Publié le 18/10/2015 - Contre Guingamp, samedi soir, le Lillois Sofiane Boufal a marqué son quatrième but de la saison. Un but qui fait polémique dans la mesure où les Guingampais se sont arrêtés brièvement de jouer après que Marcus Coco est resté au sol.
Le but marqué par Lille, samedi soir contre Guingamp (1-1), a fait beaucoup parler dans les travées du stade du Roudourou comme en zone mixte un peu plus tard dans la soirée. Au départ de l'action, Marcus Coco, l'ailier guingampais, est en effet resté au sol. Ses coéquipiers se sont ainsi arrêtés quelques secondes de jouer tandis que les Lillois lançaient la contre-attaque. La suite est connue : servi par Mounir Obbadi, l'inévitable Sofiane Boufal a marqué son quatrième but de la saison et permis au LOSC d'ouvrir le score. Furieux que ses adversaires n'aient pas sorti le ballon en touche pour permettre aux soigneurs d'entrer s'occuper de Coco, Jocelyn Gourvennec a crié au scandale après que Boufal a marqué. Mais la polémique et la colère de l'entraîneur guingampais ne semblent pas justifiées. Et ce pour plusieurs raisons.
Pas de faute sur Coco, pas de blessure grave pour le Guingampais
Déjà parce qu'il n'y avait pas faute du défenseur lillois, en l'occurrence Adama Soumaoro, sur le Guingampais au départ de l'action. L'arbitre, Hakim Ben El-Hadj n'avait donc aucune obligation à arrêter le jeu, d'autant que la blessure de Coco était bénigne. Or, la loi 5 du règlement stipule que seule une blessure conséquente peut amener l'homme en noir à interrompre l'action pour que les soigneurs puissent intervenir au plus vite auprès du joueur touché. « La procédure en vigueur concernant les joueurs blessés est la suivante : l'arbitre doit laisser le jeu se poursuivre jusqu'à ce que le ballon ne soit plus en jeu s'il est d'avis que le joueur n'est que légèrement blessé, l'arbitre doit arrêter le match s'il est d'avis que le joueur est sérieusement blessé. » Samedi, ce n'était pas le cas, et M.Ben El-Hadj a eu raison laisser Lille parcourir les soixante mètres vers le but adverse. Même s'ils auraient pu décider de le faire, les Lillois n'avaient absolument pas à mettre le ballon en touche dans ce cas de figure.
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