Publié le 22/12/2015 - Dès l’année prochaine, la compétition nationale néo-zélandaise testera l’arbitrage à deux. Une expérimentation qui pourrait s’étendre ensuite à tout le rugby mondial.
Au pays des All Blacks, le rugby ne se résume pas à réaliser le haka et concasser des adversaires. Il sert aussi les arbitres. Souvent critiqués pour leurs largesses en mêlée ou dans les zones de ruck par les observateurs de l’hémisphère Nord, les officiels néo-zélandais vont tester l’arbitrage à deux. Selon le New Zealand Herald, ce test aura lieu l’année prochaine lors de l’ITM Cup, qui rassemble les quatorze principales provinces locales et se déroule entre juillet et octobre, pendant la pause du Super Rugby.
Cette décision fait suite aux demandes de World Rugby, qui souhaite poursuivre la croissance de son sport après une Coupe du Monde britannique vue par plus de 120 millions de téléspectateurs dans le monde. L’arbitrage à deux est l'un d'un des nombreux changements étudiés, les autres se concentrant sur les plaquages. Dans cette configuration, le deuxième arbitre central se concentrera principalement sur les hors-jeux lors des rucks. Les joueurs ne seront plus obligés de passer par l’arrière des regroupements pour contester le ballon s’ils viennent d’une position en jeu. Les plaqueurs changeront aussi leurs habitudes puisqu’ils devront se dégager d’environ un mètre avant de pouvoir participer au ruck.
Une première à ce niveau
L’arbitrage à deux a déjà été testé avec succès en Afrique du Sud lors de la Varsity Cup, qui regroupe les équipes de huit universités du pays. Mais l’expérimentation à venir sera une première au niveau professionnel. « Aucun arbitre dans le monde ne peut se concentrer à 100% sur une zone du terrain sans en délaisser une autre », estime, dans les colonnes du NZ Herald, le Pr Grant Van Velden, chercheur spécialisé dans le domaine du sport à l’université de Stellenbosch, près du Cap. « C’est une tâche presque impossible pour un arbitre de maîtriser parfaitement un match de rugby » poursuit celui qui a travaillé avec les fédérations australiennes et sud-africaines et collaboré à diverses réflexions sur l’arbitrage.
Après l’apparition de la vidéo, aujourd’hui critiquée pour son utilisation parfois abusive, cette révolution arbitrale pourrait considérablement transformer le rugby moderne. Elle vise ainsi à favoriser le jeu en mouvement et à accélérer les zones de rucks. Il deviendra ainsi presque impossible de tricher ou de donner un mauvais coup lors d’un regroupement, sous peine d’être sanctionné immédiatement pendant la rencontre. Avec un tel système, le XV de France aurait peut-être été champion du monde en 2011.
Au pays des All Blacks, le rugby ne se résume pas à réaliser le haka et concasser des adversaires. Il sert aussi les arbitres. Souvent critiqués pour leurs largesses en mêlée ou dans les zones de ruck par les observateurs de l’hémisphère Nord, les officiels néo-zélandais vont tester l’arbitrage à deux. Selon le New Zealand Herald, ce test aura lieu l’année prochaine lors de l’ITM Cup, qui rassemble les quatorze principales provinces locales et se déroule entre juillet et octobre, pendant la pause du Super Rugby.
Cette décision fait suite aux demandes de World Rugby, qui souhaite poursuivre la croissance de son sport après une Coupe du Monde britannique vue par plus de 120 millions de téléspectateurs dans le monde. L’arbitrage à deux est l'un d'un des nombreux changements étudiés, les autres se concentrant sur les plaquages. Dans cette configuration, le deuxième arbitre central se concentrera principalement sur les hors-jeux lors des rucks. Les joueurs ne seront plus obligés de passer par l’arrière des regroupements pour contester le ballon s’ils viennent d’une position en jeu. Les plaqueurs changeront aussi leurs habitudes puisqu’ils devront se dégager d’environ un mètre avant de pouvoir participer au ruck.
Une première à ce niveau
L’arbitrage à deux a déjà été testé avec succès en Afrique du Sud lors de la Varsity Cup, qui regroupe les équipes de huit universités du pays. Mais l’expérimentation à venir sera une première au niveau professionnel. « Aucun arbitre dans le monde ne peut se concentrer à 100% sur une zone du terrain sans en délaisser une autre », estime, dans les colonnes du NZ Herald, le Pr Grant Van Velden, chercheur spécialisé dans le domaine du sport à l’université de Stellenbosch, près du Cap. « C’est une tâche presque impossible pour un arbitre de maîtriser parfaitement un match de rugby » poursuit celui qui a travaillé avec les fédérations australiennes et sud-africaines et collaboré à diverses réflexions sur l’arbitrage.
Après l’apparition de la vidéo, aujourd’hui critiquée pour son utilisation parfois abusive, cette révolution arbitrale pourrait considérablement transformer le rugby moderne. Elle vise ainsi à favoriser le jeu en mouvement et à accélérer les zones de rucks. Il deviendra ainsi presque impossible de tricher ou de donner un mauvais coup lors d’un regroupement, sous peine d’être sanctionné immédiatement pendant la rencontre. Avec un tel système, le XV de France aurait peut-être été champion du monde en 2011.
Source : RMC SPORT