mercredi, août 06, 2014
mardi, août 05, 2014
FOOTBALL - LIGUE 1 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 2
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, DÉSIGNATIONS ARBITRES, FOOTBALL, LIGUE 1
FOOTBALL - Pascal GARIBIAN veut des arbitres au service du Jeu
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, FOOTBALL
«Que les arbitres soient au service du jeu»
A trois jours du début de la saison de L1, le directeur technique de l'arbitrage, Pascal Garibian, a évoqué le travail préparatoire des arbitres, l'accent mis sur une appréciation affinée du hors-jeu et surtout l'importance «d'être au service du jeu».
«Pascal Garibian, quel message avez-vous souhaité faire passer aux arbitres à l'orée de la nouvelle saison ?
Notre politique technique aujourd'hui est dictée par l'exemple de la Coupe du monde, qui a été un formidable prisme pour voir à quel point les arbitres ont été des facilitateurs de jeu. Nous souhaitons que les arbitres soient au service du jeu. Se "hâter lentement", prendre le temps d'analyser la situation, faire le tri entre une micro-faute et une faute qui a une conséquence sur le jeu... Nous sommes déjà parmi les européens qui sifflons le moins. Néanmoins pour cette saison, et c'est le message principal que nous avons fait passer aux arbitres : "mettez vous au service du jeu". Mais ils ne pourront pas le faire tout seuls. Si les joueurs n'adhèrent pas à cette philosophie, ils ne pourront pas continuer en ce sens, parce que si à chaque micro-faute un joueur s'arrête, si ça génère des comportements qui font que l'arbitre est obligé de siffler, il ne pourra pas être un facilitateur de jeu.
«Toute la difficulté est de faire la différence entre la vraie faute majeure et la micro-faute qui est amplifiée.»
En premier lieu, le hors-jeu. L'International Board a précisé l'interprétation que devaient avoir les arbitres de la notion "intervenir dans le jeu, en touchant ou en jouant le ballon". Etre en position de hors-jeu n'est pas une faute en soi, ça devient sanctionnable sous certaines conditions. Un joueur en position de hors-jeu qui disputera le ballon en effectuant un mouvement vers le ballon à distance de jeu -laquelle n'est pas métrée, tout dépend du gabarit des joueurs-, avec pour conséquence de réduire la capacité de l'adversaire à jouer le ballon, sera sanctionnable. Auparavant, il y avait un flou sur cette notion "à quel moment le joueur joue le ballon ?". C'était "uniquement lorsque qu'il le touche". Aujourd'hui c'est aussi quand il impacte le jeu de l'adversaire. On a aussi travaillé sur la gestion de la surface de réparation. Nous avons demandé aux arbitres d'être vigilants sur "l'inacceptable". Les joueurs doivent pouvoir jouer de la tête, doivent pouvoir se déplacer dans la surface de réparation sans être ceinturés. Avec discernement, car toute la difficulté pour nos arbitres c'est de faire la différence entre la vraie faute majeure qui a eu pour conséquence d'empêcher l'adversaire de jouer et la micro-faute qui est amplifiée, voire la simulation. On leur a dit : "attachez-vous à ne pas passer à côté de l'intolérable".
Une nouvelle platerforme vidéo
Comment les arbitres prépareront-ils les matchs ?
