vendredi, juillet 22, 2016

ARBITRAGE VIDÉO : Expérimentation en situation réelle aux ÉTATS-UNIS...


Publié le 22/07/2016 - Alors que le Board a ouvert la voie à une arrivée de l’arbitrage vidéo dans le football, une première expérimentation a été faite lors d’un match de jeunes disputé à la Red Bull Arena de New York.


Après l’introduction, avec succès, de la Goal Line Technology lors de la dernière Coupe du Monde, l’International Football Association Board (IFAB) a décidé d’aller un cran plus loin en autorisant des expérimentations d’arbitrage vidéo pour évaluer dans des conditions réelles ce qu’il serait capable de faire en la matière. Si plusieurs pays (Australie, Brésil, Allemagne, Pays-Bas, Portugal et Etats-Unis) vont pouvoir faire des expérimentations, à blanc dans un premier temps, puis de manière plus officielle ensuite, le premier test a été effectué très récemment aux Etats-Unis. Dans la Red Bull Arena de New York, c’est lors d’un match entre équipes d’adolescents qu’un premier test a été effectué à blanc sous la supervision de l’IFAB et d’arbitres d’élite.

Le but : limiter le nombre d’erreurs


Cette expérimentation a vu un arbitre assistant supplémentaire avoir accès aux images de télévision pour conseiller via une oreillette l’arbitre central de la rencontre sur certaines situations de jeu très particulières telles les erreurs claires sur les buts, les décisions concernant les penaltys, les cartons rouges directs et pour vérifier qu’il n’y a pas d’erreur au niveau du joueur au moment d’appliquer la sanction. Le spectre de ces situations a été volontairement réduit dans le cadre de ce premier test, a assuré au New York Times David Elleray, directeur technique de l’IFAB et ancien arbitre en Premier League. « L’idée n’est pas de s’assurer que toutes les décisions prises dans un match de football soient correctes. La question que nous allons toujours nous poser n’est pas : ‘Est-ce que cette décision est correcte’ mais ‘Était-elle clairement fausse ?’ ».

Des tests assez satisfaisants


La première journée de tests a vu des résultats intéressants avec une prise de décision en moins de trente secondes la plupart du temps et une seule situation où l’arbitre vidéo a été contraint de rejoindre le bord du terrain et faire une révision vidéo plus approfondie avec une tablette tactile. Des décisions de l’arbitre vidéo qui ont été suivies par l’arbitre central, qui avait la seule responsabilité dans les demandes d’utilisation de l’arbitrage vidéo. L’IFAB s’est prononcé contre un système de challenges similaire à celui mis en place dans le tennis ou le football américain. C’est un système plus proche du rugby qui sera utilisé dans le football, où l’arbitre, s’il a un doute substantiel sur une action, pourra arrêter le jeu pour demander le soutien de l’arbitre vidéo. Un système qui va demander à être peaufiné pour son utilisation à plus large échelle, mais les instances dirigeantes se montrent confiantes quant à une adaptation de l’arbitrage vidéo au football. Ce qui serait un pas en avant non négligeable pour le sport.

Source : FOOTBALL 365