Publié le 23/05/2015 - Qu’il semble loin, ce jour noir où un médecin a mis fin aux rêves d’Anthony Ustaritz. Le jeune homme avait alors treize ans, et n’avait d’yeux que pour le football professionnel. À l’âge où Varane et Pogba, nés la même année que lui, maturaient dans un centre de formation, lui tentait sa chance dans celui de préformation de l’ESTAC de Troyes. Il regardait alors avec admiration un grand frère qui intégrait à peine le groupe pro troyen. Un certain Blaise Matuidi.
Et puis il y a eu les ligaments du genou qui ont cédé. Le pire ennemi du footballeur a été celui du Thionvillois. Adieu la Ligue 1 et même le haut niveau régional. Et un jour, voilà que le sifflet lui fait de l’œil, presque par hasard : « C’était les journées de l’arbitrage, se souvient-il. J’y suis allé comme ça, pour voir ce que c’était… » Le jeune homme enfile le maillot noir, et fait vite montre d’une certaine aisance, gravissant les échelons au galop jusqu’en Division d’honneur où il arbitre depuis trois ans. Et ce n’est pas fini : les prochaines étapes sont la progression dans les grades lui permettant d’arbitrer en National, voire en L2 et L1. « Je suis un compétiteur dans l’âme ! Je vise la Ligue 1 », rappelle-t-il.
À 22 ans, un BTS de gestion et protection de la nature en poche, Anthony Ustaritz ne regrette plus les salaires mirobolants, les transferts et la peur du but raté. Car non seulement certains jeunes footballeurs ratent l’accession au monde pro, mais en plus son épanouissement dans l’arbitrage est total. « Nous gérons le jeu, l’humain et les comportements des joueurs. Il y a des aspects psychologiques qui sont très intéressants », confie-t-il. En plus, le Dieuzois s’éclate à son travail au Domaine du Lindre depuis deux ans, grâce au conseil départemental qui lui apporte son soutien dans sa volonté de monter les échelons de l’arbitrage.
Et puis il y a eu les ligaments du genou qui ont cédé. Le pire ennemi du footballeur a été celui du Thionvillois. Adieu la Ligue 1 et même le haut niveau régional. Et un jour, voilà que le sifflet lui fait de l’œil, presque par hasard : « C’était les journées de l’arbitrage, se souvient-il. J’y suis allé comme ça, pour voir ce que c’était… » Le jeune homme enfile le maillot noir, et fait vite montre d’une certaine aisance, gravissant les échelons au galop jusqu’en Division d’honneur où il arbitre depuis trois ans. Et ce n’est pas fini : les prochaines étapes sont la progression dans les grades lui permettant d’arbitrer en National, voire en L2 et L1. « Je suis un compétiteur dans l’âme ! Je vise la Ligue 1 », rappelle-t-il.
À 22 ans, un BTS de gestion et protection de la nature en poche, Anthony Ustaritz ne regrette plus les salaires mirobolants, les transferts et la peur du but raté. Car non seulement certains jeunes footballeurs ratent l’accession au monde pro, mais en plus son épanouissement dans l’arbitrage est total. « Nous gérons le jeu, l’humain et les comportements des joueurs. Il y a des aspects psychologiques qui sont très intéressants », confie-t-il. En plus, le Dieuzois s’éclate à son travail au Domaine du Lindre depuis deux ans, grâce au conseil départemental qui lui apporte son soutien dans sa volonté de monter les échelons de l’arbitrage.
Un temple du foot français
Surtout, depuis quelques jours, il piaffe d’impatience. Le samedi 30 mai, il officiera comme arbitre assistant – plus communément appelé juge de touche – pour la finale de la Coupe Gambardella, au Stade de France. Cette rencontre, qui est un peu la coupe nationale des centres de formation, se jouera en lever de rideau du PSG-Auxerre en finale de Coupe de France. « J’attends ça avec impatience ! Les semaines sont longues ! », concède Anthony Ustaritz. D’autant plus que cet événement sera précédé pour lui d’un stage de perfectionnement de plusieurs jours, probablement au Centre de Clairefontaine, avec les équipes arbitrales qui seront à l’œuvre ce 30 mai, dont Anthony Gauthier, arbitre international au sifflet pour PSG-Auxerre. « La fonction d’arbitre assistant est plus fatigante mentalement car il faut avoir l’œil aussi bien sur le ballon que sur la ligne de hors-jeu », souligne l’homme en noir, qui avoue tout de même sa préférence pour l’arbitrage central.
Cet honneur de participer à la fête dans le temple du foot français marque la première partie d’une carrière arbitrale quasiment sans faute. Mais il ne s’agit pourtant là que d’un commencement. Anthony Ustaritz a intégré la filière des talents de la fédération, véritable voie royale du sifflet, et surtout preuve de sa maîtrise. À la reprise des compétitions cet été, il débutera l’arbitrage de la CFA et la CFA2, les premiers niveaux nationaux, avant de viser plus haut les saisons suivantes. Celui qu’il convient d’appeler Monsieur Ustaritz n’aura alors plus qu’à espérer croiser à nouveau, maillot noir sur les épaules, un certain Blaise Matuidi.
Source : LE RÉPUBLICAIN LORRAIN