Les arbitres bénéficieront d'une nouvelle plateforme vidéo, avec des centaines de matchs du secteur professionnel à disposition, pour travailler, préparer leurs matchs. Avec des outils de séquençages qui vont leur permettre de se préparer ou d'échanger avec d'autres arbitres, sans considérer que le constat technique ou comportemental d'un joueur va forcément se reproduire le match d'après. Les joueurs, les équipes ne réagissent pas de la même manière avec les arbitres. Le management, la personnalité comptent. Ils auront également accès à une synthèse vidéo de leurs rencontres dont ils pourront nous envoyer des séquences d'images. Cela devra leur permettre de débriefer les situations particulières, qu'elles soient positives ou négatives. Il y a un nombre de bonnes décisions qui doivent être partagées en stage. Tout comme les négatives, pour mieux comprendre pourquoi telle décision est erronée ou telle posture de management a été prise. »
FOOTBALL - UEFA - les arbitres français en lice pour le 3ème tour retour des Coupes d'Europe
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, DÉSIGNATIONS ARBITRES, FOOTBALL, UEFA
FOOTBALL - CHAMPIONNAT NATIONAL - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 2 [15/08/2014]
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, CHAMPIONNAT NATIONAL, DÉSIGNATIONS ARBITRES, FOOTBALL
FOOTBALL - CHAMPIONNAT CFA - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 1 [16/08/2014]
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, CFA, DÉSIGNATIONS ARBITRES, FOOTBALL
lundi, août 04, 2014
FOOTBALL - COUPE DU MONDE FEMININE U20 - CANADA 2014 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 2
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, COUPE DU MONDE, DÉSIGNATIONS ARBITRES, FOOTBALL, U20
FOOTBALL - COUPE DU MONDE FEMININE U20 - CANADA 2014 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 1
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, COUPE DU MONDE, DÉSIGNATIONS ARBITRES, FÉMININES, U20
FOOTBALL : Quand José MOURINHO se ridiculise !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, FOOTBALL
« Nous sommes venus ici et l'arbitre a pensé que c'était un cirque pour les fans de Brême qui se sont amusés, il a tué le match. J'aime leur équipe, ils sont rapides, défendent avec beaucoup de joueurs, ils sont physiques. C'était l'adversaire parfait, mais nous n'avons pas joué. Chaque duel et coup franc ont été contre nous, les penalties, en particulier le dernier, ont été absurdes.(...)Nous voulions nous préparer mais l'arbitre ne nous a pas laissé avoir une bonne session », s'est emporté le Portugais après le match.
La saison n'a pas encore commencé mais José Mourinho est déjà au top en conférence de presse."
FOOTBALL - BELGIQUE ; Un Kiné poursuivi pour "Comportement déplacé" pendant le match
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, BELGIQUE, FOOTBALL
Marc Etienne, membre du staff technique du club carolo, avait à ce titre le droit figurer sur le banc.
Mais son comportement décrit sur le rapport de l'arbitre risque de lui coûter cher puisque le parquet fédéral lui a proposé une transaction à hauteur de 800 euros, dont 400 avec sursis jusqu'au 5 août 2015.
Reste donc à savoir s'il va ou non l'accepter. En cas de refus l'affaire serait à l'agenda de la Commision des litiges du football rémunéré mardi.
Brice Ntambwe et Dieudonné Lwangi, les deux joueurs de l'AEC Mons exclus vendredi à Eupen à la suite de "lourdes fautes sans intention ni possibilité de jouer le ballon" lors du match d'ouverture de la Proximus League KAS Eupen - Mons (3-0), font également l'objet de transactions de la part du parquet fédéral.
Celui-ci propose trois matches de suspension dont deux effectifs à Ntambe, et deux matches dont un ferme, à Lwangi.
FOOTBALL - L'Incroyable, la Monumentale, la Grandiose, la Céleste erreur de l'arbitre assistant.....
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, FOOTBALL
Vainqueur d’Arsenal (1-0), dimanche à l’Emirates Stadium, Monaco est passé tout près de la correctionnelle en seconde période face aux Gunners lors de ce deuxième et dernier match des Monégasques lors de l’Emirates Cup, disputée ce week-end à Londres. Les joueurs d’Arsène Wenger auraient dû en effet bénéficier d’un penalty à dix minutes de la fin sans cette incroyable erreur d’arbitrage. Lancé dans la surface de réparation, Akpom a bénéficié du temps de réaction trop lent de Danijel Subasic pour devancer la sortie du gardien croate, qui n’avait d’autre choix que de faucher le jeune international anglais.
Penalty ? Oui, pour l’arbitre de la rencontre, Martin Atkinson. Mais non, à en croire son assistant japonais, certain que la faute avait eu lieu en dehors de la surface de réparation alors que Subasic avait séché son adversaire un bon mètre à l’intérieur. Pensant probablement que le juge de touche, mieux placé, avait vu juste, l’arbitre principal s’est laissé déjuger et a donné coup-franc à Arsenal et carton jaune au gardien de Monaco. Une faute d’arbitrage incroyable qui aurait assurément provoqué une énorme polémique et de vives contestations des Gunners dans un autre contexte qu’un match amical.
dimanche, août 03, 2014
FOOTBALL - Arbitre depuis 1993 ... et ça se passe bien pour elle !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, FOOTBALL, ZOOM
Début dans l'arbitrage en 1993, Bénédicte Guffroy est Secrétaire à mi-temps à la JA ARMENTIERES |
– Comment êtes-vous devenue arbitre de foot ?
Mon père arbitrait à Seclin où il suivait l’équipe première. On était trois filles et trois garçons. Aucun de mes frères n’a eu cette passion. Moi, après voir eu mon BTS, en 1992, j’en ai eu envie. Pourtant, gamine, le foot, ça ne me faisait pas vraiment rêver. Oui, j’accompagnais mon père, mais avec ma sœur, on restait dans la voiture, à faire nos devoirs pendant les matchs…
– Comment s’est passée la formation ?
C’était en 1992. Je suis allée suivre les cours à Croix. J’étais la seule fille. J’ai passé les écrits et quand j’ai appelé pour savoir si j’étais reçue, franchement je me disais si je l’ai c’est bien, sinon, ce n’est pas grave. Mais je l’ai eu et j’ai passé l’examen pratique. Mon père était fier.
– Comment s’organise-t-on quand on est une jeune femme, pour arbitrer le samedi et le dimanche ?
– Qu’est-ce que qui vous plaît dans cette fonction ?
Disons que la passion est là, mais qu’elle diminue parfois quand même. Les mentalités ont changé. On me dit parfois que je suis trop gentille, que je ne mets pas assez de cartons. Moi, je préfère expliquer. Le pire, c’est tout ce qu’on entend, « retourne dans ta cuisine » ou d’autres choses pire encore… En fait, à la fin d’un match, tout le monde, les joueurs, le public, les dirigeants, est d’accord, c’est la faute de l’arbitre. Or, oui, on peut faire des erreurs, mais les joueurs aussi, et ils ne se font pas systématiquement insulter.
Un jour, un joueur a montré ses fesses au public, je lui ai mis un carton rouge. Un autre joueur a pris sa défense : « Le public n’arrête pas de le critiquer ! » J’ai répondu que moi, même quand on me critiquait, je ne faisais pas ça.
J’arbitre en promotion district (comme arbitre central), et en promotion de ligue et PHR (à la touche). En même temps, le haut niveau ne montre pas toujours le bon exemple dans le football. Il est devenu de bon ton de critiquer, de contester, les gamins apprennent ça très vite. C’est important que les parents le voient, qu’ils assistent aux matchs, qu’ils voient leurs enfants évoluer. Trop souvent, un club, c’est perçu comme une garderie.
– Le football se féminise. Est-ce plus facile d’arbitrer des filles ?
Pas vraiment, elles se crêpent beaucoup le chignon ! À la JAA heureusement, Sabine Pynson fait du bon travail pour avoir une ambiance agréable parmi les joueuses, mais ce n’est pas le cas dans tous les clubs.
– Quel est votre meilleur et votre pire souvenir ?
J’ai déjà envoyé un mail à deux présidents de clubs et aux dirigeants pour les féliciter pour leur fair-play. L’an dernier, j’ai arbitré un match de DH féminine puis de D2 féminine toujours, ce n’est pas toutes les semaines. Mais j’ai aussi dû arrêter un match après l’envahissement du terrain, à Ronchin. Le pire reste l’agression dont mon mari a été victime comme arbitre. J’étais à la maternité, mon fils avait deux jours. Mon mari a été frappé. Il a perdu connaissance. Dans ces cas-là, oui, on est découragé. Heureusement qu’on a le soutien à la fois de nos collègues arbitres et des instances. J’avais dit qu’à 45 ans, j’arrêterai, mais bon, je continue. Il y a aussi de bons moments et des clubs sympas.