mercredi, juin 24, 2015

UNAF - LIGUE DE BOURGOGNE : Signature d'une convention avec le Procureur ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,

Publié le 24/06/2015 - L’UNAF signe une convention avec le procureur général et la ligue de Bourgogne de football

Une convention entre le procureur général auprès de la cour d'appel de Dijon et l'union nationale des arbitres avec la ligue de Bourgogne de football a été signée mercredi pour que les dossiers des agressions d'arbitres soient traités avec la meilleure efficacité. Un seul but : la dissuasion. Jean-Jacques Bosc a ainsi signifié toute l'importance qu'il accorde à la violence dans le sport.

La cour d’appel de Dijon a connu ce mercredi 24 juin un évènement important pour l’ensemble des arbitres de football officiant sur les terrains des districts et de la ligue de Bourgogne : la section régionale de l’Union Nationale des Arbitres de Football (UNAF) a signé, avec le procureur général et avec la ligue de Bourgogne de football, une convention destinée à faciliter le traitement des agressions et des voies de fait dont sont victimes les arbitres, en Côté d’Or ou en Saône-et-Loire.

Ainsi, Laurent Bollet, président de l’UNAF Bourgogne, Jean-Jacques Bosc, procureur général près la cour d’appel de Dijon et Thierry Waniart, président délégué de la ligue de Bourgogne de football (et président de la commission régionale d’arbitrage) ont acté la nécessité d’un traitement encore plus efficace des dossiers relatifs aux agressions et voies de fait commises envers les arbitres.
Jean-Jacques Bosc a rappelé que la loi Lamour de 2006 confère aux arbitres le statut de personne délégataire d’une mission de service public et qu’à ce titre leur agression relève du délit et non de la « simple » contravention.


Laurent Bollet s’est, quant à lui, félicité de la signature de cette convention qui vient rappeler à quel point "les conséquences d’une agression d’arbitre peuvent être sérieuses pour son auteur".
L’UNAF se réjouit de l’entrée en action de ce nouvel outil qui vient renforcer les dispositifs de sanction mais aussi de prévention qui ont été mis en œuvre depuis plusieurs mois. Le président de l'UNAF a rappelé "la terrible saison 2013-2014 pour le corps arbitral avec pas moins de 19 agressions graves".

Les décisions prises, suite à l’action de l’UNAF, tant par les services de l’Etat que par la ligue de Bourgogne de football et ses districts, ont permis "de rasséréner les arbitres avec pour première conséquence positive une saison 2014-2015 qui s’est déroulée dans de biens meilleures conditions".

Preuve de l’importance que l’UNAF accorde à cette signature : elle était ce jour représentée, outre par Laurent Bollet, par Stéphane Bonardot; président-délégué, Emmanuel Durand, président de la section départementale 71 Pays Saônois, et Thierry Thiourt, président de la section départementale Côté d’Or. ainsi que Maître Didier Chaumard, avocat de l’UNAF pour les dossiers côte d’oriens, qui assistait lui aussi à cette cérémonie.
Cette première convention va inciter l’UNAF Bourgogne à solliciter les procureurs généraux de Bourges et de Paris, pour que des dispositions similaires puissent bénéficier aux arbitres officiant dans la Nièvre et dans l’Yonne.
Instances sportives, ministères et UNAF sont en tout cas plus que jamais mobilisés pour que cessent les agressions d’arbitres, véritable fléau du sport le plus populaire de notre pays et qui rassemblera, en France, autour des valeurs de respect et d’esprit sportif, les amoureux du football lors de l’Euro 2016.

Source : LE JSL






FIFA - COTE D'IVOIRE : Décès de l'ex arbitre FIFA, Behan Marie KOUASSI

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 24/06/2015 - La famille du football ivoirien est en deuil depuis le mardi , avec le décès de Behan Marie, ex arbitre internationale (arbitre FIFA).

Membre de la Commission Centrale des Arbitres (CCA) de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Behan Marie, est décédée à Agboville, une ville située à une trentaine de kilomètres d'Abidjan. Elle a fraîchement pris sa retraite sportive et était chargée de la formation et de la supervision des arbitres dames au sein de la CCA.

