Publié le 09/11/2017 - Vingt-quatre heures après un derby houleux qu’il a arbitré, entre Saint-Étienne et Lyon, le Bourguignon Clément Turpin était à Guérigny, hier soir. Moins pour parler cartons qu’émotions, au centre de sa fonction.
Dimanche soir, Clément Turpin était encore dans un Chaudron en fusion, à diriger un derby entre Saint-Étienne et Lyon (0-5). Vingt-quatre heures plus tard, la pression retombait à Guérigny, loin de l'ambiance électrique de Geoffroy-Guichard. Ou l'histoire d'un homme ordinaire qui aimait vivre des situations extraordinaires. « C'est une belle définition de l'arbitre », sourit ce Bourguignon de 35 ans.
Dimanche soir, Clément Turpin était encore dans un Chaudron en fusion, à diriger un derby entre Saint-Étienne et Lyon (0-5). Vingt-quatre heures plus tard, la pression retombait à Guérigny, loin de l'ambiance électrique de Geoffroy-Guichard. Ou l'histoire d'un homme ordinaire qui aimait vivre des situations extraordinaires. « C'est une belle définition de l'arbitre », sourit ce Bourguignon de 35 ans.
Gérer des hommes et des émotions
Le conseiller technique en arbitrage dans la ligue de Bourgogne, licencié au FC Montceau (Saône-et-Loire), est venu au théâtre des Forges royales présenter son spectacle M'sieur l'arbitre. Devant lui, une centaine de spectateurs qui figuraient pour la plupart parmi le million et demi de téléspectateurs enregistré la veille devant la débâcle stéphanoise. Tous ont vu le Lyonnais Nabil Fékir brandir son maillot face au kop adverse après avoir inscrit le cinquième but de son équipe. La suite : envahissement de terrain des supporters stéphanois échauffés par l'estocade, interruption du match pendant trente minutes...
Lire la suite de l'article sur