Etrépagny/Gisors : Après l’accès de violence d’un de ses joueurs, le président des Bornes défend son club
Le club des Bornes fait l’objet de vives réactions depuis le coup de tête d'un joueur contre l'arbitre. Son président, Djouliou Lelloua cherche à mettre fin à la polémique.
(Voir notre article
http://arbitrezvous.blogspot.fr/2014/11/district-de-leure-un-arbitre-victime.html)
Le match qui opposait dimanche 26 octobre l’US Etrépagny à son homologue des Bornes Gisors et se terminait dans la violence a déclenché de vives réactions tout au long de la semaine. L’arbitre officiel avait subi un violent coup de tête à l’issue du match, assené par un jeune joueur de l’équipe des Bornes. Face à la polémique le président, Djouliou Lelloua a tenu à réagir. S’il condamne le geste de son jeune joueur, Djouliou Lellou ne comprend pas que ce petit club de quartier puisse être incriminé dans son intégralité. « J’ai trop de respect pour cette fonction que je sais difficile pour l’avoir fait, donc ce geste, je le condamne, il ne faut pas voir cela sur un terrain ».
Des provocations ?
Pour autant, le président tient à nuancer les faits. « Il faut prendre en compte les nombreuses provocations en amont. J’espère que cela atténuera les sanctions ». Et Djouliou Lelloua de poursuivre : « Lorsque le district ne nous désigne pas d’arbitre, nous avons déjà été victimes d’erreur d’arbitrage, sans que l’on ne se fasse justice, notre passion, c’est le football comme les autres équipes, on veut s’amuser ensemble, notre but est aussi d’éduquer des jeunes, on veut continuer à le faire. C’est dommage car le club était en belle progression, j’espère que cela ne va pas être une marche arrière ».
« Mieux encadrer »
Reste la survenue de cet accès de violence, dont le président du club des Bornes semble être bien conscient : « C’est tombé sur un jeune joueur, c’est une belle leçon pour nous, les plus « vieux », qui nous devons d’encadrer encore mieux ceux qui ont moins d’expérience ». Un « manque d’expérience » que le joueur et son club pourraient payer au prix fort, lui qui est toujours dans l’attente d’une sanction disciplinaire.
Source : L'IMPARTIAL