"L'arbitre pourra modifier sa décision après avoir reçu des informations complémentaires en provenance de la salle vidéo", a expliqué Holzmuller. "Il pourra également visionner lui-même un ralenti pour se faire une idée, mais le dernier mot lui reviendra en tout état de cause".
Tout au long de la compétition, les arbitres assistants vidéo installés dans la salle vidéo auront accès aux images des télévisions. Ils seront ainsi en mesure de fournir aux arbitres sur le terrain des informations utiles pour la lecture du jeu.
"Des officiels de matches qualifiés, tout aussi expérimentés que l'arbitre, travailleront depuis la salle vidéo, où deux VAR aideront l'arbitre à consulter les images de certains incidents", a précisé Busacca. "Au niveau du fair-play, les VAR peuvent faire une énorme différence en termes de prévention. La présence des caméras devraient refréner certains comportements."
"Je crois que, grâce à la présence des VAR, nous ne verrons plus d'erreurs flagrantes", a poursuivi l'ancien arbitre des Coupes du Monde de la FIFA™ 2006 et 2010. "Nous ne voulons plus voir certaines situations, comme les simulations ou les cas d'équipes victorieuses suite à des erreurs manifestes. Je pense que ces conséquences seront parmi les plus évidentes et qu'elles auront un impact sur la compétition."
