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mercredi, septembre 17, 2014

FOOTBALL : En Indre-et-Loire les arbitres ont fait le point...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Les arbitres départementaux étaient conviés à un stage, ce week-end, à Saint-Pierre afin de préparer la longue saison en district.

Ils n'ont pas d'oreillettes, ni de hawk-eye afin de voir si le ballon a bien franchi la ligne de but, ni de bombe magique lors des coups francs… Mais ils sont tout aussi indispensables au jeu que les stars du sifflet. Ce sont les arbitres du district qui officient de la première division à la quatrième division en Indre-et-Loire. Mais comme les grands, ils ont eu droit à leur stage de rentrée sous la houlette des inamovibles de la CDA (commission départementale des arbitres).

Dimanche, tout ce petit monde était au stade Camélinat à Saint-Pierre pour des tests d'évaluation, physiques et techniques. 65 arbitres au total. Un score honorable si l'on sait que le cheptel 37 compte 177 arbitres, pour l'instant.



Retomber sur ses pieds

La satisfaction vient aussi de la nouveauté qui régit ce stage. « Pour la première fois, nous réunissons tous les arbitres, quels que soient leur niveau, expliquent les deux « vieilles tiges », les deux vice-présidents de la CDA, Jean-Louis Gaudreau et Bernard Thomas. C'est beaucoup plus convivial de tous les réunir avant le grand raoût du 26 octobre, qui sera en journée continue. »
Comme chaque rentrée, le baromètre est fixé par le nombre d'arbitres perdus durant l'intersaison et le nombre d'arrivants.
Éric Desrutins, président de la CDA, établit un premier bilan chiffré : « Il y a eu beaucoup de départs (une trentaine). C'est dû aux exigences de la vie professionnelle ou estudiantine. Aujourd'hui, les gens bougent beaucoup plus qu'hier pour leur travail ou leurs études. Les arbitres comme les autres. »
Malgré tout, la CDA espère retomber sur ses pieds, comme chaque saison, une fois l'hiver venu. Il devrait enregistrer un déficit d'une dizaine d'unités au bout du compte, ce qui est un moindre mal.
La deuxième nouveauté est le système mis en place pour les jeunes arbitres, avec un assistanat et une aide renforcée. Le jeune arbitre officiera dans son club lors de ses cinq premiers matchs. Puis, les deux suivants, il sera suivi par un tuteur de son club et, à partir du 8e match, il sera pris en mains par un tuteur de la CDA.
« On a voulu que le jeune ne soit pas lâché dans la nature et on espère que cet accompagnement renforcé permettra d'en conserver davantage », explique Éric Desrutin.
Une bonne nouvelle également : il y a très, très peu de clubs qui ne sont pas en règle avec les quotas de l'arbitrage. Rappelons qu'un club de DH doit avoir quatre arbitres, la DHR trois, la PH et la 1re division deux, et pour les autres un.
Les clubs du département ont pris conscience que l'arbitre était indispensable à la bonne marche du football et ont ainsi (aussi) échappé à d'éventuelles amendes.
Seul bémol : le manque d'arbitres féminin, un secteur qui était auparavant le cheval de bataille du regretté Marcel Bacou. L'Indre-et-Loire a tout de même envoyé Bérengère Jourdain à la ligue, ce qui est une consolation.
En conclusion, l'arbitrage en Touraine suit son petit bonhomme de chemin. Doucement, mais sûrement.

Source : LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE