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mardi, juin 02, 2015

DISTRICT 77 SUD : Les joueurs de Montereau jugés coupables et condamnés...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 02/06/2015 - Les agresseurs de l’arbitre et de certains joueurs du match d’Excellence — 10e division nationale de football — entre Montereau et Fontainebleau le 23 novembre 2012, ont fini par être condamnés, ce lundi, par le tribunal correctionnel de Fontainebleau.

Aziz K. et Gokhan O. ont écopé de quatre mois de prison avec sursis, ainsi que de deux ans d’interdiction d’enceinte sportive sur le plan national.

Aziz K. est également condamné à verser près de 3 000 € de dommages et intérêts à Damien Joachim, l’arbitre de la rencontre. Avec Gokhan O., il devra aussi verser 1 500 € au gardien de but de Fontainebleau et 1 000 € à un autre joueur. Ils devront aussi indemniser la Caisse primaire d’assurance maladie de Seine-et-Marne.

Mehmet G. et Abderraou L., deux autres agresseurs présumés, ont été relaxés au bénéfice du doute. Deux autres, mineurs au moment des faits, devaient être jugés par le tribunal pour enfants de Melun.


Les victimes s’étaient réfugiées dans les vestiaires

Ce 23 novembre 2012, à l’issue de ce match perdu (0-1) par les joueurs de Montereau-Fault-Yonne, certains d’entre eux aidés de dizaines de spectateurs descendus des tribunes, s’en étaient pris à l’arbitre et aux joueurs de Fontainebleau. Les victimes avaient été contraintes de se réfugier aux vestiaires et de faire appel à la police pour quitter le stade Robert-Chalmeau. Ils avaient tout de même reçu de nombreux coups, occasionnant chez eux de multiples blessures et plusieurs jours d’une interruption totale de travail.

Source : LE PARISIEN






mardi, février 17, 2015

LIGUE DE PARIS ILE-DE-FRANCE : 6 mois avec sursis pour coup de tête à arbitre

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 17/02/2015 - L’agresseur d’un arbitre, en mai 2012 lors d’un match de football entre Melun et Lieusaint, a été condamné ce mardi à six mois de prison avec sursis pour violences sur personne chargée de mission de service public par le tribunal correctionnel de Melun.

Déjà sanctionné par la Ligue Paris-Ile-de-France de 8 ans de suspension, le joueur de 22 ans devra également indemniser sa victime, ainsi que l’Union nationale des arbitres français (Unaf), également partie civile. Le 27 mai 2012, le joueur qui évoluait dans les rangs de Lieusaint avait donné un coup de tête à l’arbitre de la rencontre, à la suite d’un deuxième carton jaune. KO, l’arbitre avait été conduit à l’hôpital. Le 6 février, lors de l’audience, le joueur fautif avait expliqué avoir involontairement touché l’arbitre de la tête, mais à hauteur du torse. Ce que la victime avait catégoriquement réfuté, affirmant que le coup était venu directement sur sa mâchoire.





samedi, février 07, 2015

DISTRICT DE SEINE ET MARNE SUD - Procès du joueur de LIEUSAINT...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 07/02/2015 - « Les faits de violence dans le cadre d'une compétition de football amateur sont intolérables. Certes, la Ligue vous a déjà sanctionné à hauteur de huit années d'interdiction, mais il faut bien comprendre que votre geste est illégitime.

Parce que vous avez reçu deux cartons jaunes, vous donnez un coup de tête à l'arbitre, qui est une personne dépositaire de l'autorité publique. » Le procureur, David Sénat, a placé devant ses responsabilités un joueur de 22 ans de Lieusaint. Le 27 mai 2012, lors d'une rencontre dominicale à Melun, le garçon avait dérapé. Jeudi soir, il était jugé devant le tribunal correctionnel de Melun pour des violences sur personne chargée de mission de service public.

Devant les magistrats, il évoque la scène : « Je me suis reculé, et c'est dans le mouvement que j'ai heurté le torse de l'arbitre, mais pas le menton. Sinon, je lui aurais cassé les dents. Je vous jure que c'est vrai. »

Sauf que l'arbitre, qui est partie civile et présent dans la salle, dément catégoriquement sa version : « Le coup est venu sur la mâchoire. Je ne comprends même pas pourquoi il l'a fait. » A la suite du coup reçu, l'arbitre tombe au sol selon les témoins en se tenant le visage. « Il est KO, conduit à l'hôpital et a eu huit jours d'arrêt de travail », précise son avocat. Celui-ci ajoute : « Entre-temps, son agresseur part aux vestiaires sans faire d'excuse. »

Le procureur cherche alors à savoir si, ce jour-là, l'ambiance était tendue. « Pas plus que les autres jours », répond l'arbitre. S'est-il remis de ce match ? Son avocat attire l'attention du tribunal en lui faisant observer que, « si le football est un hobby pour l'arbitre, il n'empêche que, lorsqu'il est reparti sur un terrain de football, il avait toujours de l'appréhension. D'ailleurs, à chaque fois qu'il donne un carton jaune, la scène traumatisante qu'il a vécue lui revient à l'esprit. » L'avocat a également porté la voix de l'Union des arbitres français en tant que partie civile. « Je la représente, car elle regroupe en son sein tous les arbitres et entend protéger la fonction d'arbitre contre les atteintes aux violences. D'autant qu'on constate qu'il y a une grande difficulté à trouver des arbitres qui exercent bénévolement. »

