Publié le 08/05/2017 - C’est peut-être une grande première dans le genre, un match de football féminin (Accession promotion) a été arrêté hier après-midi, son arbitre venait de se faire agresser par un spectateur.
Ce nouveau scandale a eu pour cadre le petit stade de Custines, l’adversaire était Baccarat et les locaux menaient 4-0. Il restait cinq minutes à jouer. L’arbitre raconte : « J’ai vu deux filles qui échangeaient des coups, j’ai simplement appliqué le règlement, j’ai sorti le carton rouge. C’est alors qu’un spectateur a franchi la main-courante pour venir m’agresser. Il a, heureusement pour moi, été retenu de justesse… ».
Quand il s’exprime quelques heures plus tard, M.X (il a souhaité l’anonymat) a encore des trémolos dans la voix. Il est très affecté. Il nous avouera avoir pleuré seul dans sa voiture en quittant le stade sous escorte. La peur ? Non, autre chose ! « Le football, c’est ma passion. J’ai même inscrit mon fils à l’école d’arbitrage… », on le sent proche de craquer une seconde fois.
Pourtant son engagement ne date pas d’hier, il siffle pour le club du Haut du Lièvre depuis presque 10 ans. Il confessera aussi que c’était seulement le second carton rouge de sa carrière !
Hier soir, il est donc passé par le commissariat pour déposer plainte comme on lui a conseillé, même s’il a cherché en vain de l’aide au téléphone de la part des responsables. Parfois, arbitre, on se sent seul, même et peut-être surtout au bas de l’échelle. Il avait certes des assistants, mais ils étaient l’un et l’autre bénévoles. Un incident de plus à mettre au passif d’une violence ordinaire, la Lorraine n’échappe pas au phénomène.
Pourtant son engagement ne date pas d’hier, il siffle pour le club du Haut du Lièvre depuis presque 10 ans. Il confessera aussi que c’était seulement le second carton rouge de sa carrière !
Hier soir, il est donc passé par le commissariat pour déposer plainte comme on lui a conseillé, même s’il a cherché en vain de l’aide au téléphone de la part des responsables. Parfois, arbitre, on se sent seul, même et peut-être surtout au bas de l’échelle. Il avait certes des assistants, mais ils étaient l’un et l’autre bénévoles. Un incident de plus à mettre au passif d’une violence ordinaire, la Lorraine n’échappe pas au phénomène.
Source : L'EST RÉPUBLICAIN
