Publié le 03/01/2017 - Par définition, un arbitre est régulièrement appelé à décider de ce
qui est juste. Au moment de composer le jury de la Distinction Fair-play
de la FIFA, la candidature d'Howard Webb s'est donc imposée comme une
évidence.
L'Anglais a définitivement raccroché son sifflet à l'issue de
la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. En 20 ans de carrière, il a
dirigé quelques-uns des plus grands matches de la planète, au premier
rang desquels figure naturellement la finale d'Afrique du Sud 2010 entre
les Pays-Bas et l'Espagne.
"C'est formidable de faire partie du jury de la Distinction Fair-play de la FIFA", assure-t-il au micro de FIFA.com.
"Je me retrouve aux côtés de personnalités aussi célèbres que
respectées, qui ont réalisé de grandes choses pour le football. Ces
gens-là comprennent parfaitement la notion de fair-play. J'ai la chance
de sélectionner les plus beaux gestes de fair-play de l'année écoulée.
C'est un grand honneur pour moi. Je n'aurais pas pu imaginer plus belle
activité."
Webb se trouve aujourd'hui en très bonne compagnie :
de grands noms du football comme Gabriel Batistuta, Marta et Vladimir
Petkovic, mais aussi Adolf Ogi, ancien président de la Suisse et
conseiller spécial pour le sport au service du développement et de la
paix des Nations unies. Chacun apporte son propre point de vue sur le
fair-play, qu'il soit joueur, entraîneur ou spectateur. Justement,
quelle définition Webb donne-t-il de cette notion si essentielle ?
La parole aux supporters
"C'est avant tout une façon de faire les choses. Gagner de manière indue n'est pas très satisfaisant. Ce n'est pas dans cet esprit que le jeu a été conçu. Quand je pense au fair-play, je revois des situations dans lesquelles les joueurs ont pris une décision en se basant avant tout sur le respect. Ils ne sont pas là pour gagner à tout prix."
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