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mardi, septembre 25, 2018

FFF - Clément TURPIN - Interview : « Si on parle, on parle utile »...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , , ,


Publié le 25/09/2018 - Il y a dix ans, il devenait à 26 ans le plus jeune arbitre de Ligue 1. Trois ans plus tard, le Bourguignon officiait en matchs internationaux, en étant le plus jeune à exercer cette fonction à ce niveau. Aujourd'hui, c'est encore lui le meilleur sifflet de France. Des dimanches après-midi dans le district de Saône-et-Loire à la Coupe du monde en Russie, Clément Turpin se raconte....

dimanche, janvier 04, 2015

FOOTBALL : Les dossiers controversés de l'année 2015...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,

Publié le 04/01/2015 - Sans Coupe du monde ni Euro, l'empire du foot connaîtra pourtant en 2015 quelques dossiers épineux. De nombreux nuages se sont amoncelés au-dessus du ballon rond en 2014. L'orage approche.

L'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022
Pas besoin d'en rajouter, entre les affaires de corruption (et le méli-mélo autour du rapport de Michael J. Garcia : publiera, publiera pas), la tension internationale qui monte autour et avec la Russie (qui vient même de créer « sa légion étrangère »), une ambiance aux bons relents de guerre froide et de millénarisme moscovite, pendant que la situation ne s'améliore franchement pas au Qatar pour les travailleurs immigrés qui décèdent toujours par centaines, sans omettre les « soupçons » d'achats de voix, etc. Les prochaines Coupes du monde vont donc bien occuper l'agenda d'une FIFA en pleine phase d'élection. Sepp Blatter croyait avoir bouclé une suite de règne sans difficulté, flattant les nouvelles puissances impériales et les grands argentiers du nouveau capitalisme. Le voilà confronté aux doutes médiatiques et aux crises internes… Il devra zigzaguer entre les couteaux dans le dos et les orgues de Staline. Bonne chance président, vous risquez d'envier François Hollande.

L'arbitrage (carton blanc, goal line, etc.)
Michel Platini voulait se rappeler au bon souvenir de l'institution, c'est plutôt réussi. Fervent opposant à l'usage de la vidéo, sa proposition d'introduire le carton blanc - c'est-à-dire l'exclusion temporaire (déjà opérationnelle en certains lieux, comme en Alsace, ou d'autre structures comme la FSGT) - a remis sur le tapis le grand drame du foot moderne : l'arbitrage. Mis sur la sellette, notamment à l'occasion de la Coupe du monde (fallait-il exclure Neuer en finale par exemple ?), sans parler d'un Juventus-Roma enfantant un quasi drame national, l'heure n'est plus au questionnement technique, il s'agit de résoudre un problème structurel, voire quasi philosophique. À quoi sert un arbitre dans un foot avec un tel niveau d'enjeu et, par conséquent, une telle mentalité chez les footballeurs ? L'application de la goal line technology n'a fait que souligner un peu plus ce dilemme : le foot doit-il devenir plus humain ou plus efficient ?

Le fair-play financier
Entré en vigueur en 2013-2014, le procédé peine à convaincre. Il est accusé de protéger les grosses machines déjà en place et de brider les outsiders – le cas du PSG et de Manchester City - tout en sortant quelques clubs secondaires d'Europe de l'Est ou de la périphérie - Bursaspor (Turquie), FK Ekranas (Lituanie), CFR 1907 Cluj (Roumanie) et FC Astra Giurgiu (Roumanie) – pour illustrer son pouvoir et son rôle. Malgré cela, il devra prouver en 2015 qu'il est capable de sortir l'artillerie lourde, alors que le Barça, lui, a été sanctionné (interdiction de recrutement), mais au final par la Cour d'arbitrage du sport (CAS), et pour avoir pris quelques libertés avec l'interdiction de transfert de mineurs. Bref, le fair-play financier peut-il devenir autre chose qu'un moyen de veiller aux apparences sans pour autant virer les meilleurs clients, eussent-ils une ardoise longue comme le bras. Pour info, l'avocat belge Jean-Louis Dupont, en parti à l'origine de l'arrêté Bosman, a déposé des plaintes séparées, contre le fair-play financier, auprès de la Commission européenne et du Tribunal de première instance de Bruxelles, avec les jugements attendus en février et en avril…

