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lundi, octobre 24, 2016

FFF - D2 FUTSAL : Un derby nantais sous tension qui n'aura duré que 10 minutes...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 24/10/2016 - Deux groupes de jeunes ont surgit à quarante, selon l'organisateur, dans le palais des sports de Beaulieu, ce samedi 22 octobre à Nantes. Un match de futsal opposait les quartiers nantais de Malakoff et Bellevue. Un important dispositif de police a été mis en place.

mercredi, novembre 12, 2014

DISTRICT DE LA CÔTE D'OPALE : BRIMEUX/HESDIN, verdict le 3 décembre

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Ils étaient douze à être entendus par les gendarmes. Deux comparaissaient devant le tribunal correctionnel. F. C., joueur brimeusois de 20 ans, et S. V., un supporter de l’USB de 24 ans, devaient répondre de violences commises en réunion (lire ci-dessous).

Comme l’a souligné Me Rangeon, avocat de Thierry Delefosse, c’est une affaire « qui sort de l’ordinaire » qu’avait à examiner le tribunal. « On a monté un dossier pour faire un exemple », proteste Me Normand pour la défense de F. C..

« L’arbitre était dépassé »

Aujourd’hui encore « très choqué » selon son avocat, Thierry Delefosse n’était pas présent à l’audience. « Il n’avait pas à entrer sur le terrain, argumente Me Normand, plaidant le partage de responsabilités. Ce faisant, il participait à une situation de danger. » « Certes, le règlement est très clair, reconnaît Me Rangeon. Mais l’arbitre était dépassé. Mon client est entré sur le terrain pour tenter de calmer tout le monde. C’était son rôle de dirigeant que d’intervenir. »

La défense de F. C. minimise le geste du jeune homme : « Le sport provoque une décharge d’adrénaline. On est en compétition avec soi-même et avec les autres. On n’est pas dans son état habituel. Le match s’inscrivait dans un contexte de rivalité locale » Pour lui, son client n’a fait que « poser sa chaussure sur le visage de Thierry Delefosse. » Causant des blessures nécessitant quarante et un point de suture.

Absence de concertation

Me Hagneré, l’avocate de S. V., tente de faire entendre au tribunal que son client n’aurait « écouté que son bon cœur, essayant de séparer les protagonistes sans avoir l’intention de frapper la victime ». Les avocats de la défense plaident en outre pour une requalification des faits en violences légères, arguant l’absence de concertation – composante des violences en réunion – entre les prévenus.

Et alors que Me Normand demande au tribunal de « replacer les faits dans leur contexte, avec le recul nécessaire », la défense de la victime réaffirme le « geste volontaire » de S. V. et « l’intention de faire mal » de F. C.

Le parquet estime que « rien ne justifierait ce qui s’est passé ce jour-là ». Pour la substitut, les faits reprochés à F. C. et S. V. sont caractérisés. Le jugement a été mis en délibéré au 3 décembre.


LES RÉQUISITIONS

Pour F. C., six mois de prison avec sursis. Pour S. V., quatre mois de prison avec sursis assortis d’un travail d’intérêt général de 105 h. La substitut requiert l’interdiction de fréquenter une enceinte sportive pendant six mois pour chacun.

LE RAPPEL DES FAITS

Ce 24 août devait être un dimanche « banal » de reprise de championnat pour les deux équipes. Brimeux, qui joue en première division, recevait Hesdin, évoluant en excellence. Un derby comme il s’en était joué des dizaines d’autres par le passé. Mais rien ne s’est déroulé comme prévu.

D’après nos informations, avant même la rencontre, les noms d’oiseaux avaient fleuri sur les réseaux sociaux entre certains protagonistes et supporters des deux camps.

Vient le jour des faits. La première mi-temps se déroule à peu près normalement, bien que les joueurs aillent au contact physique de part et d’autre. Au retour des vestiaires, l’OHM enchaîne rapidement trois buts. La tension monte dans les deux camps. Sur le terrain, Brimeusois et Hesdinois commettent des fautes, plus ou moins remarquées par l’arbitre. Lequel – et c’est le seul point sur lequel l’USB et l’OHM s’accordent – semble avoir été dépassé par la tournure qu’a pris ce match. Pendant tout ce temps, de l’autre côté de la main courante, des spectateurs invectivent les joueurs.

Le derby bascule irrémédiablement à la 59e minute. Un tacle d’un joueur de Brimeux sur un Hesdinois met le feu aux poudres entre les équipes. Thierry Delefosse, le président de l’OHM, et S. V., un supporter brimeusois, entrent sur le terrain. Dans cette mêlée, Thierry Delefosse reçoit un coup à la tempe et s’effondre, sonné. C’est alors qu’il est blessé au visage par les crampons d’un des joueurs, désigné par d’autres comme étant F. C., un Brimeusois.

DES SANCTIONS DU CÔTÉ DU DISTRICT

La commission de discipline du district Côte d’Opale de football a été saisie le 30 août. Joueurs et dirigeants de l’USB et de l’OHM ont été convoqués le 11 octobre pour s’expliquer sur les faits.

Après délibération, la commission de discipline a condamné cinq joueurs et un dirigeant de l’US Brimeux à des suspensions allant de quatre matchs à neuf mois. Du côté de l’Olympique Hesdin-Marconne, deux joueurs ont chacun été suspendus pour six matchs et Thierry Delefosse a été suspendu pour deux matchs.

En outre, le règlement de la Fédération française de football stipule que « les clubs qui reçoivent (...) sont responsables des désordres qui pourraient résulter avant, pendant ou après le match du fait de l’attitude du public, des joueurs et des dirigeants ». Il en est de même pour les visiteurs. La commission a estimé que les troubles relevaient de la responsabilité des deux clubs et les a donc condamnés à verser 150 € d’amende chacun.

L’US Brimeux a dû payer les frais d’enquête (100 €), les frais de déplacement de l’arbitre et 84 € d’amende pour deux protagonistes qui ne s’étaient pas présentés le 11 octobre. Enfin, les deux équipes ont été éliminées du challenge fair-play pour la saison.

Source : LA VOIX DU NORD