Au cours de ses réquisitions, le procureur David Sénat, martelant que le « sport concourt à l'organisation de la vie sociale et que l'arbitre représente sur le terrain cette loi codifiée », a demandé que le prévenu soit condamné à six mois de prison avec sursis. Du côté de la défense, on a mis en avant le fait que le jeune joueur « n'a pas le parcours d'un délinquant. Il n'a pas de casier judiciaire et reconnaît que son comportement a été inadapté ». Le jugement sera rendu le 17 février.

Source : LE PARISIEN




mardi, novembre 18, 2014

DISTRICT 77 SUD : Verdict MONTEREAU-FONTAINEBLEAU, le 15 décembre

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Les agresseurs de l'arbitre et des footballeurs enfin jugés

Il y a quasiment un an, un déchaînement de violence ternissait l'issue du match entre Montereau et Fontainebleau. Le verdict sera rendu dans un mois.

Des peines de 90 jours avec amendes à quatre mois de prison avec sursis et deux ans d'interdiction de stade ont été requises hier contre les agresseurs de l'arbitre et des joueurs du match Montereau - Fontainebleau du 24 novembre 2013. L'affaire, jugée par le tribunal correctionnel de Fontainebleau, a été mise en délibéré au 15 décembre.

Fontainebleau, hier. Damien Joachim, l’arbitre agressé à l’issue du match entre Montereau et Fontainebleau, ici avec son avocat Me Jean-Baptiste Loichot, a arrêté l’arbitrage en juin : « On n’est pas en sécurité au niveau amateur », dit-il.
Il y a quasiment un an, à l'issue de la rencontre d'Excellence (10 e division nationale) perdue (0-1) par les joueurs de Montereau, certains d'entre eux, aidés de dizaines de spectateurs descendus des tribunes, s'en étaient pris à l'arbitre, Damien Joachim, et aux joueurs de Fontainebleau, contraints de se réfugier aux vestiaires et de faire appel à la police pour quitter le stade Robert-Chalmeau.

Non sans avoir préalablement été roués de coups, occasionnant chez eux de multiples blessures : mâchoire déboîtée, côtes cassées, ecchymoses... Plusieurs jours d'incapacité temporaire totale leur ont aussi été délivrés. Certains « ont cru qu'ils allaient mourir », a lancé Me  Bernard Servet, leur avocat.

Seuls six agresseurs ont été formellement identifiés. Deux d'entre eux, mineurs au moment des faits, sont poursuivis devant le tribunal pour enfants de Melun, où ils passeront prochainement. C'est l'un d'eux, expulsé du match qu'il disputait sous les couleurs de Montereau, qui ce jour-là a mis le feu aux poudres, en haranguant la foule des tribunes. Accusés d'avoir participé aux violences, Mehmet, Aziz, Abderraou et Gokhan, quatre de ses coéquipiers âgés de 21 à 31 ans, mis en cause hier devant le tribunal correctionnel de Fontainebleau, ont pour leur défense simplement nié les faits : ils étaient rentrés chez eux, se trouvaient dans les vestiaires ou bien s'en seraient tenu à séparer des belligérants.

« Il y a une difficulté dans ce dossier, c'est le silence, a lancé la substitut du procureur. Plusieurs responsables du club de Montereau, ainsi que des médiateurs de la ville ont reconnu les violences, mais ils n'ont pas voulu identifier les auteurs. » Ce sur quoi ont appuyé les avocats des parties civiles, dont le club et la ville de Montereau ne faisaient pas partie.

« Cette affaire fait penser au film A mort l'arbitre », a poursuivi Me Servet, avant de s'étendre sur la personnalité des accusés, « tous connus des services de police » : « Les clubs recrutent des délinquants... Pauvre pays, pauvre France ! » s'est-il exclamé, avant de dénoncer la « solidarité » avec les prévenus du club de Montereau, qui n'a pas porté plainte.

« On ne va pas s'accuser de choses qu'on n'a pas faites », s'est défendu Abderraou. « Il y avait 70 personnes et un témoin dans le public m'a vu en train de taper ? » s'est étonné Mehmet. « Je n'admets pas qu'on dise que je suis un voyou », s'est insurgé Gokhan. « En aucun cas, je n'ai frappé l'arbitre. On n'est pas des vendeurs de drogue. J'ai 31 ans, je suis père de famille et je travaille depuis cinq ans à la SNCF », a enfin lancé Aziz. Des propos qui n'ont pas convaincu Damien Joachim qui, ne se sentant plus en sécurité sur un terrain, a arrêté l'arbitrage depuis juin : « Je suis venu ici en croyant naïvement entendre des excuses, dit-il après l'audience. Il n'y en a eu aucune. C'est intolérable ! »


Source : LE PARISIEN