L'Euro 2016
L'Euro 2016 sera-t-il la dernière épine du gouvernement avant inventaire. Censé offrir un baume de popularité à notre président, il se transforme de plus en plus en un poison au sein de la majorité, sans parler de la gueule de bois qui se fait sentir dans toutes les collectivités concernées. De l'exemption fiscale offerte à l'UEFA et votée en fin 2014, à la flambée des coûts dans la construction des enceintes (ou leur rénovation comme à Marseille), le rendu des stades risque de s'apparenter à un périlleux exercice d'auto-conviction (sans oublier les scandales potentiels qui traînent du côté de Lille et ailleurs)... De Gaudin à Juppé, la (petite) fronde des élus a déjà commencé pour essayer de gratter ce qui pouvait l'être. Aulas peut donc, non sans raison, se moquer que « culturellement, ce n'est pas l'usage en France de laisser les clubs devenir propriétaires de leur stade, alors que c'est la meilleure solution pour les clubs, mais aussi pour les finances publiques, les "PPP" coûtant in fine très cher aux contribuables ». Heureusement que l'on pourra discuter de qui chante La Marseillaise…

Les matchs amicaux de l'équipe de France
L'EDF va mieux. Mais au point de rendre le sourire aux Français en 2015 ? Le seul petit problème, c'est qu'on va manquer sérieusement de thermomètre pour l'évaluer. Cette série de matchs amicaux qui s'annoncent, parfois prestigieux comme contre le Brésil, l'Angleterre ou les Pays-Bas, mais sans enjeu, risque au pire d'être embarrassante. Certains diront que ce fut le cas pour Aimé Jacquet en 98. Il n'avait pas de fantôme de Knysna à gérer, ni la sinistrose française en fond sonore et médiatique. Ce sera l'occasion de mesurer la capacité de Deschamps à négocier le pouvoir de nuisance des « consultants », les luttes de clans et les désillusions. Du moment qu'on remplit le Stade de France.

La montée du PFC ou Red star en L2 (DNCG, etc.)
Luzenac avait fait trembler la LFP et la DNCG en 2014. Un de ces clivages que la France aime, le petit contre les gros, etc. Cependant, reconnaissons-le, nous étions au fin fond de l'Ariège, et le « désert français » n'est pas qu'un mythe, sans compter que le LAP n'appartenait pas véritablement aux pensionnaires historiques et patrimoniaux du foot tricolore. Cette saison 2014-2015 peut accoucher d'un tout autre drame… peut-être. Le championnat de National a pour l'instant deux candidats à la montée pour le moins problématique, car franciliens : le Paris FC et le Red Star. En dépit de l'éternel serpent de mer du second club parisien, ils ont au niveau économique ou d'infrastructures, pour le Red Star en particulier, les mêmes « manques » que Luzenac. Que fera une DNCG habituée aux deux poids deux mesures ? On l'a vu avec les cas du RC Lens et de l'intérêt supérieur du foot français. Surtout si les politiques s'en mêlent…

La défunte tierce-propriété
La FIFA l'a annoncé depuis longtemps : apparemment, cette fois est la bonne. À partir du 1er mai, la tierce propriété sera interdit. « L'interdiction entrera en vigueur au 1er mai 2015 », toutefois « les accords déjà existants doivent être maintenus jusqu'à leur expiration contractuelle ». La vraie question sera ensuite d'en mesurer l'impact sur le marché des transferts surtout entre le Brésil, le Portugal et l'Espagne. Et comme avec toute mesure de « régulation » dans le foot, comment va-t-elle être contournée ? Certains « acteurs » ne vont pas lâcher aussi facilement une si bonne affaire. Le simple fait que la FIFA ait réussi à prendre cette décision laisse penser que les solutions de remplacement existent déjà…

