatoire n’aura duré que douze mois puisqu’il est à nouveau Fédéral assistant (FA1) depuis le 1er juillet, ce qui signifie qu’il fait à nouveau parti des 35 meilleurs arbitres assistants français. « Les dix premiers sont arbitres internationaux », explique-t-il.
Un championnat qu’il a pourtant rejoint dix ans plus tard. Sans sifflet à la bouche. Plutôt drapeau de touche à la main. « J’ai été présent au bon moment », estime Régis Gaillard. Unique représentant breton, le Balazéen d’origine a réussi avec succès le concours exclusivement réservé aux arbitres assistants. « J’ai échoué à ma première tentative », souffle-t-il avant de monter sur les podiums des prétendants la saison suivante. « Je suis désormais arbitre à plein-temps à la Fédération, mais tous les ans le niveau est remis en cause. »
Sans carton dans les poches, Régis a franchi progressivement les étapes. Du CFA 2… à la Ligue 1 à l’été 2011. La consécration. L’arbitre brétillien est resté trois ans dans l’élite hexagonale avant d’être rétrogradé en Ligue 2 à l’issue de la saison 2013-2014. Le purgatoire n’aura duré que douze mois puisqu’il est à nouveau Fédéral assistant (FA1) depuis le 1er juillet, ce qui signifie qu’il fait à nouveau parti des 35 meilleurs arbitres assistants français. « Les dix premiers sont arbitres internationaux », explique-t-il.
Stage et tests à Clairefontaine
Cette saison, Régis Gaillard pourrait arbitrer une trentaine de rencontres de championnat ainsi que des matchs de coupe. Il assistera régulièrement le Basque Jérôme Miguelgorry à la touche.
Dernière étape avant de chausser les crampons en août : deux tests à Clairefontaine. « Six fois 40 mètres en moins de 6 secondes et enchaîner dix 150 mètres en 30 secondes avec 50 mètres de récupération entre chaque course », détaille l’homme en noir (ou jaune ou bleu ciel…).
Un parcours de santé pour le trentenaire : « Notre préparation est un copier-coller des clubs professionnels. Je m’entraîne chaque midi avec une montre GPS. Nos séances sont contrôlées à distance. Nous sommes des sportifs de haut niveau à l’instar des athlètes ».
Comme les joueurs, Régis Gaillard a disputé quelques matchs amicaux : Lorient – Reims, Caen – Angers, Brest – Laval et Nantes – Maritimo Funchal. Idéal pour se mettre en jambes. Des rencontres disputées dans des stades champêtres et à mille lieues de l’ambiance électrique du Parc des Princes, une enceinte qu’affectionne l’arbitre de Balazé.
Dernière étape avant de chausser les crampons en août : deux tests à Clairefontaine. « Six fois 40 mètres en moins de 6 secondes et enchaîner dix 150 mètres en 30 secondes avec 50 mètres de récupération entre chaque course », détaille l’homme en noir (ou jaune ou bleu ciel…).
Un parcours de santé pour le trentenaire : « Notre préparation est un copier-coller des clubs professionnels. Je m’entraîne chaque midi avec une montre GPS. Nos séances sont contrôlées à distance. Nous sommes des sportifs de haut niveau à l’instar des athlètes ».
Comme les joueurs, Régis Gaillard a disputé quelques matchs amicaux : Lorient – Reims, Caen – Angers, Brest – Laval et Nantes – Maritimo Funchal. Idéal pour se mettre en jambes. Des rencontres disputées dans des stades champêtres et à mille lieues de l’ambiance électrique du Parc des Princes, une enceinte qu’affectionne l’arbitre de Balazé.
« Nous sommes des sportifs de haut niveau »
Cette saison, Régis aimerait découvrir Gerland, à Lyon, avant que l’Olympique lyonnais ne déménage au Stade des Lumières, en banlieue. « On fait beaucoup de sacrifices. Il faut trouver un équilibre entre la famille, le boulot et l’arbitrage. J’espère ne pas me blesser et prendre du plaisir », conclut-il.
Source : LE JOURNAL DE VITRE