lundi, octobre 29, 2018

LIGUE 1 - OM / PSG : Laissons à l'arbitre le droit de juger et d'interpréter...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 29/10/2018 - À chaque journée de championnat et dès lors qu'une équipe perd ou n'accroche pas lé résultat attendu... C'est haro sur l'arbitre et les assistants !! La position des uns et des autres qui constitue le fond de commerce des fausses excuses et des recherches de motifs à une défaite est désormais bien huilée pour les Clubs ayant pignon sur la Presse spécialisée...

International depuis 2011 et récemment promu dans le groupe Élite de l'UEFA, Benoît BASTIEN est devenu en quelques années une valeur sûre de l'arbitrage tricolore, et ce n'est pas par hasard si cette année, il a été désigné sur le Classico OM/PSG.

Mais revenons-en plutôt au coup-franc qui fait beaucoup parler... Celui de la 86ème minute...

À tort ou à raison, à raison selon lui, à tort selon les marseillais, il siffle une faute du défenseur marseillais sur l'attaquant parisien. Le jeu s'arrêtant au coup de sifflet, le jeu se poursuit un peu et le ballon se retrouve au fond des buts parisiens. Le but est évidemment refusé, Benoît BASTIEN ayant sifflé au départ de l'action la faute qu'il a détecté (Une obstruction). Un joueur phocéen reçoit même un avertissement pour avoir contesté de manière véhémente et fait le geste de l'appel à la Vidéo... Il reste quelques minutes à jouer.... Benoît BASTIEN siffle la fin de la rencontre.

Avant cette action qui fait débat, que s'était-il passé du côté arbitrage... Rien ou plutôt si... Un Benoît BASTIEN des grands jours, maîtrisant à plusieurs reprises le rappel à l'ordre au lieu de sévir bêtement, et surtout son excellente notion de l'avantage et du retour possible à la faute initiale... Bref, un arbitrage impeccable, digne et sérieux.

Il aura donc suffit d'un quart de seconde, pour que celui-ci devienne la tête de turc des dirigeants et joueurs marseillais, et que l'on fasse un nouveau procès à l'arbitrage et la VAR.

Alors quoi !! l'arbitre n'aurait plus le droit de juger et d'interpréter une action, sans être traité de malhonnête ou de vendu !! Il n'aurait plus le droit à l'erreur, et sa version des faits ne serait plus qu'à mettre au panier. Et pourquoi remettre en cause l'Assistance Vidéo sur ce fait de jeu, puis-qu’ayant sifflé, il ne pouvait plus y faire appel.

Tout cela est bien navrant, et en ces Journées de l'Arbitrage ne grandit pas ses détracteurs. Il fait plutôt réaliser à chacun la difficulté d'arbitrer et le dur travail que nécessite aujourd'hui la fonction d'arbitre de l'Élite, et le long chemin à parcourir pour que les décisions soit acceptées telles quelles, sans en chercher d'autres motifs pernicieux, sauf à dire que l'arbitre est Humain.

Eric WIROTIUS - ARBITREZ-VOUS