Statut des arbitres : leur syndicat d'accord avec le secrétaire d'Etat
Le Syndicat des arbitres de football d'élite (SAFE) a exprimé dimanche son accord avec le secrétaire d'Etat aux Sports Thierry Braillard, qui a qualifié d'« hybride » l'actuel statut des arbitres et posé la question de leur professionnalisation.
« Le Syndicat des Arbitres de Football d'Elite rejoint M. Braillard dans son questionnement. Le SAFE mène depuis plusieurs années des actions pour que ce statut puisse en effet être remis à un niveau plus conforme aux exigences de haut niveau que demande l'arbitrage de football des compétitions professionnelles », indique l'organisation dans un communiqué.
« A cette occasion, le SAFE confirme donc sa totale ouverture pour faire avancer ce sujet, tant sur la professionnalisation, que sur la protection sociale ou encore la reconnaissance du statut de sportif de haut niveau. Fort de cette ouverture au dialogue, le SAFE considère que les réflexions menées par le secrétariat d'état au Sport sur une évolution législative du statut des sportifs de haut niveau sont une excellente base de travail », poursuit le syndicat, qui dit rester « à la disposition des instances du football et de son ministère de tutelle pou.r franchir rapidement cette étape importante. »
« L'ARBITRAGE FRANÇAIS NE VA PAS BIEN »
Samedi, au lendemain du match Lens-Paris SG (3-1) où l'arbitre, Nicolas Rainville, avait exclu trois joueurs en six minutes, créant un tollé de toutes parts, M. Braillard avait estimé que « l'arbitrage français ne se porte pas bien ».
« Je crois que le statut de l'arbitre est une vraie question que les instances du football doivent se poser, avait-il ajouté à l'antenne d'Itélé. C'est un statut un peu hybride, est-ce qu'il ne faut pas professionnaliser définitivement les arbitres de football ? Je crois que la question est posée ».
Vendredi, M. Rainville avait exclu en l'espace de six minutes le Lensois Gbamin, puis l'attaquant parisien Cavani et enfin le Lensois Lemoigne, pour un second carton jaune à chaque fois. Concernant Cavani, l'attaquant uruguayen du PSG, M. Rainville lui a d'abord reproché d'avoir célébré son but sur penalty en mimant un tir au fusil en direction des supporteurs lensois. Puis il l'a expulsé car il lui a touché le bras en tentant d'obtenir des explications.
Dans son communiqué, le SAFE apporte son « soutien à l'arbitre de la rencontre », rappelant que « cet emballement médiatique peut avoir un impact négatif envers les milliers d'arbitres qui officient chaque week-end en France au service du football et de ses valeurs ».
Le Syndicat des arbitres de football d'élite (SAFE) a exprimé dimanche son accord avec le secrétaire d'Etat aux Sports Thierry Braillard, qui a qualifié d'« hybride » l'actuel statut des arbitres et posé la question de leur professionnalisation.
« Le Syndicat des Arbitres de Football d'Elite rejoint M. Braillard dans son questionnement. Le SAFE mène depuis plusieurs années des actions pour que ce statut puisse en effet être remis à un niveau plus conforme aux exigences de haut niveau que demande l'arbitrage de football des compétitions professionnelles », indique l'organisation dans un communiqué.
« A cette occasion, le SAFE confirme donc sa totale ouverture pour faire avancer ce sujet, tant sur la professionnalisation, que sur la protection sociale ou encore la reconnaissance du statut de sportif de haut niveau. Fort de cette ouverture au dialogue, le SAFE considère que les réflexions menées par le secrétariat d'état au Sport sur une évolution législative du statut des sportifs de haut niveau sont une excellente base de travail », poursuit le syndicat, qui dit rester « à la disposition des instances du football et de son ministère de tutelle pou.r franchir rapidement cette étape importante. »
« L'ARBITRAGE FRANÇAIS NE VA PAS BIEN »
Samedi, au lendemain du match Lens-Paris SG (3-1) où l'arbitre, Nicolas Rainville, avait exclu trois joueurs en six minutes, créant un tollé de toutes parts, M. Braillard avait estimé que « l'arbitrage français ne se porte pas bien ».
« Je crois que le statut de l'arbitre est une vraie question que les instances du football doivent se poser, avait-il ajouté à l'antenne d'Itélé. C'est un statut un peu hybride, est-ce qu'il ne faut pas professionnaliser définitivement les arbitres de football ? Je crois que la question est posée ».
Vendredi, M. Rainville avait exclu en l'espace de six minutes le Lensois Gbamin, puis l'attaquant parisien Cavani et enfin le Lensois Lemoigne, pour un second carton jaune à chaque fois. Concernant Cavani, l'attaquant uruguayen du PSG, M. Rainville lui a d'abord reproché d'avoir célébré son but sur penalty en mimant un tir au fusil en direction des supporteurs lensois. Puis il l'a expulsé car il lui a touché le bras en tentant d'obtenir des explications.
Dans son communiqué, le SAFE apporte son « soutien à l'arbitre de la rencontre », rappelant que « cet emballement médiatique peut avoir un impact négatif envers les milliers d'arbitres qui officient chaque week-end en France au service du football et de ses valeurs ».
Source : LE MONDE
lire le Communiqué du SAFE