À ce titre, elle a pris part à plusieurs séminaires, cours et stages de formation organisés par la FIFA aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger.

Au moment où elle était en fonction au niveau de l’arbitrage, elle a officié plusieurs matches internationaux de la catégorie sur le continent et même ailleurs. En 2012, elle a été sélectionnée pour la CAN 2012 des dames jouée en Guinée Équatoriale.

Toujours souriante, calme de nature et peu bavarde, Behan n’écorchait personne dans ses propos. Malade depuis quelque temps, celle qui était jusqu’à sa mort enseignante d’Éducation Physique et Sportive (EPS) au Collège Municipale de Yopougon, la plus grande commune d’Abidjan, était appréciée par ses collègues, les dirigeants de clubs et les autres acteurs du football ivoirien et africain pour sa discrétion, son efficacité et sa compétence.

Ses collègues hommes de la CCA dont elle était la seule dame n'ont pu retenir leurs larmes à l’annonce de la nouvelle de sa mort tout comme les agents de la FIF.

Une véritable perte pour le football féminin ivoirien.

Source : AFRIKPRESSE


Hommage a toi Maman Marie qu'on appelle affectueusement " La mère de Jésus". Nous avons traversé beaucoup d'épreuves...
Posted by Aya Irene Ahoua on jeudi 25 juin 2015






DISTRICT FLANDRE : Un Arbitre-Assistant bénévole condamné à 2 mois de prison...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 24/06/2015 - Le 4 octobre 2014, l’ambiance est électrique sur le terrain de foot de Ronchin qui reçoit l’équipe de Wazemmes. Les Lillois ont eu du mal à constituer leur équipe, ils jouent à huit contre des adversaires qui rapidement, mèneront au score. Pourtant, dans les tribunes, les supporters locaux ne sont guère fair-play et mettent en cause, sans aménité, le juge de touche wazemmois sur un hors- jeu. Ce dernier va alors « craquer », ce qui lui valait d’être jugé mercredi matin en audience de juge unique pour des violences.

Devant le juge Stanislas Sandraps, l’affaire est inhabituelle : un arbitre de touche à la barre, un supporter qui est aussi enseignant sur le banc de la partie civile. L’un et l’autre ont deux versions opposées, le premier prétendant qu’il a réagi à des insultes et des crachats ; le second affirmant s’être fait agresser gratuitement. La rencontre du 4 octobre sera interrompue pour cause de bagarre générale. Mercredi matin, la défense a fait citer l’arbitre de la rencontre qui affirme que le prévenu s’est fait invectiver pendant tout le match. Il ne confirmera pas néanmoins que la victime a insulté et craché sur le prévenu.

« Quand on est prof, on ne critique pas l’arbitre »

Ce qui fera dire au procureur Michel Isbled : « Cet arbitre s’en prend au premier supporter venu. » Le procureur déplore que Saad S. ait frappé sa victime avec le manche du drapeau : « Ce même instrument qui habituellement lui donne toute sa légitimité. » Il requiert deux mois de prison ferme en soulignant trois condamnations précédentes pour violences sur le casier judiciaire du prévenu.

En défense, Me Emmanuel Riglaire s’indignera des propos du ministère public qui avait évoqué « un mauvais arbitre » et « une mauvaise équipe ». Au contraire, dira l’avocat, « cette équipe n’a pas eu peur de jouer à huit ». L’avocat renverse les responsabilités : « Quand on est prof et que des gamins sont sur le terrain, on ne critique pas la décision d’un arbitre bénévole. D’autant plus si on mène au score, on dit ce n’est pas grave ». Me Riglaire plaidera aussi sur l’engagement social de son client, entraîneur et arbitre bénévole pendant ses loisirs et gardien d’une salle de sports, dans un quartier difficile. Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet condamnant Saad S. à deux mois de prison ferme. La peine pourra être aménagée.

Source : LA VOIX DU NORD