Les matchs truqués
Un bon début d'année. Nous nous étions quittés en 2014 avec des soupçons autour d'un Nîmes Olympique qui se trouvait au cœur d'une affaire de matchs arrangés pour sauver sa peau en L2. Dès les premiers jours de janvier, le dossier s'épaissit avec le cas d'Istres, qui rejoint la mêlée et porte les cas litigieux à sept. On est certes bien loin de ce qu'a pu vivre la Serie A en son temps, mais dans un pays qui aime à rappeler à quel point son sport est sain (ou qu'il était impossible que de telles choses arrivent), cette affaire commence à faire désordre. L'ampleur que cela peut prendre, ou les doutes qui vont désormais planer, avec l'intrusion de la justice comme aux plus belles heures du Tour de France 98, seront l'un des feuilletons de 2015. Et au fait : toujours pas de dopage dans le foot ?

Source : SOFOOT




mardi, septembre 30, 2014

SO FOOT : Arrogance et suffisance au menu de ce pompeux "Observatoire des Arbitres"

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Monaco-Nice n'a pas mis l'arbitrage français du week-end dans de beaux draps alors que Tony Chapron a engrangé quelques cartons à son actif, mais moins que d'habitude.


L'arbitre du week-end : Ruddy Buquet (Monaco-Nice 0-1)

Sans doute surpris par la présence d'une foule digne de ce nom en Principauté (environ 9 000 spectateurs !), Ruddy Buquet s'est laissé aller à une certaine euphorie au fil des minutes de ce derby du Sud-Est. Excellent en première période, intervenant de nombreuses fois en toute légitimité, il a perdu le contrôle des hostilités, au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient. Avec, d'un côté, des locaux qui évoluaient tels des sénateurs, face à des Niçois morts de faim, la consommation d'une barre énergétique n'eut pas été de trop à la pause.

Imperturbable face aux attaquants monégasques, il a préféré croire en la bonne foi de Jordan Amavi, coupable malgré tout d'une faute sur Berbatov. Pas de penalty, encore moins d'égalisation de Ferreira Carrasco, car il s'est fait convaincre par son assistant d'un hors-jeu de position du mal-aimé Bulgare. Buquet a maintenu sa médiocrité jusqu'au terme, en laissant jouer après deux attentats en règle, un de chaque côté. À la fin, Monaco pouvait certes déplorer l'arbitrage, à l'image de son entraîneur Jardim, remettant en cause tout un système qui s'acharne en sa défaveur, mais la défaite face à Nice semblait assez logique.

Les 5 faits marquants du week-end

1. Samassa fait peur à Kalt (Montpellier – Guingamp 2-1)
Vexé de la tournure des événements, Samassa a complètement pété les plombs en fin de match. Ainsi, et il risque de le payer cher en commission, il a osé poser son crâne avec véhémence sur celui de M. Philippe Kalt. Ce dernier, qui était terrorisé, a galéré pour retrouver ses cartons, d'autant plus qu'Angoua ne l'a pas aidé sur le coup. Rouge direct, on ne touche pas à l'arbitre, même si le goût amer de la défaite ne passe pas.

2. Lesage enfonce Lorient (Lorient – Évian 0- 2)

M. Lesage a passé une soirée assez tranquille. Le sort du match était déjà bien acté lors de la 93e minute de ce match des mal-classés entre Lorient et Évian. Vu que les visiteurs avaient bien pris le taureau par les cornes et qu'ils avaient su se mettre à l'abri en deuxième mi-temps, le croche-patte de Wesloub a terni la bien pâle copie d'ensemble, fournie au Moustoir. Le Merlu a craqué en fauchant Nielsen à quelques secondes du terme, comme un aveu de faiblesse, envoyé à son public anesthésié par si peu de spectacle. Mikaël Lesage, en toute logique, l'a renvoyé prématurément se remettre les idées en place.

3. Des Stéphanois peu aidés par Fredy Fautrel (Marseille – St-Étienne 2-1)

Profitant de l'engagement bien présent dans cette ultime rencontre de la 8e journée, M. Fautrel a économisé des coups de sifflet dimanche soir. Il n'en fallait pas tant pour les Marseillais, bien décidés à mettre le pied, afin de maintenir leur avantage au tableau d'affichage. Comme il a été complaisant avec eux tout le match, il ne leur a pas accordé de penalty, histoire de ne pas éveiller le moindre soupçon. Les deux mains stéphanoises ont été jugées comme licites. On se demande toujours comment Nkoulou finit la rencontre, vu l'intervention qu'il effectue par derrière, alors qu'il était déjà averti par la patrouille.

4. Thual dégaine du rouge à tout va (Metz – Reims 3-0)
Les « chats noirs » de la 8e journée sont localisés en Champagne. Opposés à Metz, les Champenois ont connu une bien mauvaise soirée, au grand dam d'Olivier Thual, chargé d'arbitrer les débats. En plus de la raclée infligée par le voisin promu, sans oublier la troisième blessure successive au poste de gardien de but, les protégés de Jean-Luc Vasseur ont terminé la rencontre à neuf. Mavinga s'est lâché au point de se blesser, avant même de se faire expulser en toute logique. Quant à Albaek, il a tenu à laisser un souvenir indélébile à l'homme du match : Falcon, auteur d'un doublé. M. Thual n'a pas cautionné cette attitude pathétique, alors il a juste fait son travail.

5. Tony Chapron soigne temporairement sa « cartonite aigüe » (Toulouse – PSG 1-1)
En distribuant seulement trois cartons jaunes samedi à Toulouse, M. Chapron a fait baisser sa moyenne d'avertissements distribués par match, au point de se demander s'il n'est pas souffrant. Il y avait pourtant de sacrés caractériels à gérer au Stadium, à l'image de Cahuzac, le Bastiais qu'il avait expulsé en milieu de semaine. Mais il n'y pas eu le sempiternel show « Chapron ». Pour une fois, lui-même s'est tenu à carreau.

Les chiffres à retenir

- 13 % comme le pourcentage de buts inscrits sur penalty après 8 journées. Sur les 135 buts inscrits depuis la 1re journée, 20 l'ont été suite à une faute sanctionnée dans la surface de réparation. Il s'agit de la troisième méthode la plus employée pour parvenir à ses fins. 39% des buts font suite à des centres, 32% suite à des actions de jeu.

- 4 comme le nombre d'expulsions. En une seule journée, le total de cartons rouges a augmenté de 50 %. Lors des sept premières journées, huit joueurs avaient connu la sentence ultime. Ils ont été imités par quatre néophytes en 2014-2015 (Albaek, Mavinga, Samassa et Wesloub). Inutile de vous féliciter, messieurs !

- 16 comme le nombre de cartons donnés par Mikael Lesage en 3 matchs. Nommé à trois occasions depuis le début du championnat, M. Lesage tient actuellement le rôle de la « Gâchette » des arbitres français. Avec quinze cartons jaunes et un carton rouge, il devance Stéphane Lannoy (17 cartons en 4 matchs) et Ruddy Buquet (23 cartons en 5 matchs). Frank Schneider, lui, passe pour un véritable enfant de chœur, avec ses trois maigres biscottes, données en autant de rencontres.

- 13 comme le nombre de kilomètres qu'un arbitre peut effectuer lors d'un match.

Source : Mehdi Djebbari (sofoot.com)

Voir aussi : http://arbitrezvous.blogspot.fr/2014/09/quand-sofoot-parle-pour-ne-rien-dire.html